Tout au long du temps de Pâques nous allons parcourir le livre des Actes des Apôtres. Depuis le récit de l’Ascension jusqu’à la captivité de Paul à Rome, nous allons suivre la vie des premières communautés chrétiennes et la formidable expansion missionnaire, depuis Jérusalem jusqu’à l’ensemble du bassin méditerranéen. Les disciples, remplis de l’Esprit Saint, vont porter la Bonne Nouvelle du salut avec confiance et assurance. Après s’être enfermés le soir de la résurrection par peur de subir le même sort que leur maître, les voici qui annoncent ouvertement Jésus-Christ.
Cette assurance qui les pousse à agir ouvertement est caractéristique des disciples dans le livre des Actes ; elle est désignée par le terme grec de parrhèsia, qui signifie la confiance et cette liberté profonde avec laquelle ils agissent et parlent de leur foi. Désormais, les disciples n’ont plus peur de témoigner. Ils savent qu’ils rencontreront de l’hostilité et même des persécutions, et pourtant, dans les épreuves mêmes, ils ne perdent pas leur joie et leur confiance. Ceux qui veulent les faire taire ont compris qu’ils ne parviendront pas à les réduire au silence, que rien ni personne ne peut arrêter la Parole de Dieu.
Si la « parrhèsia » est caractéristique des premières générations chrétiennes, elle demeure d’actualité pour toutes les générations. Paul en dévoile la source lorsqu’il proclame « qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » Il sait que désormais, la puissance de la résurrection poursuivra son œuvre jusqu’aux extrémités de la terre. La « parrhèsia » n’a rien d’une forme d’arrogance qui imposerait une manière de penser et d’agir, elle ne se soucie pas de l’efficacité ni du jugement des autres ni de l’indifférence. Elle est au service d’un message qui dépasse ceux qui l’annoncent. Elle est caractéristique de l’attitude même de Jésus qui parle ouvertement (c’est le même terme) à ses disciples.
Si la « parrhèsia » est caractéristique des premières générations chrétiennes, elle demeure d’actualité pour toutes les générations. Paul en dévoile la source lorsqu’il proclame « qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » Il sait que désormais, la puissance de la résurrection poursuivra son œuvre jusqu’aux extrémités de la terre. La « parrhèsia » n’a rien d’une forme d’arrogance qui imposerait une manière de penser et d’agir, elle ne se soucie pas de l’efficacité ni du jugement des autres ni de l’indifférence. Elle est au service d’un message qui dépasse ceux qui l’annoncent. Elle est caractéristique de l’attitude même de Jésus qui parle ouvertement (c’est le même terme) à ses disciples.
C’est en osant témoigner que l’on peut faire l’expérience de l’Esprit Saint à l’œuvre dans la mission d’évangélisation. L’Esprit qui prépare le cœur de ceux vers lesquels nous sommes envoyés, et qui inspire notre intelligence pour trouver les paroles et les actes qui rendent compte du Christ ressuscité. Nous découvrons ainsi que, par notre baptême, nous pouvons aussi témoigner avec assurance et confiance. Le Seigneur compte sur nous en ce temps de Pâques pour que la Bonne Nouvelle poursuivre sa route et progresse dans tous les cœurs.
Père Olivier Lebouteux.
