
#E3 – Des nœuds, des liens, des plis pour les visiteurs du noir - Atelier 4
Alain Fleischer est un « méca-gicien » – ou un « magi-canicien » de l’image ?
Dans ce 3e épisode, le visiteur découvre que la photographie selon Fleischer, vit, bouge, palpite, libère du sens et de la forme. A ce titre, on pourrait dire avec une joie enfantine, que Fleischer, en admirateur probable de James Joyce, est un « méca-gicien » – ou un « magi-canicien » de l’image.
Le visiteur du noir entre alors dans une suite de salles plongés dans le noir, en tête à tête avec une multitude d’œuvres et d’installations, plus ou moins monumentales, plus ou moins chargées en émotions et en souvenirs, Bout à bout, Autoportraits sous le masque, La vague gelée et le Golem, puis L’homme dans les draps, qui se présentent sous la forme de trois petites projections, au rythme décalé, dialoguent ainsi avec les séries photographiques Les hommes dans les draps, Le nu dans les draps, Nuit des visages, Les rayogrammes, et Plis et replis. Un ensemble qui rend aussi, par détour, hommage aux précurseurs de la photographie artistique expérimentale du début du XXe siècle, parmi lesquels Man Ray et László Moholy-Nagy.
Entre révélation et effacement, l’œuvre, La nuit des images montre des portraits photographiques projetés de nuit dans des sites romanesques, tandis que Le regard des morts, réalisée et montrée en 1998 pour la célébration du 80ème anniversaire de l’Armistice de 1918, à Arras fait réapparaitre des centaines de regards de soldats disparus pendant la Grande Guerre.
Dans ce 3e épisode, le visiteur découvre que la photographie selon Fleischer, vit, bouge, palpite, libère du sens et de la forme. A ce titre, on pourrait dire avec une joie enfantine, que Fleischer, en admirateur probable de James Joyce, est un « méca-gicien » – ou un « magi-canicien » de l’image.
Le visiteur du noir entre alors dans une suite de salles plongés dans le noir, en tête à tête avec une multitude d’œuvres et d’installations, plus ou moins monumentales, plus ou moins chargées en émotions et en souvenirs, Bout à bout, Autoportraits sous le masque, La vague gelée et le Golem, puis L’homme dans les draps, qui se présentent sous la forme de trois petites projections, au rythme décalé, dialoguent ainsi avec les séries photographiques Les hommes dans les draps, Le nu dans les draps, Nuit des visages, Les rayogrammes, et Plis et replis. Un ensemble qui rend aussi, par détour, hommage aux précurseurs de la photographie artistique expérimentale du début du XXe siècle, parmi lesquels Man Ray et László Moholy-Nagy.
Entre révélation et effacement, l’œuvre, La nuit des images montre des portraits photographiques projetés de nuit dans des sites romanesques, tandis que Le regard des morts, réalisée et montrée en 1998 pour la célébration du 80ème anniversaire de l’Armistice de 1918, à Arras fait réapparaitre des centaines de regards de soldats disparus pendant la Grande Guerre.


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