Bruno Duvic : le journal parlé
Mais ça ressemble à quoi, une radio, la nuit ? C’est le journaliste, qui désormais se lève plus tard, qui en parle le mieux.
Le samedi 8 février c’est face à un autre ancien matinalier, Emmanuel Laurentin, que Bruno Duvic s’est confié sur son métier.
Longtemps, Bruno Duvic s’est levé de bonne heure. Mais ça ressemble à quoi, une radio, la nuit ? Est-ce que c’est le café qui accompagne la cigarette ou l’inverse, dans ces moments-là ?
« Plus de 10 ans de nuit et de matinale. Cette ambiance unique, artisanat haute-couture. Lire les dépêches ou la presse, juste éclairé par une lampe de bureau. Les conférences de rédaction à 4 heures du matin, construire une matinale – autant dire refaire le monde – à quatre ou cinq chaque matin. Café ou clope ? Je ne sais plus lequel accompagnait l’autre. Et puis le rouge qui s’allume au moment de l’antenne. Ce moment où l’on passe de la ouate de la nuit au grand saut du direct. Le cœur qui bat, toujours. J’ai aussi adoré lors ma courte période de reporter ces moments dans les cabines de montage qui sentaient le tabac froid. Les coups de ciseaux dans la bande – cela trahit mon âge – le puzzle sonore qui se fabriquait peu à peu. »
Bruno Duvic s’est aussi prêté au jeu du procès-verbal inventé par Oufipo. Écoutez par ici !
© Photo : Sébastien Durand
Le samedi 8 février c’est face à un autre ancien matinalier, Emmanuel Laurentin, que Bruno Duvic s’est confié sur son métier.
Longtemps, Bruno Duvic s’est levé de bonne heure. Mais ça ressemble à quoi, une radio, la nuit ? Est-ce que c’est le café qui accompagne la cigarette ou l’inverse, dans ces moments-là ?
« Plus de 10 ans de nuit et de matinale. Cette ambiance unique, artisanat haute-couture. Lire les dépêches ou la presse, juste éclairé par une lampe de bureau. Les conférences de rédaction à 4 heures du matin, construire une matinale – autant dire refaire le monde – à quatre ou cinq chaque matin. Café ou clope ? Je ne sais plus lequel accompagnait l’autre. Et puis le rouge qui s’allume au moment de l’antenne. Ce moment où l’on passe de la ouate de la nuit au grand saut du direct. Le cœur qui bat, toujours. J’ai aussi adoré lors ma courte période de reporter ces moments dans les cabines de montage qui sentaient le tabac froid. Les coups de ciseaux dans la bande – cela trahit mon âge – le puzzle sonore qui se fabriquait peu à peu. »
Bruno Duvic s’est aussi prêté au jeu du procès-verbal inventé par Oufipo. Écoutez par ici !
© Photo : Sébastien Durand
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