[ Entre nous ] La compagnie KMK
avec Véronique Pény, directrice artistique de la compagnie
Sur le site de la compagnie on peut y lire que les projets de KMK scrutent notre quotidien, notre manière d’être au monde et les espaces que nous fabriquons. Et justement, d’espaces il va être question puisque le spectacle qui nous intéresse aujourd’hui est en quelque sorte une installation architecturale, un espace dans lequel nous allons être amené à déambuler, chacun et chacune équipé·e d’un casque. KMK cultive un art de l’expérience, pour reprendre la citation, où le spectateur est placé dans une situation particulière. KMK convoque dans ses créations différentes disciplines qui se répondent, notamment les arts visuels, la performance, la création sonore, la danse et la littérature.
Dans Espérance de ville, Véronique Pény a trouvé son inspiration dans sa propre expérience, sa propre vie ou sa propre ville. Elle nous dit d’elle-même qu’elle a probablement passé le cap de la moitié de son espérance de vie. Dans la ville où elle a grandit, elle a vu des bulldozers mettre à néant les murs de son ancien collège, détruisant au passage les vestiges de ses souvenirs. Dès lors un nouveau collège s’est construit, à l’architecture et aux techniques de construction contemporaines. Établissement dans lequel Véronique a scolarisé sa propre fille, qui elle même y laissera de bons et de moins bons souvenirs.
Alors avec le temps qui passe, le cycle de la vie, les recommencements, les répétitions, elle a interrogé l’espérance de vie et donc l’espérance de ville. Cette expression valise, qui rassemble vie et ville, l’individu et le collectif, le sensible et le concret, le vivant et le bâti, crée en quelque sorte un pont entre le passé et le futur. Les grandes questions posées ici ne sont autres que : Comment exprimer notre place sur la ligne du temps ? Qui vivait là avant nous ? De qui serons-nous les ancêtres ?
Le spectacle est pensé pour la rue, l’espace public, urbain, sur lequel viendront se dessiner au trait de craie les cloisons d’une maison et des sortes de portes construites de bois pour passer d’une salle à une autre, d’une époque à une autre, mais je vais déjà trop loin et je vais préférer laisser s’exprimer mon invitée du jour Véronique Pény, directrice artistique de la compagnie KMK.
Bonjour Véronique, comment vas-tu ?
Sur le site de la compagnie on peut y lire que les projets de KMK scrutent notre quotidien, notre manière d’être au monde et les espaces que nous fabriquons. Et justement, d’espaces il va être question puisque le spectacle qui nous intéresse aujourd’hui est en quelque sorte une installation architecturale, un espace dans lequel nous allons être amené à déambuler, chacun et chacune équipé·e d’un casque. KMK cultive un art de l’expérience, pour reprendre la citation, où le spectateur est placé dans une situation particulière. KMK convoque dans ses créations différentes disciplines qui se répondent, notamment les arts visuels, la performance, la création sonore, la danse et la littérature.
Dans Espérance de ville, Véronique Pény a trouvé son inspiration dans sa propre expérience, sa propre vie ou sa propre ville. Elle nous dit d’elle-même qu’elle a probablement passé le cap de la moitié de son espérance de vie. Dans la ville où elle a grandit, elle a vu des bulldozers mettre à néant les murs de son ancien collège, détruisant au passage les vestiges de ses souvenirs. Dès lors un nouveau collège s’est construit, à l’architecture et aux techniques de construction contemporaines. Établissement dans lequel Véronique a scolarisé sa propre fille, qui elle même y laissera de bons et de moins bons souvenirs.
Alors avec le temps qui passe, le cycle de la vie, les recommencements, les répétitions, elle a interrogé l’espérance de vie et donc l’espérance de ville. Cette expression valise, qui rassemble vie et ville, l’individu et le collectif, le sensible et le concret, le vivant et le bâti, crée en quelque sorte un pont entre le passé et le futur. Les grandes questions posées ici ne sont autres que : Comment exprimer notre place sur la ligne du temps ? Qui vivait là avant nous ? De qui serons-nous les ancêtres ?
Le spectacle est pensé pour la rue, l’espace public, urbain, sur lequel viendront se dessiner au trait de craie les cloisons d’une maison et des sortes de portes construites de bois pour passer d’une salle à une autre, d’une époque à une autre, mais je vais déjà trop loin et je vais préférer laisser s’exprimer mon invitée du jour Véronique Pény, directrice artistique de la compagnie KMK.
Bonjour Véronique, comment vas-tu ?
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