JAZZ CLUB
EMISSION AUTOUR D'UN CONCERT DE JAZZ
Concert du saxophoniste Benny Golson en quintet en 2002 au Duc des Lombards à Paris.
Né à Philadelphie en 1929, Benny Golson baigne dans le jazz depuis son enfance. Très jeune, il se lie d'amitié avec Jimmy Heath, Red Rodney, Philly Joe Jones, John Coltrane…
C'est Arnett Cobb, premier saxophone ténor dans l'orchestre de Lionel Hampton, qui lui donne envie de devenir musicien professionnel. Après ses études à la prestigieuse Howard University, Benny Golson fait ses premiers pas dans l'orchestre de Bull Moose Jackson en 1951. C'est là qu'il rencontre le pianiste Tadd Dameron, un véritable mentor qui l'engage en 1953.
«J'ai beaucoup appris de Tadd Dameron sur la composition. J'en étais fan, et je jouais tous les soirs avec ce monsieur que j'admirais. Alors, le jeune fou que j'étais harcelait Tadd avec des millions de questions. Il y répondait avec bienveillance. Il m'a vraiment beaucoup aidé à mes débuts.»
Il rejoint ensuite les groupes de Lionel Hampton, Johnny Hodges, Earl Bostic, Dizzy Gillespie tout en développant ses talents de compositeurs. Sa carrière prend un véritable tournant en 1958 lorsqu'il devient l'un des pilliers des Jazz Messengers, le groupe d'Art Blakey. De 1959 à 1962, il co-dirige également le Jazztet avec le trompettiste Art Farmer.
On doit à Benny de nombreux standards du jazz : Whisper Not (1956), I remember Clifford (1957), Blue March (1958), Along Came Betty (1958), Killer Joe (1960)…
Véritable touche-à-tout, en quête permanente de nouveaux défis et projets, il compose également pour la télévision et le cinéma, s'investit dans l'enseignement… et interprète même son propre rôle dans le film Le Terminal de Steven Spielberg. Le personnage principal du film poursuit la collection d'autographes de son père, un passionné de jazz dont l'objectif était d'obtenir la signature de tous les musiciens présents sur la célèbre photographie “A Great Day in Harlem”. Il ne lui reste plus qu'à obtenir celle de Benny…
À l'époque où la photo à été prise, en 1958, Benny Golson jouait avec Dizzy Gillespie et n'avait pas encore atteint le statut de star.«Quand je suis arrivé, il y avait tous mes héros et je me suis dit : "Qu'est-ce que je fais ici ?" Personne ne savait qui était ce foutu Benny Golson! ». Benny Golson est aujourd'hui l'un des deux derniers survivants de cette photo, avec Sonny Rollins. L'un des derniers représentants de cet âge d'or du jazz… Malheureusement il nous a quitté en septembre dernier à New York à l'âge de 95 ans.
Concert du saxophoniste Benny Golson en quintet en 2002 au Duc des Lombards à Paris.
Né à Philadelphie en 1929, Benny Golson baigne dans le jazz depuis son enfance. Très jeune, il se lie d'amitié avec Jimmy Heath, Red Rodney, Philly Joe Jones, John Coltrane…
C'est Arnett Cobb, premier saxophone ténor dans l'orchestre de Lionel Hampton, qui lui donne envie de devenir musicien professionnel. Après ses études à la prestigieuse Howard University, Benny Golson fait ses premiers pas dans l'orchestre de Bull Moose Jackson en 1951. C'est là qu'il rencontre le pianiste Tadd Dameron, un véritable mentor qui l'engage en 1953.
«J'ai beaucoup appris de Tadd Dameron sur la composition. J'en étais fan, et je jouais tous les soirs avec ce monsieur que j'admirais. Alors, le jeune fou que j'étais harcelait Tadd avec des millions de questions. Il y répondait avec bienveillance. Il m'a vraiment beaucoup aidé à mes débuts.»
Il rejoint ensuite les groupes de Lionel Hampton, Johnny Hodges, Earl Bostic, Dizzy Gillespie tout en développant ses talents de compositeurs. Sa carrière prend un véritable tournant en 1958 lorsqu'il devient l'un des pilliers des Jazz Messengers, le groupe d'Art Blakey. De 1959 à 1962, il co-dirige également le Jazztet avec le trompettiste Art Farmer.
On doit à Benny de nombreux standards du jazz : Whisper Not (1956), I remember Clifford (1957), Blue March (1958), Along Came Betty (1958), Killer Joe (1960)…
Véritable touche-à-tout, en quête permanente de nouveaux défis et projets, il compose également pour la télévision et le cinéma, s'investit dans l'enseignement… et interprète même son propre rôle dans le film Le Terminal de Steven Spielberg. Le personnage principal du film poursuit la collection d'autographes de son père, un passionné de jazz dont l'objectif était d'obtenir la signature de tous les musiciens présents sur la célèbre photographie “A Great Day in Harlem”. Il ne lui reste plus qu'à obtenir celle de Benny…
À l'époque où la photo à été prise, en 1958, Benny Golson jouait avec Dizzy Gillespie et n'avait pas encore atteint le statut de star.«Quand je suis arrivé, il y avait tous mes héros et je me suis dit : "Qu'est-ce que je fais ici ?" Personne ne savait qui était ce foutu Benny Golson! ». Benny Golson est aujourd'hui l'un des deux derniers survivants de cette photo, avec Sonny Rollins. L'un des derniers représentants de cet âge d'or du jazz… Malheureusement il nous a quitté en septembre dernier à New York à l'âge de 95 ans.
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