
[ Entre nous ] La compagnie Kumulus
Qui a tué mon père, d'après Édouard Louis
La compagnie Kumulus est une compagnie référence dans le milieu de la rue. On parle ici d’une petite vingtaine de création depuis le début des années 2000. De réalité crue et de sentiments à fleur de peau, c’est de cela dont il s’agit, peut-on lire sur le site de la compagnie.
Oui la compagnie œuvre principalement pour mettre en scène le réel, sans artifice, un concret qui vient frapper plein visage. Des sujets forts portés à la rue. Et une dimension politique aussi, au sens citoyen. À travers le geste, le mot et le son, la compagnie retranscrit des sujets de la vie quotidienne et de l’actualité mondiale : racisme, folie, exode… La scénographie et l’écriture s’articulent autour d’un paramètre théâtral majeur : l’espace public.
On l’a dit, l’espace public est clairement le terrain du jeu et de la parole. Très récemment, la compagnie est venue aux Turbulentes, il y a deux ans, pour y présenter le spectacle Fragile, mettant en scène des personnes qui tiraient derrière elles un monde qui brûle, en perte de sens. Ce monde, c’était des lits, des machines à laver, des chaises. Une déambulation aussi brute que brutale, dont certains et certaines d’entre vous se souviennent surement.
Je ne ferai pas la longue liste de l’ensemble des créations de la compagnie (pour cela je vous redirige sur le site kumulus.fr) et propose finalement que l’on s’intéresse à la raison de sa présence au Boulon, cette semaine, pour l’adaptation du texte d’Edouard Louis.
Qui a tué mon père. Un texte pour le moins coup de poing, à la manière d’un monologue qui vient donner la parole à une classe sociale oubliée, ignorée. Une œuvre poignante, un texte à dire, à lire, une œuvre pour le théâtre (et on vous dira pourquoi).
Pour ne citer qu’un extrait de l’auteur, je dirai :
Citation
Pour les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c’était vivre ou mourir.
Synopsis rapide : Un homme se rend dans l’appartement de son père et découvre, sur une chaise, un corps abîmé, celui d’une certaine classe ouvrière d’une région défavorisée de la France d’aujourd’hui. Il prend la parole et se remémore des épisodes de son enfance dans la tentative d’expliquer comment le corps de son père en est arrivé, encore jeune, à un tel délabrement.
Kumulus vient mettre au plateau une expression nue du monde d’en bas. Un texte dur et qui résonne sans espoir.
Mais la magie du plateau et du travail de la compagnie ne peut être que révélateur et viendra magnifier ce que le texte accuse … ou pas, ce sont des sujets à aborder dans cet épisode.
La compagnie Kumulus est une compagnie référence dans le milieu de la rue. On parle ici d’une petite vingtaine de création depuis le début des années 2000. De réalité crue et de sentiments à fleur de peau, c’est de cela dont il s’agit, peut-on lire sur le site de la compagnie.
Oui la compagnie œuvre principalement pour mettre en scène le réel, sans artifice, un concret qui vient frapper plein visage. Des sujets forts portés à la rue. Et une dimension politique aussi, au sens citoyen. À travers le geste, le mot et le son, la compagnie retranscrit des sujets de la vie quotidienne et de l’actualité mondiale : racisme, folie, exode… La scénographie et l’écriture s’articulent autour d’un paramètre théâtral majeur : l’espace public.
On l’a dit, l’espace public est clairement le terrain du jeu et de la parole. Très récemment, la compagnie est venue aux Turbulentes, il y a deux ans, pour y présenter le spectacle Fragile, mettant en scène des personnes qui tiraient derrière elles un monde qui brûle, en perte de sens. Ce monde, c’était des lits, des machines à laver, des chaises. Une déambulation aussi brute que brutale, dont certains et certaines d’entre vous se souviennent surement.
Je ne ferai pas la longue liste de l’ensemble des créations de la compagnie (pour cela je vous redirige sur le site kumulus.fr) et propose finalement que l’on s’intéresse à la raison de sa présence au Boulon, cette semaine, pour l’adaptation du texte d’Edouard Louis.
Qui a tué mon père. Un texte pour le moins coup de poing, à la manière d’un monologue qui vient donner la parole à une classe sociale oubliée, ignorée. Une œuvre poignante, un texte à dire, à lire, une œuvre pour le théâtre (et on vous dira pourquoi).
Pour ne citer qu’un extrait de l’auteur, je dirai :
CitationPour les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c’était vivre ou mourir.
Synopsis rapide : Un homme se rend dans l’appartement de son père et découvre, sur une chaise, un corps abîmé, celui d’une certaine classe ouvrière d’une région défavorisée de la France d’aujourd’hui. Il prend la parole et se remémore des épisodes de son enfance dans la tentative d’expliquer comment le corps de son père en est arrivé, encore jeune, à un tel délabrement.
Kumulus vient mettre au plateau une expression nue du monde d’en bas. Un texte dur et qui résonne sans espoir.
Mais la magie du plateau et du travail de la compagnie ne peut être que révélateur et viendra magnifier ce que le texte accuse … ou pas, ce sont des sujets à aborder dans cet épisode.


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