
Ceci est un rouge à lèvres
La femme
Née sur le brasier encore vivace de toute évidence du conflit de genre, la femme cherche à se démarquer aujourd’hui des diktats ancrés. Dans les récits chamaniques, la femme est porteuse du monde et canal des étoiles. Ruisselles sur sa peau des constellations qui ornent autant sa cuirasse que son esprit. Affranchie, instinctive, libre, indocile, insoumise, son parfum est l’élixir de la vie qu’elle porte là où elle souhaite être embrassée. La femme, une autre créature, la fleur aux mille et un malentendus.
A Cette question « qui suis-je ? » « quelle femme je veux être ? ». Moi qui n’a eu aucun modèle. Et faut-il nécessairement en avoir un ? J’ai pourtant cherché des réponses dans les récits, dans mon entourage, à l’écoute des femmes, des féministes et de celles qui se taisent. A l’écoute de cette voix féminine. Ce ton. Désinvolte. Mi chantée. Mi parlée… Des femmes fortes, courageuses.
La femme souhaite prendre de l’amplitude. S’incarner comme iconoclaste ou énigmatique, ou insolante et profondément libre vers un état d’être d’un style imparfait. L’élégance féminine, qui emprunte au vestiaire masculin la puissance d’ancrage se drape de désinvolture qui n’est ni cynique, ni condescendant. Elle est juste lucide. L’absurdité et la volonté de la soumettre à un rôle tissent une poésie noire et contagieuse à laquelle la voix des femmes apporte une dimension aussi charismatique qu’inconvenante. Et c’est en cela que je découvre un mouvement profondément engagé mais qui m’interroge tout autant.
Née sur le brasier encore vivace de toute évidence du conflit de genre, la femme cherche à se démarquer aujourd’hui des diktats ancrés. Dans les récits chamaniques, la femme est porteuse du monde et canal des étoiles. Ruisselles sur sa peau des constellations qui ornent autant sa cuirasse que son esprit. Affranchie, instinctive, libre, indocile, insoumise, son parfum est l’élixir de la vie qu’elle porte là où elle souhaite être embrassée. La femme, une autre créature, la fleur aux mille et un malentendus.
A Cette question « qui suis-je ? » « quelle femme je veux être ? ». Moi qui n’a eu aucun modèle. Et faut-il nécessairement en avoir un ? J’ai pourtant cherché des réponses dans les récits, dans mon entourage, à l’écoute des femmes, des féministes et de celles qui se taisent. A l’écoute de cette voix féminine. Ce ton. Désinvolte. Mi chantée. Mi parlée… Des femmes fortes, courageuses.
La femme souhaite prendre de l’amplitude. S’incarner comme iconoclaste ou énigmatique, ou insolante et profondément libre vers un état d’être d’un style imparfait. L’élégance féminine, qui emprunte au vestiaire masculin la puissance d’ancrage se drape de désinvolture qui n’est ni cynique, ni condescendant. Elle est juste lucide. L’absurdité et la volonté de la soumettre à un rôle tissent une poésie noire et contagieuse à laquelle la voix des femmes apporte une dimension aussi charismatique qu’inconvenante. Et c’est en cela que je découvre un mouvement profondément engagé mais qui m’interroge tout autant.
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- genre
- créature
- questionnement
- récit
- intime
- devenir
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