72 - Partir au travail en musique
Seu Jorge "Life On Mars"
Bulle - quelques pensées baladeuses autour de Seu Jorge "Life On Mars"
Texte :
Ton choix de ce matin aurait pu te mener à embarquer sur le navire de Steve Zissou et revêtir un bonnet rouge. C’est en effet dans le film de Wes Anderson que tu vis, esseulés dans un coin du bateau, un homme et sa guitare reprendre en brésilien quelques chansons de Bowie. Loin de l’interprétation un peu grandiloquente de l’original qui fait pourtant partie, avec sa progression harmonique, des raisons de ton amour pour cette chanson, il s’agit ici d’une version aussi mélancolique mais plus apaisée. Trois notes de l’accord et la voix emplit l’espace, chaude, recouverte d’un voile évoquant la brume que perce un soleil matinal. L’attaque tout en douceur du refrain est un ravissement sans cesse renouvelé. Tu en es maintenant persuadé, il existe un indéniable lien direct entre l’oreille et les centres du plaisir, les frissons provoqués trouvant leur acmé dans les notes tenues de la fin de l’interprétation. Celle-ci aurait pu se terminer dans une forme de renoncement mais ouvre au contraire vers le possible. Tu ne sais toujours pas s’il y a de la vie sur Mars, tu sais désormais que tu peux décoller en écoutant un de ceux qui se posent la question.
Your choice this morning could have led you to board Steve Zissou's ship and put on a red cap. It is indeed in Wes Anderson's film that you live, alone in a corner of the boat, a man and his guitar covering some of Bowie's songs in Brazilian. Far from the rather grandiloquent interpretation of the original, which, with its harmonic progression, is one of the reasons for your love for this song, this is a version as melancholy but more soothing. Three notes of the chord and the voice fills the space, warm, covered with a veil evoking the mist that pierces a morning sun. The gentle attack of the refrain is a delight that is constantly renewed. You are now convinced that there is an undeniable direct link between the ear and the centers of pleasure, the shivers provoked finding their acme in the notes held at the end of the interpretation. The interpretation could have ended in a form of renunciation, but instead opens up to the possible. You still don't know if there is life on Mars, you now know that you can take off by listening to one of those who ask the question.
Bulle - quelques pensées baladeuses autour de Seu Jorge "Life On Mars"
Texte :
Ton choix de ce matin aurait pu te mener à embarquer sur le navire de Steve Zissou et revêtir un bonnet rouge. C’est en effet dans le film de Wes Anderson que tu vis, esseulés dans un coin du bateau, un homme et sa guitare reprendre en brésilien quelques chansons de Bowie. Loin de l’interprétation un peu grandiloquente de l’original qui fait pourtant partie, avec sa progression harmonique, des raisons de ton amour pour cette chanson, il s’agit ici d’une version aussi mélancolique mais plus apaisée. Trois notes de l’accord et la voix emplit l’espace, chaude, recouverte d’un voile évoquant la brume que perce un soleil matinal. L’attaque tout en douceur du refrain est un ravissement sans cesse renouvelé. Tu en es maintenant persuadé, il existe un indéniable lien direct entre l’oreille et les centres du plaisir, les frissons provoqués trouvant leur acmé dans les notes tenues de la fin de l’interprétation. Celle-ci aurait pu se terminer dans une forme de renoncement mais ouvre au contraire vers le possible. Tu ne sais toujours pas s’il y a de la vie sur Mars, tu sais désormais que tu peux décoller en écoutant un de ceux qui se posent la question.
Your choice this morning could have led you to board Steve Zissou's ship and put on a red cap. It is indeed in Wes Anderson's film that you live, alone in a corner of the boat, a man and his guitar covering some of Bowie's songs in Brazilian. Far from the rather grandiloquent interpretation of the original, which, with its harmonic progression, is one of the reasons for your love for this song, this is a version as melancholy but more soothing. Three notes of the chord and the voice fills the space, warm, covered with a veil evoking the mist that pierces a morning sun. The gentle attack of the refrain is a delight that is constantly renewed. You are now convinced that there is an undeniable direct link between the ear and the centers of pleasure, the shivers provoked finding their acme in the notes held at the end of the interpretation. The interpretation could have ended in a form of renunciation, but instead opens up to the possible. You still don't know if there is life on Mars, you now know that you can take off by listening to one of those who ask the question.
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