Dans l'abondance du vide : entretien avec Davide Napoli

Écrivain et plasticien, Davide Napoli est également enseignant en Arts Plastiques à  l’École des Arts de la Sorbonne et professeur de Méthodologies et techniques du contemporain, à l’Ecole des Beaux-Arts de Palerme. Il explore les formes performantes du geste de la pensée, du dessin et de l’écriture, qu’il tente de réunir, de fusionner, de relier, grâce à une recherche poétique sur le vide, sur le temps, sur le fantôme, sur la videsse, vitesse du vide, sur l’altérité, sur le plastémique, sur les échos de l’inconscient. Depuis 2002 il travaille avec la danse contemporaine, la compagnie les Gens d’Uterpan, la chorégraphe et danseuse Isabelle Maurel, la chorégraphe et danseuse Luigia Riva et la comédienne et danseuse Géraldine Hilaire. Il a un travail de création avec la musique contemporaine avec les compositeurs Jean Yves Bosseur et Alexandre Gherban. Il a inventé et mis en scène de nombreuses performances dans divers lieux, entre autre les residences performatives transculturelles « Chantons aux vaches », Châteauroux/Migné où il a performé avec l’artiste réalisatrice et photographe Elodie Lachaud et avec l’artiste du taichi Bonnie Tchien, et a récemment publié Le lapsus de l’ombre, et Les Ombres du vide, deux recueils de poésie parus en 2020 et 2021. Je le reçois aujourd’hui pour qu’il évoque ce lien qu’il tente à travers sa pensée et son œuvre, entre le discours et sa représentation, cette sorte de manière de donner à voir ce que l’on dit, donc ce que l’on est, et d’ouvrir un espace de liberté. Aujourd’hui il collabore avec les Éditions Transignum. Il est venu évoquer son travail de poète et de plasticien autour du vide, où il puise son inspiration et dont il tente de faire émerger la fertilité.