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Alphonse Daudet - Lettres de Mon moulin - Les Trois Messes Basses- Chapitre 17 - 1er épisode.  Yannick Debain.m4a cover
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Alphonse Daudet - Lettres de Mon moulin - Les Trois Messes Basses- Chapitre 17 - 1er épisode. Yannick Debain.m4a

Alphonse Daudet - Lettres de Mon moulin - Les Trois Messes Basses- Chapitre 17 - 1er épisode. Yannick Debain.m4a

06min |19/02/2024|

1874

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Description

Ancien prieur des Barnabites, dom Balaguère est chapelain des sires de Trinquelague, dont l'antique château couronne leMon. Un soir de Noël, le diable prend les traits de son jeune clerc Garrigou. Connaissant le faible du révérend pour la bonne chère, il veut « lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise ».

En l'aidant à revêtir ses habits sacerdotaux, Garrigou décrit par le menu à dom Balaguère les mets délectables (dindes truffées ; faisans ; huppes ; gélinottes ; coqs de bruyère ; anguilles ; carpes dorées ; truites « grosses comme ça » ; vins de toutes les couleurs…) qu'il a vu préparer aux cuisines. Mais ils ne seront servis qu'après les trois messes basses traditionnelles. Le piège de la tentation est tendu… À minuit, la chapelle ornée de tapisseries et illuminée de cierges s'emplit d'une foule recueillie : noblesse locale, notables et métayers des environs rejoignent les châtelains de Trinquelague, entourés de leur maisonnée au grand complet.

Malgré la sonnette de Garrigou qui résonne frénétiquement, dom Balaguère récite scrupuleusement la première messe, sans oublier une seule génuflexion. Mais dès le début de la seconde, il tourne à vive allure les pages du missel, marmonne les prières et les abrège. Quant à la troisième, de plus en plus obsédé par les plats du réveillon, omettant le credo et le pater, il l'escamote tout simplement. L'assistance ne peut suivre… Mais passant outre leur déconvenue, les fidèles se réjouissent de passer à table plus tôt que prévu.

Réunis dans la grande salle du château, les convives partagent joyeusement le festin de Noël. Mais dom Balaguère mange et boit tellement que durant la nuit, il meurt subitement sans avoir pu se repentir. Il comparaît devant Dieu, outré de son impiété. En guise de pénitence, le Seigneur le condamne à n'entrer au paradis qu'après avoir célébré trois cents messes basses dans la chapelle de Trinquelague, en présence de tous ceux qui ont péché avec lui, ceci durant un siècle.

Daudet raconte qu'un soir de Noël, un vigneron de l'endroit qu'il connaissait (probable descendant de Garrigou selon lui) fut le témoin de la dernière messe basse célébrée vers minuit par le spectre de dom Balaguère dans la chapelle du château, ruinée par les ans.

Description

Ancien prieur des Barnabites, dom Balaguère est chapelain des sires de Trinquelague, dont l'antique château couronne leMon. Un soir de Noël, le diable prend les traits de son jeune clerc Garrigou. Connaissant le faible du révérend pour la bonne chère, il veut « lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise ».

En l'aidant à revêtir ses habits sacerdotaux, Garrigou décrit par le menu à dom Balaguère les mets délectables (dindes truffées ; faisans ; huppes ; gélinottes ; coqs de bruyère ; anguilles ; carpes dorées ; truites « grosses comme ça » ; vins de toutes les couleurs…) qu'il a vu préparer aux cuisines. Mais ils ne seront servis qu'après les trois messes basses traditionnelles. Le piège de la tentation est tendu… À minuit, la chapelle ornée de tapisseries et illuminée de cierges s'emplit d'une foule recueillie : noblesse locale, notables et métayers des environs rejoignent les châtelains de Trinquelague, entourés de leur maisonnée au grand complet.

Malgré la sonnette de Garrigou qui résonne frénétiquement, dom Balaguère récite scrupuleusement la première messe, sans oublier une seule génuflexion. Mais dès le début de la seconde, il tourne à vive allure les pages du missel, marmonne les prières et les abrège. Quant à la troisième, de plus en plus obsédé par les plats du réveillon, omettant le credo et le pater, il l'escamote tout simplement. L'assistance ne peut suivre… Mais passant outre leur déconvenue, les fidèles se réjouissent de passer à table plus tôt que prévu.

Réunis dans la grande salle du château, les convives partagent joyeusement le festin de Noël. Mais dom Balaguère mange et boit tellement que durant la nuit, il meurt subitement sans avoir pu se repentir. Il comparaît devant Dieu, outré de son impiété. En guise de pénitence, le Seigneur le condamne à n'entrer au paradis qu'après avoir célébré trois cents messes basses dans la chapelle de Trinquelague, en présence de tous ceux qui ont péché avec lui, ceci durant un siècle.

Daudet raconte qu'un soir de Noël, un vigneron de l'endroit qu'il connaissait (probable descendant de Garrigou selon lui) fut le témoin de la dernière messe basse célébrée vers minuit par le spectre de dom Balaguère dans la chapelle du château, ruinée par les ans.

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Ancien prieur des Barnabites, dom Balaguère est chapelain des sires de Trinquelague, dont l'antique château couronne leMon. Un soir de Noël, le diable prend les traits de son jeune clerc Garrigou. Connaissant le faible du révérend pour la bonne chère, il veut « lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise ».

En l'aidant à revêtir ses habits sacerdotaux, Garrigou décrit par le menu à dom Balaguère les mets délectables (dindes truffées ; faisans ; huppes ; gélinottes ; coqs de bruyère ; anguilles ; carpes dorées ; truites « grosses comme ça » ; vins de toutes les couleurs…) qu'il a vu préparer aux cuisines. Mais ils ne seront servis qu'après les trois messes basses traditionnelles. Le piège de la tentation est tendu… À minuit, la chapelle ornée de tapisseries et illuminée de cierges s'emplit d'une foule recueillie : noblesse locale, notables et métayers des environs rejoignent les châtelains de Trinquelague, entourés de leur maisonnée au grand complet.

Malgré la sonnette de Garrigou qui résonne frénétiquement, dom Balaguère récite scrupuleusement la première messe, sans oublier une seule génuflexion. Mais dès le début de la seconde, il tourne à vive allure les pages du missel, marmonne les prières et les abrège. Quant à la troisième, de plus en plus obsédé par les plats du réveillon, omettant le credo et le pater, il l'escamote tout simplement. L'assistance ne peut suivre… Mais passant outre leur déconvenue, les fidèles se réjouissent de passer à table plus tôt que prévu.

Réunis dans la grande salle du château, les convives partagent joyeusement le festin de Noël. Mais dom Balaguère mange et boit tellement que durant la nuit, il meurt subitement sans avoir pu se repentir. Il comparaît devant Dieu, outré de son impiété. En guise de pénitence, le Seigneur le condamne à n'entrer au paradis qu'après avoir célébré trois cents messes basses dans la chapelle de Trinquelague, en présence de tous ceux qui ont péché avec lui, ceci durant un siècle.

Daudet raconte qu'un soir de Noël, un vigneron de l'endroit qu'il connaissait (probable descendant de Garrigou selon lui) fut le témoin de la dernière messe basse célébrée vers minuit par le spectre de dom Balaguère dans la chapelle du château, ruinée par les ans.

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Ancien prieur des Barnabites, dom Balaguère est chapelain des sires de Trinquelague, dont l'antique château couronne leMon. Un soir de Noël, le diable prend les traits de son jeune clerc Garrigou. Connaissant le faible du révérend pour la bonne chère, il veut « lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise ».

En l'aidant à revêtir ses habits sacerdotaux, Garrigou décrit par le menu à dom Balaguère les mets délectables (dindes truffées ; faisans ; huppes ; gélinottes ; coqs de bruyère ; anguilles ; carpes dorées ; truites « grosses comme ça » ; vins de toutes les couleurs…) qu'il a vu préparer aux cuisines. Mais ils ne seront servis qu'après les trois messes basses traditionnelles. Le piège de la tentation est tendu… À minuit, la chapelle ornée de tapisseries et illuminée de cierges s'emplit d'une foule recueillie : noblesse locale, notables et métayers des environs rejoignent les châtelains de Trinquelague, entourés de leur maisonnée au grand complet.

Malgré la sonnette de Garrigou qui résonne frénétiquement, dom Balaguère récite scrupuleusement la première messe, sans oublier une seule génuflexion. Mais dès le début de la seconde, il tourne à vive allure les pages du missel, marmonne les prières et les abrège. Quant à la troisième, de plus en plus obsédé par les plats du réveillon, omettant le credo et le pater, il l'escamote tout simplement. L'assistance ne peut suivre… Mais passant outre leur déconvenue, les fidèles se réjouissent de passer à table plus tôt que prévu.

Réunis dans la grande salle du château, les convives partagent joyeusement le festin de Noël. Mais dom Balaguère mange et boit tellement que durant la nuit, il meurt subitement sans avoir pu se repentir. Il comparaît devant Dieu, outré de son impiété. En guise de pénitence, le Seigneur le condamne à n'entrer au paradis qu'après avoir célébré trois cents messes basses dans la chapelle de Trinquelague, en présence de tous ceux qui ont péché avec lui, ceci durant un siècle.

Daudet raconte qu'un soir de Noël, un vigneron de l'endroit qu'il connaissait (probable descendant de Garrigou selon lui) fut le témoin de la dernière messe basse célébrée vers minuit par le spectre de dom Balaguère dans la chapelle du château, ruinée par les ans.

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