Chronique judiciaire : les ripailleurs d’humanité
15e Festival de la radio et de l'écoute Longueur d'ondes
Une rencontre conduite par Emmanuel Laurentin, et qui transpire de toute la sagesse construite dans leur expérience de témoins.
« Nous, chroniqueurs judiciaires, sommes des ripailleurs d’humanité. »
Pascale Robert-Diard, Stéphane Durand-Souffland, Patricia Tourancheau et Christian Bindner étaient réunis pendant le 15e festival Longueur d’ondes pour parler de leur métier, de cette position qui fait le lien entre les procès brûlants et le public des citoyens, lecteurs, auditeurs qui n’y assistent pas.
L’univers impitoyable de la justice est de ceux qui vous pénètrent dans la chair et dans l’imaginaire – aucun des invités n’a échappé au sort d’écrire un livre à partir de son expérience. On le sent lorsqu’on les écoute, inévitablement envahis par l’empathie : on ne sort pas indemne d’un tribunal, on ne sort pas indemne de vivre à travers eux cette intensité judiciaire.
Ils dépeignent avec beaucoup d’humanité, de justesse mais aussi de poésie le monde dramaturgique des procès, l’envers des décors, la suprématie du doute, le rapport au métier et aux autres professionnels, les mille façons possibles d’appréhender et de raconter « ce qui se dit, ce qui se voit et ce qui se tait » dans le prétoire.
Une rencontre conduite par Emmanuel Laurentin, et qui transpire de toute la sagesse construite dans leur expérience de témoins.
« Nous, chroniqueurs judiciaires, sommes des ripailleurs d’humanité. »
Pascale Robert-Diard, Stéphane Durand-Souffland, Patricia Tourancheau et Christian Bindner étaient réunis pendant le 15e festival Longueur d’ondes pour parler de leur métier, de cette position qui fait le lien entre les procès brûlants et le public des citoyens, lecteurs, auditeurs qui n’y assistent pas.
L’univers impitoyable de la justice est de ceux qui vous pénètrent dans la chair et dans l’imaginaire – aucun des invités n’a échappé au sort d’écrire un livre à partir de son expérience. On le sent lorsqu’on les écoute, inévitablement envahis par l’empathie : on ne sort pas indemne d’un tribunal, on ne sort pas indemne de vivre à travers eux cette intensité judiciaire.
Ils dépeignent avec beaucoup d’humanité, de justesse mais aussi de poésie le monde dramaturgique des procès, l’envers des décors, la suprématie du doute, le rapport au métier et aux autres professionnels, les mille façons possibles d’appréhender et de raconter « ce qui se dit, ce qui se voit et ce qui se tait » dans le prétoire.
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