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Alphonse Daudet - Lettres de Mon Moulin -Chapitre 13 - Ballades en Prose - 2e ballade -Le Sous Préfet Au Champs- Yannick Debain. cover
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A Voix Haute

Alphonse Daudet - Lettres de Mon Moulin -Chapitre 13 - Ballades en Prose - 2e ballade -Le Sous Préfet Au Champs- Yannick Debain.

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05min |13/02/2024|

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Description

Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.


Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional.


En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865.


Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine).

Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher

Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.



Description

Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.


Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional.


En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865.


Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine).

Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher

Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.



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Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.


Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional.


En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865.


Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine).

Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher

Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.



Description

Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois3,4. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.


Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles5. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles6. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional.


En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865.


Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine).

Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre11) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher

Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.



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