
Entre-la
d’Hélène Pepin - Pépin Paysages - L'Oseraie du Possible vannerie - Kim Cao Artiste (France)
Dans un milieu urbain, se forme une spirale hors du temps. Le jardin souhaite emporter les curieux dans différents univers, avec des lieux qui leur rappellent d'où ils viennent, qui ils sont et où ils iront. "Surprenantes perspectives" est repris sur sa forme et sur son fond.
Quelles perspectives souhaitons-nous pour notre cadre de vie ? Toutes les dimensions sont là, dans l’espace et le temps pour y trouver de nouvelles ouvertures sur l’avenir du monde vivant.
Un point de fuite appelle le public dans un sous-bois. Le feuillage est de plus en plus petit, rappelant les horizons bleutés liés à la perspective aérienne. Puis les visiteurs sont sous les ombres d’entrelacs végétales, valsons entre les lianes tout en étant ancrés dans le sol par les racines. Puis ils entrent dans un tunnel, où le végétal semble avoir été tressé par des êtres vivants.
D’étranges formes se dessinent par l’apparition de nids, cocons et toiles. Des trous noirs, puis des trous de verre ouvrent sur la ville, furtivement. L’univers se rapetisse, pour entrer dans le jardin « mère », dans un dôme (terre) face à la matrice parfaite de la nature : l’arbre, qui relie le ciel et la terre. On l’aperçoit aussi par son reflet dans l’eau, il trace ses ramifications dans le sol.
C’est la perspective sur le jardin d’Eden. Et alors, par une brèche, les visiteurs sortent progressivement vers la ville, encore une autre ouverture vers un point de fuite.
ASPECTS ÉCO RESPONSABLE
Les espèces végétales sont sélectionnées pour résister à la sécheresse. L’équipe porte une attention sur l’économie de l’eau. Le plan d’eau est orienté au nord, à l’ombre de l’arbre du dôme.
Le jardin a pour objectif de rester sur le site, ou d’être installé dans un espace public afin de faire partager cet univers parallèle. Il est construit avec des matériaux de préférence locaux et biodégradables ne laissant aucune trace (bambous, osiers provenant des Alpes Maritimes Var, Hautes-Alpes).
L’équipe créatrice souhaite particulièrement que les structures en osier, servent pour les citoyens curieux dans des jardins publics, comme espace « Entre-là ». Si le jardin n’a pas vocation à rester ans le lieux, les structures sont conçues pour être déplaçables.
Lors de la déconstruction du jardin, les plantes seront soit réutilisées pour d’autres projets ou pour des associations locales. D’autres éléments tels que le broyat pourront être réutilisés pour les paillis des massifs des jardins de communes environnantes.
Les éléments non biodégradables seront réutilisés pour des jardins et projets associatifs : les fers pour des pergolas, parpaings pour des chantiers de construction limitrophes, la bâche à bassin pour une mare au jardin collectif.
Dans un milieu urbain, se forme une spirale hors du temps. Le jardin souhaite emporter les curieux dans différents univers, avec des lieux qui leur rappellent d'où ils viennent, qui ils sont et où ils iront. "Surprenantes perspectives" est repris sur sa forme et sur son fond.
Quelles perspectives souhaitons-nous pour notre cadre de vie ? Toutes les dimensions sont là, dans l’espace et le temps pour y trouver de nouvelles ouvertures sur l’avenir du monde vivant.
Un point de fuite appelle le public dans un sous-bois. Le feuillage est de plus en plus petit, rappelant les horizons bleutés liés à la perspective aérienne. Puis les visiteurs sont sous les ombres d’entrelacs végétales, valsons entre les lianes tout en étant ancrés dans le sol par les racines. Puis ils entrent dans un tunnel, où le végétal semble avoir été tressé par des êtres vivants.
D’étranges formes se dessinent par l’apparition de nids, cocons et toiles. Des trous noirs, puis des trous de verre ouvrent sur la ville, furtivement. L’univers se rapetisse, pour entrer dans le jardin « mère », dans un dôme (terre) face à la matrice parfaite de la nature : l’arbre, qui relie le ciel et la terre. On l’aperçoit aussi par son reflet dans l’eau, il trace ses ramifications dans le sol.
C’est la perspective sur le jardin d’Eden. Et alors, par une brèche, les visiteurs sortent progressivement vers la ville, encore une autre ouverture vers un point de fuite.
ASPECTS ÉCO RESPONSABLE
Les espèces végétales sont sélectionnées pour résister à la sécheresse. L’équipe porte une attention sur l’économie de l’eau. Le plan d’eau est orienté au nord, à l’ombre de l’arbre du dôme.
Le jardin a pour objectif de rester sur le site, ou d’être installé dans un espace public afin de faire partager cet univers parallèle. Il est construit avec des matériaux de préférence locaux et biodégradables ne laissant aucune trace (bambous, osiers provenant des Alpes Maritimes Var, Hautes-Alpes).
L’équipe créatrice souhaite particulièrement que les structures en osier, servent pour les citoyens curieux dans des jardins publics, comme espace « Entre-là ». Si le jardin n’a pas vocation à rester ans le lieux, les structures sont conçues pour être déplaçables.
Lors de la déconstruction du jardin, les plantes seront soit réutilisées pour d’autres projets ou pour des associations locales. D’autres éléments tels que le broyat pourront être réutilisés pour les paillis des massifs des jardins de communes environnantes.
Les éléments non biodégradables seront réutilisés pour des jardins et projets associatifs : les fers pour des pergolas, parpaings pour des chantiers de construction limitrophes, la bâche à bassin pour une mare au jardin collectif.


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