Le 28 novembre 2024, Monsieur Alseny Diallo a obtenu le statut de réfugié. Cette reconnaissance marque la fin d’une longue procédure entamée en mars 2023. Après un premier refus de l’OFPRA, il a dû faire appel devant la CNDA (Commission Nationale du Droit d’Asile), où il a été entendu une dernière fois le 7 novembre.
Aujourd’hui, vendredi 6 décembre 2024, dans le cadre de la journée d’étude « La prise en soin des personnes exilées. Médiation transculturelle et enjeux de l’interprétariat », proposée par la Ville de Brest, nous écoutons ensemble son parcours. Et nous célébrons une justice rare — mais encore possible.
Nous fêtons un tournant dans la vie d’Alseny : un tournant qui nous concerne toutes et tous, en tant que part de la société civile, en tant qu’habitant-e de ce pays.
La libération de la parole passe par son partage. Alseny se raconte : il choisit avec soin et cadence ses mots, des fois il préfère répondre à des questions et des fois se livre spontanément dans un espace libre de confiance. Nous nous ajustons rencontre après rencontre. On se donne rendez-vous à Brest, puis on se retrouve à Plouguerneau, et on redécouvre les langues sous-jacentes : le français est « la langue de la maison », le soussa la langue qui n’a pas besoin de réflexion, le peular la langue politique. Mais on le sait déjà, toutes ces langues sont différentes et, en même temps, elles n’en sont qu’une : la voix d’Alseny, sa voie.
Une production radiophonique originale réalisée par Alseny Diallo et Irene Aurora Paci (43', 2024)
Le 28 novembre 2024, Monsieur Alseny Diallo a obtenu le statut de réfugié. Cette reconnaissance marque la fin d’une longue procédure entamée en mars 2023. Après un premier refus de l’OFPRA, il a dû faire appel devant la CNDA (Commission Nationale du Droit d’Asile), où il a été entendu une dernière fois le 7 novembre.
Aujourd’hui, vendredi 6 décembre 2024, dans le cadre de la journée d’étude « La prise en soin des personnes exilées. Médiation transculturelle et enjeux de l’interprétariat », proposée par la Ville de Brest, nous écoutons ensemble son parcours. Et nous célébrons une justice rare — mais encore possible.
Nous fêtons un tournant dans la vie d’Alseny : un tournant qui nous concerne toutes et tous, en tant que part de la société civile, en tant qu’habitant-e de ce pays.
La libération de la parole passe par son partage. Alseny se raconte : il choisit avec soin et cadence ses mots, des fois il préfère répondre à des questions et des fois se livre spontanément dans un espace libre de confiance. Nous nous ajustons rencontre après rencontre. On se donne rendez-vous à Brest, puis on se retrouve à Plouguerneau, et on redécouvre les langues sous-jacentes : le français est « la langue de la maison », le soussa la langue qui n’a pas besoin de réflexion, le peular la langue politique. Mais on le sait déjà, toutes ces langues sont différentes et, en même temps, elles n’en sont qu’une : la voix d’Alseny, sa voie.
Une production radiophonique originale réalisée par Alseny Diallo et Irene Aurora Paci (43', 2024)


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