Déterminées, c’est le titre de la série balado de Premières en affaires qui a été réalisée en mars 2022 avec le soutien du ministère du Patrimoine canadien et la CDPQ.

C’est aussi le tempérament de Marilyne Bouchard de BKIND, de Julie Roy de Roy Entretien ménager, de Karine Joncas de Karine Joncas Cosmétiques et de Sophie Boulanger de Bon Look : ces quatre femmes d’affaires ont résolu de mener leurs entreprises vers de prochains sommets.

Karine Joncas a fondé sa ligne de cosmétiques il y a 20 ans. La ligne commercialise aujourd’hui plus de 50 produits et fait directement concurrence aux géants de l’industrie de la beauté en pharmacie. Formulation en laboratoire, marketing de proximité et gestion de patrimoine : elle livre les ingrédients d’une recette gagnante à Isabelle Maréchal.

Julie Roy est propriétaire d’une entreprise fondée par son grand-père il y a 67 ans. La marque employeur est l’atout le plus distinctif de cette entreprise d’entretien ménager qui est l’un des plus gros employeurs du Québec. Julie aborde sans détour avec Isabelle Maréchal les paramètres d’une continuité qui rime avec croissance.

Sophie Boulanger a révolutionné le marché des lunettes de vue en proposant des montures abordables et tendance. Elle vient de céder une partie de son entreprise pour rejoindre un grand groupe d’affaires et gagner des parts de marché. Pour atteindre cette place enviable dans le secteur de la lunetterie, elle a su miser sur le numérique et implanter des boutiques très nichées.

Marilyne Bouchard a lancé BKIND en 2014. Cette marque beauté s’est fait connaître avec du shampoing en barre écologique. Succès instantané pour la jeune femme et son label. L’entreprise compte aujourd’hui 20 employés et consacre 25 % de son chiffre d’affaires à la publicité. Marilyne gère encore sa croissance de façon très artisanale. Alors que l’entreprise franchit de nouveaux sommets, le défi sera de la structurer dans les prochaines étapes..



Déterminées. Ce qu’elles ont dit à Isabelle Maréchal.

«On finance encore nous-mêmes nos projets. Nous n’avons pas d’investisseurs, pas d’actionnaires. Nous avons en ce moment peu d’endettement et on n’utilise peu nos marges de crédit. Par contre, c’est important d’utiliser l’endettement comme un outil pour avoir un certain levier financier. Aux jeunes entrepreneur.e.s, j’ai envie de dire: voyez grand, vous pouvez tout réaliser. Mais il n’y a pas de magie, il faut travailler.» - Karine Joncas

«Nous investissons tous les bénéfices dans l’entreprise. Si on croit en un projet et que nous n’avons pas l’argent nécessaire pour le réaliser, on n’hésite pas à s’endetter. Pour le moment, la compagnie est entièrement privée, mis je serais ouverte à aller chercher un actionnariat externe si je suis convaincue que ça nous amener ailleurs.» - Julie Roy

«Un partenariat d’affaires, c’est un peu comme un mariage. Une bonne convention d’actionnaires, c’est essentiel pour partir sur de bonnes bases.  Si vous aviez, en onze ans, ne nombre de fois qu’on a failli faire faillite. Aucun entrepreneur ne vous le dira, mais on traverse tous des situations difficiles.» - Sophie Boulanger

«Les valeurs de mon entreprises venaient du cœur et c’est devenu par la suite un atout marketing. BKIND, c’est ma vie, je ne serai pas encore prête à avoir des actionnaires. En ce moment, c’est moi le chef des finances. Mais l’entreprise grandit et je sens que vais devoir bien m’entourer pour ne pas mettre le bateau en danger.» - Marilyne Bouchard

Cette série balado a été financée par le Gouvernement du Canada en partenariat avec la CDPQ et la Sun Life