Esther Benbassa, historienne
"Je n'ai jamais dit à ma mère ce que je faisais ; elle ne savait pas que j'étais une intellectuelle"
Le parcours d'Esther Benbassa a commencé en Turquie, où elle est née en 1950 dans une famille judéo-espagnole ; elle grandit dans un quartier d'Istanbul où se mêlaient langues et religions. Chez elle, les parents parlent grec entre eux, judéo-espagnol avec leur fille ; elle apprend le turc à l'école maternelle , puis le français avec une professeure particulière arménienne, qui lui a également transmis son accent…
L'histoire se poursuit en Israël, où elle émigre avec sa mère en 1965, puis en France où elle vient poursuivre ses études, s'installe, et devient spécialiste de l'histoire des juifs de l'empire ottoman, et plus largement de l'histoire moderne et contemporaine des juifs.
C'est l'histoire d'une femme qui a dû faire face à la maladie mentale de sa mère, au décès tragique de son père. Qui s'est construite malgré ses parents ou grâce à eux — comment savoir ?. D'une femme qui a trois nationalités, parle quatre ou cinq langues. C'est l'histoire d'une personnalité qui en a*
* de la personnalité, bien sûr
Musique du générique : Frédi Loth
Titre de l'extrait de chanson finale - c'est un tire sépharade, en judéo-espagnol : A la una yo nací (À la une je suis né•e , à la deux j'ai grandi…). © Emilio Villalba & Sephardica.
Esther Banbassa aujourd'hui et, ci-dessous, ses parents le jour de leur mariage puis avec elle à différents âges.
"Ma mère était une femme très fière, très élégante"
Le parcours d'Esther Benbassa a commencé en Turquie, où elle est née en 1950 dans une famille judéo-espagnole ; elle grandit dans un quartier d'Istanbul où se mêlaient langues et religions. Chez elle, les parents parlent grec entre eux, judéo-espagnol avec leur fille ; elle apprend le turc à l'école maternelle , puis le français avec une professeure particulière arménienne, qui lui a également transmis son accent…
L'histoire se poursuit en Israël, où elle émigre avec sa mère en 1965, puis en France où elle vient poursuivre ses études, s'installe, et devient spécialiste de l'histoire des juifs de l'empire ottoman, et plus largement de l'histoire moderne et contemporaine des juifs.
C'est l'histoire d'une femme qui a dû faire face à la maladie mentale de sa mère, au décès tragique de son père. Qui s'est construite malgré ses parents ou grâce à eux — comment savoir ?. D'une femme qui a trois nationalités, parle quatre ou cinq langues. C'est l'histoire d'une personnalité qui en a*
* de la personnalité, bien sûr
Musique du générique : Frédi Loth
Titre de l'extrait de chanson finale - c'est un tire sépharade, en judéo-espagnol : A la una yo nací (À la une je suis né•e , à la deux j'ai grandi…). © Emilio Villalba & Sephardica.
Esther Banbassa aujourd'hui et, ci-dessous, ses parents le jour de leur mariage puis avec elle à différents âges.
"Ma mère était une femme très fière, très élégante"
Entretien réalisé au domicile d'Esther Benbassa le 21 juin 2024
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