
C'est triste les guerres
Joséphine avait 6 ans en 1939 et habitait à Kerougoun, Plouguerneau
« C'est triste les guerres »
La vie de Joséphine Talec n’a pas été simple. Un accident emporte son père en 1944, la laissant seule avec son frère et sa mère. Dans sa famille, le traumatisme de la Grande Guerre est dans les mémoires et amplifie la peur vis à vis des Allemands. Malgré la dureté de la vie, Josephine grandit. Elle raconte les êtres et les actions d’importance : sa grand-mère, l’entraide avec les réfugiés, un peu de la vie de ceux qui ont résisté, et la réconciliation à laquelle le jumelage de Plouguerneau a contribué.
Nos chemins de Liberté est un documentaire porté par la Mairie de Plouguerneau (Finistère) et sa médiathèque, pour révéler les récits de vie de ses plus anciens habitants : celles et ceux qui ont vécu la seconde guerre mondiale, la libération puis la construction d'un jumelage avec une ville allemande.
Chaque témoignage, collecté par un collectif d'habitants, fait ensuite l’objet d’un podcast, ainsi que d’un portrait photographique, réalisé dans un lieu emblématique de la commune, évoqué en entretien.
___
Citation
« Entre Lilia et Perroz
Entre une descente et une montée
C’est là qu’il y a la ferme de Josephine
Si on lève les yeux
Au-dessus des talus
On sent la mer
C’est la petite baie de Keridaouen
Quand on arrive dans la petite maison avec Yvon son fils
Josephine s’est endormie
On s’installe et Joséphine se réveille et reprend ses esprits
La vie de Joséphine n’a pas été simple
Le goémon qui ne rapporte rien
La ferme qui nourrit à peine la famille
Et le père qui part travailler à la DP de Brest
Et là le père meurt d’un accident de travail
Mort pendant la guerre mais pas de la guerre
Pour Joséphine c’est pas de chance
Elle aurait pu être pupille et faire des études
C’est triste les guerres
Là il a fallu rester à la ferme
Pour aider au travail
Pour aider une mère esseulée
Dans ce quartier de Kerougoun
Les allemands sont pas trop là
Ils sont là-bas
Du côté de l'Île Derc'h
On les sent par les restrictions
Dans les déplacements
Dans la nourriture
Avec la présence des réfugiés aussi
Et puis les réquisitions et les bombardements à la fin
Alors Josephine a un peu de colère
De la peur aussi liée aux bombardements
Qui restera toujours
Quand les avions passent
Alors à la fin de la guerre, à Lilia, on a fêté ça
Et après, bien plus tard, malgré ces souvenirs,
Josephine pardonnera
C’est une autre vie
D’autres rencontres
Avec les Allemands "
Thomas Troadec, sociologue et réalisateur, agence Catalpa
Nos chemins de Liberté : un projet porté par la Mairie de Plouguerneau avec sa médiathèque « Les trésors de Tolente »
-
Équipe municipale, coordinatrice du projet
Yannig Robin, maire de Plouguerneau, Frédéric Moritz, chargé des archives de la mairie et Christine Legal, chef de service Lecture publique, responsable de la médiathèque et du projet Nos chemins de Liberté
-
Équipe bénévole en charge des entretiens avec les habitants
Christine Legal, Yannig Robin, Christophe Jacq, Léane Kervella, Cannelle Duniau et Emile Verdier
pour les entretiens en langue bretonne : Yannig Robin et Soazig Daniellou
et pour assister dans les photographies : Nastasja Terrom
__
-
Conception et réalisation : agence Catalpa - création documentaire et communication
Réalisation, entretiens, podcasts, photographies : Thomas Troadec
Graphisme : Stéphanie Plateau
Musique : Alexandre Varlet
Coordination, communication : Géraldine Genin
« C'est triste les guerres »
La vie de Joséphine Talec n’a pas été simple. Un accident emporte son père en 1944, la laissant seule avec son frère et sa mère. Dans sa famille, le traumatisme de la Grande Guerre est dans les mémoires et amplifie la peur vis à vis des Allemands. Malgré la dureté de la vie, Josephine grandit. Elle raconte les êtres et les actions d’importance : sa grand-mère, l’entraide avec les réfugiés, un peu de la vie de ceux qui ont résisté, et la réconciliation à laquelle le jumelage de Plouguerneau a contribué.
Nos chemins de Liberté est un documentaire porté par la Mairie de Plouguerneau (Finistère) et sa médiathèque, pour révéler les récits de vie de ses plus anciens habitants : celles et ceux qui ont vécu la seconde guerre mondiale, la libération puis la construction d'un jumelage avec une ville allemande.
Chaque témoignage, collecté par un collectif d'habitants, fait ensuite l’objet d’un podcast, ainsi que d’un portrait photographique, réalisé dans un lieu emblématique de la commune, évoqué en entretien.
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Citation
« Entre Lilia et Perroz
Entre une descente et une montée
C’est là qu’il y a la ferme de Josephine
Si on lève les yeux
Au-dessus des talus
On sent la mer
C’est la petite baie de Keridaouen
Quand on arrive dans la petite maison avec Yvon son fils
Josephine s’est endormie
On s’installe et Joséphine se réveille et reprend ses esprits
La vie de Joséphine n’a pas été simple
Le goémon qui ne rapporte rien
La ferme qui nourrit à peine la famille
Et le père qui part travailler à la DP de Brest
Et là le père meurt d’un accident de travail
Mort pendant la guerre mais pas de la guerre
Pour Joséphine c’est pas de chance
Elle aurait pu être pupille et faire des études
C’est triste les guerres
Là il a fallu rester à la ferme
Pour aider au travail
Pour aider une mère esseulée
Dans ce quartier de Kerougoun
Les allemands sont pas trop là
Ils sont là-bas
Du côté de l'Île Derc'h
On les sent par les restrictions
Dans les déplacements
Dans la nourriture
Avec la présence des réfugiés aussi
Et puis les réquisitions et les bombardements à la fin
Alors Josephine a un peu de colère
De la peur aussi liée aux bombardements
Qui restera toujours
Quand les avions passent
Alors à la fin de la guerre, à Lilia, on a fêté ça
Et après, bien plus tard, malgré ces souvenirs,
Josephine pardonnera
C’est une autre vie
D’autres rencontres
Avec les Allemands "Thomas Troadec, sociologue et réalisateur, agence Catalpa
Nos chemins de Liberté : un projet porté par la Mairie de Plouguerneau avec sa médiathèque « Les trésors de Tolente »
- Équipe municipale, coordinatrice du projet
Yannig Robin, maire de Plouguerneau, Frédéric Moritz, chargé des archives de la mairie et Christine Legal, chef de service Lecture publique, responsable de la médiathèque et du projet Nos chemins de Liberté
- Équipe bénévole en charge des entretiens avec les habitants
Christine Legal, Yannig Robin, Christophe Jacq, Léane Kervella, Cannelle Duniau et Emile Verdier
pour les entretiens en langue bretonne : Yannig Robin et Soazig Daniellou
et pour assister dans les photographies : Nastasja Terrom
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- Conception et réalisation : agence Catalpa - création documentaire et communication
Réalisation, entretiens, podcasts, photographies : Thomas Troadec
Graphisme : Stéphanie Plateau
Musique : Alexandre Varlet
Coordination, communication : Géraldine Genin


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