Genève Internationale 29/07/24 - Falah Sayed - MENA Right Group
Faisons état de la préoccupation des Rapporteurs spéciaux de l'ONU au sujet de la menace pesant sur l'État de droit aux Émirats arabes unis, notamment en ce qui concerne les nouvelles accusations dites de « terrorisme » portées contre 84 personnes issues de groupes de la société civile pour avoir appelé à des réformes démocratiques dans le pays.
Dans le contexte post verdict du jugement de ces dernières, Les autorités émiriennes ont récemment répondu aux experts de l'ONU sans aborder les violations identifiées et ont affirmé que les allégations étaient « prématurées » car les procédures étaient en cours à ce moment-là (au moment où nous enregistrions cet entretien).
Un événement parallèle avait été récemment organisé à cet effet, réunissant un panel d'experts, incluant des membres des familles de prisonniers actuels, d'anciens détenus et des avocats spécialisés en droits de l'homme. Tous ont examiné les développements actuels et les mesures pouvant être prises pour défendre l'État de droit.
Cependant, le verdict du jugement de la Cour suprême fédérale annoncé le 10 juillet dernier, a confirmé de longues peines d'emprisonnement et de la prison à perpétuité. Une personne a été acquittée. Vingt-quatre dossiers ont été jugés irrecevables sans précision du sort qui attendait les concernés.
Entretien avec Falah Sayed, en charge des droits humains à l’ONG MENA Right Group, pour qui, il est plus que jamais nécessaire de mettre en lumière ce qui se passe réellement dans le système judiciaire des Émirats arabes unis et le manque flagrant de véritables protections des droits de l'homme.
Faisons état de la préoccupation des Rapporteurs spéciaux de l'ONU au sujet de la menace pesant sur l'État de droit aux Émirats arabes unis, notamment en ce qui concerne les nouvelles accusations dites de « terrorisme » portées contre 84 personnes issues de groupes de la société civile pour avoir appelé à des réformes démocratiques dans le pays.
Dans le contexte post verdict du jugement de ces dernières, Les autorités émiriennes ont récemment répondu aux experts de l'ONU sans aborder les violations identifiées et ont affirmé que les allégations étaient « prématurées » car les procédures étaient en cours à ce moment-là (au moment où nous enregistrions cet entretien).
Un événement parallèle avait été récemment organisé à cet effet, réunissant un panel d'experts, incluant des membres des familles de prisonniers actuels, d'anciens détenus et des avocats spécialisés en droits de l'homme. Tous ont examiné les développements actuels et les mesures pouvant être prises pour défendre l'État de droit.
Cependant, le verdict du jugement de la Cour suprême fédérale annoncé le 10 juillet dernier, a confirmé de longues peines d'emprisonnement et de la prison à perpétuité. Une personne a été acquittée. Vingt-quatre dossiers ont été jugés irrecevables sans précision du sort qui attendait les concernés.
Entretien avec Falah Sayed, en charge des droits humains à l’ONG MENA Right Group, pour qui, il est plus que jamais nécessaire de mettre en lumière ce qui se passe réellement dans le système judiciaire des Émirats arabes unis et le manque flagrant de véritables protections des droits de l'homme.
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