La fiancée sur la colline (Angleterre) / Habibi - Tamino (cover)

Juliette Dargand 00:02
Je suis Juliette Dargand. Depuis toute petite, j'aime écrire des histoires originales. Je suis aussi musicienne et chanteuse. J'ai imaginé 25 histoires de fantômes, de créatures ou rencontres paranormales. Elles sont basées sur des légendes urbaines ou des faits réels. Souvent dans des lieux emblématiques ou très chargés spirituellement. Je vais vous emmener tout autour du monde, en immersion dans d'autres réalités, en mots et en musique. Alors installez vous confortablement et suivez moi pour découvrir mes rencontres surnaturelles.

Juliette Dargand 00:45
Vous écoutez Rencontres surnaturelles de Juliette Dargand - Episode 1 : la fiancée sur la colline.

Juliette Dargand 00:58
 Tout au long des âges et partout dans le monde, de nombreux témoignages de personnes ayant croisé la route d'une Dame blanche ont été recensés. Les témoignages, même s'ils sont signalés dans des endroits ou temporalités différentes, se ressemblent tous pourtant énormément. Il semble que pour croiser ce type d'apparition, de spectres dirons-nous, il faille rassembler plusieurs conditions : rouler de nuit sur une portion de route isolée, dans des conditions météorologiques pas forcément idéales : brouillard, pluie, neige. Même si la rencontre est angoissante, voire terrifiante, elle part souvent d'une bonne intention du côté de l'esprit.

Juliette Dargand 01:47
Prévenir d'un danger, éviter que d'autres ne trouvent une mort prématurée au détour d'un virage particulièrement dangereux ou à l'occasion d'un obstacle non identifié pouvant causer un accident fatal. Bien souvent, la Dame Blanche, enfin l'esprit qui se manifeste ainsi, a lui même perdu la vie au même endroit. Dans notre histoire du jour. Malheureusement, Notre Dame Blanche, en quête d'un amour perdu à jamais, a marqué la destinée d'un certain Brian Ashford. Au détour d'une petite route de la campagne anglaise.

Juliette Dargand 02:34
Brian, jeune médecin de 30 ans, venait tout juste de s'installer dans la ville de Chatham, dans le Kent. En temps normal, il n'aurait jamais choisi de partir habiter à la campagne, mais il avait vécu une histoire d'amour assez tragique récemment, qu'il avait bien du mal à oublier. Sa fiancée Kate, dont il était éperdument amoureux, avait péri dans un accident de la route seulement quelques jours avant leur mariage. Ils s'étaient rencontrés sur les bancs du lycée et ne s'étaient plus jamais quittés depuis. Il avait emménagé dans une jolie petite maison de la banlieue ouest de Londres, qu'ils avaient acheté ensemble. Brian avait obtenu son diplôme peu de temps avant son mariage et le jour de l'accident, il attendait sa bien aimée avec impatience pour fêter sa réussite. Il avait prévu d'aller fêter ça avec tous leurs amis au pub. En plein mois de décembre, la voiture de Kate avait glissé sur une plaque de verglas et avait fini sa course dans un arbre, tuant sa passagère sur le coup.

Juliette Dargand 03:53
Un an après la mort de Kate, Brian était toujours hanté par son souvenir. Il avait décidé de tout abandonner et de recommencer sa vie ailleurs. Un nouveau départ.

Juliette Dargand 04:16
Une petite annonce publiée par la mairie de Chatham dans le Kent, à 50 kilomètres de Londres, avait attiré son attention. La petite ville, connue dans son histoire pour ses chantiers maritimes, cherchait à attirer plusieurs médecins. La ville offrait un cabinet flambant neuf, un loyer plus qu'abordable, une aide à l'installation et un logement de fonction offert pendant cinq ans. Une jolie petite maison sur les hauteurs de Blue Bell Hill, un lieu touristique et pittoresque à deux pas de Chatham. Idéal pour reprendre goût à la vie ! Brian n'avait pas réfléchi très longtemps avant de sauter le pas.

Juliette Dargand 05:02
Au début, tout se passa très bien. Il était tellement occupé qu'il n'avait pas vraiment le temps de réfléchir. Il enchaînait les visites à domicile, faisait connaissance avec ses nouveaux patients et accumulait les allers et retours sur les petites routes de campagne. Les kilomètres ne le dérangeait pas. Et les paysages du Kent étaient à couper le souffle. Il appréciait particulièrement aussi la simplicité et la gentillesse des gens du coin. Il avait noté qu'il avait tendance à beaucoup se raccrocher aux histoires et au folklore légendaire local pour égayer leurs longues soirées d'hiver. Mais dans l'ensemble, il trouvait leur foi en l'impossible assez rafraîchissante. Par exemple, il avait souri quand il avait découvert que certains de ses patients assez âgés croyaient encore aux fées et aux sorcières. On lui avait même offert une sorte d'amulette quand il avait visité la ferme d'un de ses premiers patients. Bon, il avait accepté par politesse, mais ça l'avait fait doucement sourire tout de même.

Juliette Dargand 06:29
L'histoire qui l'avait le plus marqué, non pas parce qu'il y avait cru, mais parce qu'elle résonnait douloureusement avec son propre passé, était la légende de la dame blanche de Blue Bell Hill - la fiancée de Blue Bell Hill, comme l'appelaient les gens du coin. Une jeune femme de 22 ans, du nom de Suzanne Browne avait péri dans un terrible accident de voiture le 19 novembre 1965, la veille de son mariage. Elle revenait de son enterrement de vie de jeune fille avec ses amies quand elle avait perdu le contrôle de sa voiture sur la voie passant en contrebas de Blue Bell Hill et avait percuté une Jaguar venant en face. Patricia, l'une des amies de Suzanne, était morte sur le coup dans l'accident. Suzanne et Judith, quant à elle, avait succombé à leurs blessures dans les deux jours qui suivirent au West Hospital de Maidstone. Selon les rumeurs locales, on pouvait voir le fantôme de Suzanne errer le long des chemins, vêtue de sa robe de mariée. Elle tentait d'avertir les conducteurs imprudents, ou peut être était elle à la recherche de son fiancé selon les avis de chacun. 

Juliette Dargand 07:53
Évidemment, quand Brian avait entendu cette histoire, il avait immédiatement pensé à Kate qui avait disparu dans des circonstances très proches quelque 40 ans plus tard. La coïncidence lui avait tout d'abord laissé une sensation de malaise qu'il avait vite effacée à grands coups de pintes en allant passer la soirée au pub local. Sa tête l'avait bien fait souffrir le lendemain, mais la douleur avait presque réussi à anesthésier le trou béant au milieu de sa poitrine.

Juliette Dargand 08:37
Et puis un soir, il avait dû se rendre chez le vieux Andrew Hatchard, qui s'était luxé l'épaule en tombant d'une échelle. Rien de bien grave, mais l'homme âgé de 75 ans, était assez désorienté, choqué, et à vrai dire, il avait surtout besoin d'une oreille bienveillante et patiente.

Brian Ashford 08:54
Monsieur Hatchard, vous avez encore joué au super héros ? Allez, je vais vous remettre votre épaule en place.

Juliette Dargand 09:06
Le thé de réconfort de fin d'après-midi avait été suivi d'un petit verre de liqueur, puis par un autre et encore un autre. Selon Monsieur Hatchard, cela allait leur faire du bien par cette soirée glaciale et certainement les aider à remettre leurs émotions en place. Bref, il était près de 2 h du matin quand Brian, après avoir gratté un peu le pare brise de sa voiture, quitta la ferme perdue dans la campagne. Il n'était plus qu'à cinq minutes de chez lui. Il savait qu'il n'avait plus qu'à suivre la longue route qui traversait la forêt avant de monter la colline. Et il pourrait enfin se mettre au chaud pour une bonne mais courte nuit de sommeil.

Juliette Dargand 10:00
Autour de lui, les branches des arbres, ployaient sous le poids de la neige et du givre, offrant une vision à la fois magique et angoissante. On aurait dit une contrée sauvage dans laquelle il était la seule âme à errer. Ah non ! Visiblement, il n'était pas tout seul ! Il venait d'apercevoir un mouvement devant lui, le long de la route, vers la congère gelée. Il écarquilla les yeux. Il n'arrivait pas à y croire ! Il voyait une jeune femme en robe de mariée qui marchait à pas déterminés, droit devant elle. Ses pieds nus s'enfonçaient dans la neige, laissant de petites traces fines, vite recouvertes par le vent et les flocons qui recommençait à tomber. Abasourdi, Brian maugréa :

Brian Ashford 11:23
Bon Dieu ! Elle va geler. Elle est complètement folle cette fille. Marché dehors à peine couverte et pieds nus !

Juliette Dargand 11:34
Il pensa à une fugue ou à une dispute qui aurait mal tourné. Il ralentit et roula au pas à la même allure que la jeune femme, qui n'avait d'ailleurs même pas tourné la tête vers lui. Au dehors, la neige tombait de plus en plus fort et un sentiment d'urgence et d'angoisse commença à l'envahir. Il ouvrit péniblement la vitre de sa voiture et appela doucement la jeune femme pour ne pas l'effrayer.

Brian Ashford 12:03
Madame ! Madame ! Tout va bien ?

Juliette Dargand 12:09
Aucune réponse. La femme continuait à avancer du même pas déterminé. Elle était plutôt grande et jolie. Ses cheveux bruns, superbement coiffés, à la mode des années 70, flottaient doucement dans le vent, faisant voltiger son voile en dentelle dans l'air nocturne. Elle portait une robe de mariée d'un modèle un peu suranné, d'un blanc éclatant. Sa main était serrée autour d'un gros bouquet de roses, d'un ton pâle. Elle se tenait de profil et Brian ne parvenait pas à bien distinguer les traits de son visage. Il remarqua que la peau de ses épaules nues semblait presque grise et ses lèvres fines et serrées étaient bleues de froid. Elle était clairement en train de geler sur placet et elle continuait à l'ignorer superbement ! Pouvait on être inconsciente à ce point ? Brian décida d'en finir. Il n'avait pas demandé à rester là, à grelotter. Il avait eu une longue journée. Il était fatigué. Il n'avait qu'une envie retrouver son lit chaud et douillet. Il avança un peu plus rapidement pour dépasser la femme. Puis arrêta la voiture. Il la forcerait à monter s'il le fallait. Mais ce petit jeu du chat et de la souris avait assez duré.

Juliette Dargand 14:02
C'est alors qu'il se rendit compte du silence profond qui avait envahi la forêt. Pas un bruit. Pas un murmure. Même le vent semblait être tombé d'un coup. Et encore plus étrange. La route était déserte. Il n'y avait personne. Surpris,  Brian regarda autour de lui et fit quelques pas vers l'endroit où il avait vu la jeune femme en dernier. Là dans la neige, de belles empreintes de pieds nus, nets et bien dessinés étaient précédées par une multitude d'autres empreintes similaires. Elles indiquaient bien que quelqu'un s'était trouvé là. Mais les traces s'arrêtaient brutalement, exactement là où il avait vu l'inconnu en dernier. Malgré ses recherches attentives, il n'y avait plus aucune trace, ni sur la route, ni même aux alentours. Avec cette neige épaisse et collante, si elle avait couru pour se cacher parmi les arbres qui formaient une masse végétale de chaque côté de la route, il aurait repéré sa progression. Mais il n'y avait rien. La femme semblait s'être tout simplement évaporée. Par acquis de conscience, il l'appela quand même pendant de longues minutes.

Brian Ashford 15:33
Madame ? Madame, vous m'entendez ? Hé ! Oh ! Je suis médecin. Je veux seulement vous aider... Madame ?

Juliette Dargand 15:48
Peine perdue. Après plus de 20 minutes à appeler et à chercher, il était transi de froid et plus inquiétant, il sentait une lourde torpeur le gagner. Il décida d'abandonner et de rentrer chez lui. Il jeta un œil sur son portable, mais celui ci s'était éteint au cours d'une de ses visites de l'après-midi. Brian haussa les épaules en se dirigeant vers sa voiture. Il appellerait la police en arrivant pour leur signaler une jeune femme errant dans les bois. Quand il remonta et ferma la portière. Il se pencha pour accrocher sa ceinture de sécurité et se figea. Sur le siège passager, juste devant lui se tenait une rose blanche complètement gelée. Le cœur battant, il jeta un dernier regard autour de lui, mais la route était toujours déserte et il ne vit rien non plus dans la forêt environnante. Il mit le contact et démarra, essayant de ne plus s'intéresser davantage à la rose.

Juliette Dargand 17:39
Arrivé dans son garage, il éteignit le moteur et contempla le siège passager. Il s'aperçut que la fleur avait disparu. Il en fut presque soulagé et se dit qu'il avait dû rêver toute cette histoire. Il était épuisé. Il avait très peu dormi la veille et le petit verre de liqueur n'avait pas aidé. Il avait dû s'endormir sans s'en rendre compte sur le chemin du retour et avait miraculeusement évité l'accident tout en rêvant de cette femme. Il trébucha jusqu'à sa chambre, s'écroula sur son lit et s'endormit comme une masse jusqu'au matin.

Juliette Dargand 18:20
Les semaines suivantes furent pénibles pour Brian qui se repassait en boucle la drôle de rencontre dans la nuit enneigée. A vrai dire, il s'en voulait de n'avoir prévenu personne, mais il lui semblait avoir rêvé toute cette histoire. Il avait scruté les journaux et de nombreux sites d'information pour voir si l'on avait signalé la disparition d'une jeune femme, à la même période, mais il n'avait rien vu de particulier. Il se sentait aussi de plus en plus fatigué, irritable et angoissé. C'était comme si quelque chose de pesant le guettait, comme s'il sentait une présence, mais sans parvenir à vraiment en comprendre la source. Il ne cessait de repenser à cette femme le long de la route.

Juliette Dargand 19:27
Et plus il y pensait, puis l'angoissait. Une nuit, après s'être réveillé en sursaut, il émergea d'un de ses cauchemars qui le tourmentait depuis cette rencontre insolite. Son cœur s'arrêta presque quand il distingua au fond de la pièce une silhouette féminine. Blanche, des cheveux brun bien coiffés, encadrant un visage aux traits fins dont il ne parvenait pas vraiment à distinguer les contours. Quand il sortit de sa stupeur, il se rua hors de son lit en criant :

Brian Ashford 20:12
Qui êtes vous ? Qu'est-ce que vous faites chez moi ?

Juliette Dargand 20:15
Mais quand il arriva à l'endroit où il avait vu la forme. Il n'y avait rien à part sa chemise blanche de la veille, déposée à la va-vite sur le dossier de la chaise devant son bureau. Il passa une main sur son visage. Il hallucinait complètement. Il replia correctement le vêtement, puis se remit au lit et finit par se rendormir. Après cette rencontre étrange qu'il n'arrivait pas à déterminer comme étant réelle ou pas, il lui sembla entrapercevoir du coin de l'œil cette longue silhouette aux cheveux bruns un peu partout autour de lui. Dans une ruelle du village de Blue Bell, dans le reflet du couloir de sa maison, au loin, sur une petite route. A chaque fois, ce n'était qu'une vision fugace, mais il se sentait presque poursuivi et il n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Ce n'est finalement qu'en entendant à nouveau parler chez l'un de ses patients, de cette histoire de mariée fantôme, hantant les routes autour de Blue Bell Hill, qu'il fit le rapprochement avec ce qu'il avait vu et ce qu'il vivait actuellement.

Juliette Dargand 21:37
Sans pouvoir l'expliquer, il avait l'étrange certitude d'être hanté par l'esprit de cette Suzanne Browne. Le lendemain, il se renseigna et lu tout ce qu'il put sur l'accident qui avait eu lieu plus de 40 ans plus tôt. Il finit par tomber sur un portrait de la jeune femme et il n'en cru pas ses yeux. La photo illustrait un article détaillant la tragédie. Suzanne Browne y était représentée, pleine de vie, confiante et assurée dans un avenir heureux et prometteur. De beaux cheveux brun impeccablement coiffés, des traits fins, des grands yeux pétillants et un sourire immense prêt à dévorer sa nouvelle vie à grandes dents. Il n'y avait plus aucun doute, c'était bien la jeune femme qu'il avait croisée pieds nus dans la neige. Brian lu le compte rendu de l'accident et découvrit une autre coïncidence troublante : il portait le même prénom que le fiancé de Suzanne. Il repéra le lieu exact de l'accident : Suzanne Browne avait perdu le contrôle de sa voiture, une Ford Cortina, peut-être sur une plaque de verglas. Elle avait fait un tête à queue et avait malheureusement percuté de plein fouet une autre voiture venant en sens inverse.

Juliette Dargand 23:13
L'accident avait eu lieu dans le tournant de Low Blue Bell sur la A229. Une petite carte accompagnait la description de l'accident, marquant l'emplacement où la jeune femme avait trouvé la mort. Troublant ! Tout cela était vraiment troublant ! Peut-être est ce la curiosité qui le poussa à emprunter la nuit même, le trajet exact qui s'était montré fatal pour la jeune Suzanne et ses amies ? La curiosité ou la fatigue... Toujours est-il que Brian ne chercha même pas à raisonner son attirance presque obsessionnelle pour cette affaire et cette jeune femme morte depuis plus de 40 ans. Il sentait qu'il devait se rendre là bas ! Il faisait nuit noire quand il approcha de l'endroit. Il savait que cela avait eu lieu juste après ce grand virage. Il releva les yeux et là, sur la banquette arrière et dans la pénombre de l'habitacle, il vit une grande silhouette fantomatique le contempler fixement. Sans s'en rendre compte, comme envoûté, il appuya sur l'accélérateur, les yeux toujours rivés sur la femme à l'arrière.

Juliette Dargand 25:00
Il aborda le virage beaucoup trop vite. Et la voiture dérapa, n'ayant plus d'adhérence sur la route verglacée. Avant que le véhicule ne s'encastre sur le tronc d'un vieux chêne. Brian vit soudain le visage torturé de larmes de Suzanne Browne se coller contre lui, poussant un long cri strident. "Brian" fut le dernier son qu'il entendit avant de glisser dans l'inconscience, puis dans la mort.

Juliette Dargand 25:45
On pense souvent à un fantôme comme à une âme désespérée, à la poursuite d'une quête illusoire ou d'une tâche non terminée. Je suis persuadée qu'un amour malheureux pourrait se montrer tout aussi propice à maintenir une entité dans un état d'insatisfaction perpétuelle. Un amour fusionnel ou obsessionnel que la mort serait venu briser pourrait maintenir un lien entre nos deux réalités ! Pour illustrer la quête désespérée de Suzanne Browne à retrouver son amour perdu, j'ai choisi de reprendre la chanson Habibi de Tamino qui a su exprimer de façon juste et à la fois terrible à quel point l'amour peut se révéler être un poison et créer une emprise sur notre raison et nos sens.

Juliette Dargand - Chanson 26:52
Tamino - Habibi

Juliette Dargand 31:34
Merci d'avoir écouté Rencontres Surnaturelles de Juliette Dargand. Vous venez de découvrir le premier épisode d'une longue série qui j'espère vous plaira. Découvrez le making-off dans la description de cet épisode. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires par email sur juliettedargand.raconte@gmail.com ou sur mes réseaux sociaux. La prochaine fois, je vous emmène en Auvergne, sur les traces de mon enfance et dans une nouvelle rencontre surnaturelle.