Gabriel Léthal - Cours toujours
Lauréats de la météo du 13 novembre
Gabriel Léthal, prophète des laissés-pour-compte et barde de la ruralité , peint dans cette œuvre magistrale le tableau cru et sans fard des jeunes qui bravent quotidiennement le manque de ressources, les vestiaires gelés, et les survêtements usés jusqu'à la corde. Avec une plume aussi tranchante que tendre, il navigue habilement entre dérision et dénonciation, offrant à chaque strophe un éclat de vérité brute, un éclat d'humanité.
"Cours Toujours" résonne comme un cri du cœur, un appel à l'injustice du quotidien. La voix de Gabriel, tour à tour douce et acérée, s’élève au-dessus d’un ciel plombé de nuages, porteur d’une émotion intense et d’une gravité saisissante. Dans chaque note, chaque pause, il semble murmurer aux auditeurs : "Vous qui écoutez, souvenez-vous de ces jours, de ces hivers sans fin, de ce gris qui n'est plus seulement une couleur, mais un état d’esprit."
Derrière les mots, derrière les rimes qui semblent improvisées mais sont d’une justesse redoutable, c’est tout un monde qui s’éveille, un monde où l’ironie douce-amère se mêle au réalisme cinglant. Gabriel Léthal se dresse en porte-parole d'une jeunesse dont les préoccupations, aussi légères en apparence, dissimulent une sagesse, une lucidité poignante.
En somme, "Cours Toujours" n’est pas qu’une chanson : c’est un manifeste, un hymne, une ode aux cœurs endurcis par le froid mais toujours capables d'aimer. Gabriel Léthal y a insufflé une part d’eux même, et dans l’écho de chaque refrain, c’est un peu de notre propre adolescence qui refait surface, brutale et magnifique, à la fois douce et terriblement vraie.
Gabriel Léthal, prophète des laissés-pour-compte et barde de la ruralité , peint dans cette œuvre magistrale le tableau cru et sans fard des jeunes qui bravent quotidiennement le manque de ressources, les vestiaires gelés, et les survêtements usés jusqu'à la corde. Avec une plume aussi tranchante que tendre, il navigue habilement entre dérision et dénonciation, offrant à chaque strophe un éclat de vérité brute, un éclat d'humanité.
"Cours Toujours" résonne comme un cri du cœur, un appel à l'injustice du quotidien. La voix de Gabriel, tour à tour douce et acérée, s’élève au-dessus d’un ciel plombé de nuages, porteur d’une émotion intense et d’une gravité saisissante. Dans chaque note, chaque pause, il semble murmurer aux auditeurs : "Vous qui écoutez, souvenez-vous de ces jours, de ces hivers sans fin, de ce gris qui n'est plus seulement une couleur, mais un état d’esprit."
Derrière les mots, derrière les rimes qui semblent improvisées mais sont d’une justesse redoutable, c’est tout un monde qui s’éveille, un monde où l’ironie douce-amère se mêle au réalisme cinglant. Gabriel Léthal se dresse en porte-parole d'une jeunesse dont les préoccupations, aussi légères en apparence, dissimulent une sagesse, une lucidité poignante.
En somme, "Cours Toujours" n’est pas qu’une chanson : c’est un manifeste, un hymne, une ode aux cœurs endurcis par le froid mais toujours capables d'aimer. Gabriel Léthal y a insufflé une part d’eux même, et dans l’écho de chaque refrain, c’est un peu de notre propre adolescence qui refait surface, brutale et magnifique, à la fois douce et terriblement vraie.
Le matin, c’est toujours pareil,
Le ciel est gris, tout est sans soleil,
Comme hier, rien n’a changé,
Les nuages me disent qu’ c’est pas ma journée.
Au collège, y a plus d’chauffage
Cinq degrés en classe , putain j’ai la rage
Maman peut pas m’payer un manteau
J’ai mis 3 pulls, je suis un sumo
Des embellies, des embellies,
Elles atténuent tout, sauf ma dysenterie,
L’après midi , on a gymnastique
Et à mon survête , j’ai plus d’élastique
Vaut mieux pas, que j’ fasse le poirier
Ou mon falzar va m’tomber aux pieds
On verra qu’ mon slip est troué
Ça fait 18 mois qu’ j’en ai pas changé
Les gros nuages arrivent demain soir,
Et j’ai toujours pas fait mes devoirs,
Sept degrés, c’est pas assez,
Comme dirait ma prof de français
Les heures passent, les nuages sont lents,
j’ai toujours pas pris mes médicaments,
Je cherche un peu de réconfort,
mais j’ai l’haleine qui sent le roquefort.
Les températures montent, c’est bien,
c’est pas comme mes notes avec Mme Sapin
La météo c’est mieux qu’l ‘école
Au moins , y a pas trois heures de colle
Des embellies, des embellies,
Elles atténuent tout, sauf ma dysenterie,
L’après midi , on a gymnastique
Et à mon survête , j’ai plus d’élastique
Vaut mieux pas, que j’ fasse le poirier
Ou mon falzar va m’tomber aux pieds
On verra qu’ mon slip est troué
Ça fait 18 mois qu’ j’en ai pas changé
Quand la nuit tombe et que tout est gris,
J’voudrais vraiment partir d’ici
Huit degrés, ça craint vraiment,
Je veux du soleil , et une tarte au flan
Des embellies, des embellies,
Elles atténuent tout, sauf ma dysenterie
Et même le matin ET même le soir,
je rêve qu' les nuages restent et qu' j'ai plus d’ falzar .
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.