
"La jeune fille sans mains", avec Sébastien Laudenbach, réalisateur
Nouvelle diffusion de notre entretien de 2016, à l'occasion de la programmation de ce superbe film sur France Télévisions jusqu'en juin
Au programme de l'émission du 06 janvier : Rediffusion de l’entretien en 2016 avec Sébastien Laudenbach, réalisateur de La Jeune fille sans mains (à l'occasion de la programmation jusqu'en juin du film sur France Télévisions) et de nombreuses chroniques
La nouveauté discographique – chronique de Véronique Soulé – c’est au début
Histoire(s) de perdre la tête – Huile d’olive et Beurre salé – CD, Oui’Dire éditions, décembre 2020
Suivie de la rediffusion d’un extrait de l’entretien avec Pascal Dubois, en juin 2020, pour présenter Oui’Dire éditions, maison d’édition de CD audio dédiée à la parole contée.
Cinéma : interview de Sébastien Laudenbach, réalisateur – c’est vers 20 mn
Nous restons dans l’univers des contes merveilleux à l’occasion d’un film d’animation à disposition en visionnage sur la plateforme de France Télévisions : La jeune fille sans mains, réalisé par Sébastien Laudenbach. En attendant la réouverture des cinémas, et comme on peut encore y voir ce film magnifique jusque début juin prochain, on en profite pour vous proposer la rediffusion de l’entretien animé par Yves Bouveret, l’un des chroniqueurs cinéma de cette émission, avec Sébastien Laudenbach, lors de la sortie du film en décembre 2016.
Un éléphant dans les pages – chronique de Véronique Soulé – c’est vers 50 mn
- Et Tilly qui croyait que..., de Eva Staaf, illustré par Emma Adbage, traduit du suédois par Aude Pasquier, Versant Sud, novembre 2020
- Quel zoo !, conçu et illustré par Geert Vervaeke, « traduit » du néerlandais, Esperluète, octobre 2020.
Jeu vidéo – chronique de Quentin Le Guevel – c’est vers 55 mn
- Among us, Innersloth, 2018
Grands livres pour petites personnes - chronique de Elsa Gounot - c'est vers 60 mn
-Ma babysitteuse et les petites personnes, de Alice Bunel – L’école des loisirs, 2020
"Par ce renouveau de la représentation animale dans les albums jeunesse, Alice Bunel met particulièrement finement son histoire très drôle et apparemment légère au service d'une réflexion sociale très intéressante pour enfants comme pour adultes."
Lecture - par Lionel Chenail - c'est vers 65 mn
Andrew est plus beau que toi – Arnaud Cathrine and The Anonymous Project – Flammarion, 2019
On a écouté
-Bonne année – Bourvil
-Ma mère m’a tué, mon père m’a mangé – Huile d’olive et Beurre salé – Histoire(s) de perdre la tête – CD, Oui’Dire éditions, décembre 2020
-B.O. de La jeune fille sans mains – Oliver Mellano
-La marche des rois – Florent Marchet – Noël songs – livre-CD, Actes Sud junior, 2012
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N'hésitez pas à nous envoyer vos informations (ou juste un petit message, ça fait toujours plaisir !) à elephant@aligrefm.org
Au programme de l'émission du 06 janvier : Rediffusion de l’entretien en 2016 avec Sébastien Laudenbach, réalisateur de La Jeune fille sans mains (à l'occasion de la programmation jusqu'en juin du film sur France Télévisions) et de nombreuses chroniques
La nouveauté discographique – chronique de Véronique Soulé – c’est au début
Histoire(s) de perdre la tête – Huile d’olive et Beurre salé – CD, Oui’Dire éditions, décembre 2020
Suivie de la rediffusion d’un extrait de l’entretien avec Pascal Dubois, en juin 2020, pour présenter Oui’Dire éditions, maison d’édition de CD audio dédiée à la parole contée.
Cinéma : interview de Sébastien Laudenbach, réalisateur – c’est vers 20 mn
Nous restons dans l’univers des contes merveilleux à l’occasion d’un film d’animation à disposition en visionnage sur la plateforme de France Télévisions : La jeune fille sans mains, réalisé par Sébastien Laudenbach. En attendant la réouverture des cinémas, et comme on peut encore y voir ce film magnifique jusque début juin prochain, on en profite pour vous proposer la rediffusion de l’entretien animé par Yves Bouveret, l’un des chroniqueurs cinéma de cette émission, avec Sébastien Laudenbach, lors de la sortie du film en décembre 2016.
Un éléphant dans les pages – chronique de Véronique Soulé – c’est vers 50 mn
- Et Tilly qui croyait que..., de Eva Staaf, illustré par Emma Adbage, traduit du suédois par Aude Pasquier, Versant Sud, novembre 2020
- Quel zoo !, conçu et illustré par Geert Vervaeke, « traduit » du néerlandais, Esperluète, octobre 2020.
Jeu vidéo – chronique de Quentin Le Guevel – c’est vers 55 mn
- Among us, Innersloth, 2018
Grands livres pour petites personnes - chronique de Elsa Gounot - c'est vers 60 mn
-Ma babysitteuse et les petites personnes, de Alice Bunel – L’école des loisirs, 2020
"Par ce renouveau de la représentation animale dans les albums jeunesse, Alice Bunel met particulièrement finement son histoire très drôle et apparemment légère au service d'une réflexion sociale très intéressante pour enfants comme pour adultes."
Lecture - par Lionel Chenail - c'est vers 65 mn
Andrew est plus beau que toi – Arnaud Cathrine and The Anonymous Project – Flammarion, 2019
On a écouté
-Bonne année – Bourvil
-Ma mère m’a tué, mon père m’a mangé – Huile d’olive et Beurre salé – Histoire(s) de perdre la tête – CD, Oui’Dire éditions, décembre 2020
-B.O. de La jeune fille sans mains – Oliver Mellano
-La marche des rois – Florent Marchet – Noël songs – livre-CD, Actes Sud junior, 2012
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N'hésitez pas à nous envoyer vos informations (ou juste un petit message, ça fait toujours plaisir !) à elephant@aligrefm.org
- cinéma danimation
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- Olivier Mellano
- école des loisirs
DES LIENS
Le site d'Huile d'olive et Beurre salé
Le site des éditions Oui'Dire
Pour regarder La jeune fille sans mains sur la plateforme de France Télévisions : c'est ici
Un elephant dans les pages
Un éléphant dans les pages, c’est notre chronique autour des livres pour enfants, dans lesquels un éléphant s’est glissé quelque part, dans un coin de l’image ou au détour d’une phrase, ou bien prenant majestueusement la pose. Et comme ils sont nombreux, nous choisissons ceux qui nous ont particulièrement plu.
Quel zoo ! - de Geert Vervaeke - Esperluète, 2020 - 50 pages - 17 € - à partir de 3 ou 4 ans
Dans ce zoo, on rencontre de nombreux animaux, à nous de les reconnaître un par un, puisque le principe de cet imagier repose sur une contrainte souvent exploitée mais très fertile : si sur chaque double page, il semble se dégager un animal, ou deux ou trois, très visibles, un regard plus soutenu remarque bientôt d’autres animaux ou parties d’animaux plus ou moins imbriqués, d’autant que chaque double page est reliée à la suivante par un élément qui prend une autre signification en passant du recto au verso. Le jeu peut commencer de les retrouver tous, une bonne centaine, heureusement répertoriés sur la dernière page, car j’avoue que ce n’est pas facile, facile. Ainsi, si il y a bien un éléphant qui trône sur une double page, il parait qu’il y en 4 autres, dissimulés dans le pelage ou les contours d’un autre animal.
Mais l’originalité de l’album tient surtout au superbe travail d’illustration en monotype, à l’encre noire. Si certains animaux se détachent en entier sur le fond blanc de la double page, d’autres ne laissent apparaitre qu’une partie de leur corps, se mêlent à d’autres, traversent la forêt, dans des compositions graphiques pleines de poésie, qui se renouvellent de page en page et se jouent des proportions, de la perspective et du noir et blanc. Et comme l’album est de grand format, la tête d’un tigre peut se révéler impressionnante, les tentacules de la pieuvre qui s’enroulent avec le corps du serpent plutôt étonnantes ou autres images en trompe l’œil plutôt intrigantes !
Et Tilly qui croyait que... - de Eva Staaf, illustré par Emma Adbage, traduit du suédois par Aude Pasquier, Versant Sud, 2020 - 15 € - à partir de 5/6 ans
On retrouve cette qualité si spécifique des auteurs scandinaves : savoir raconter des histoires qui abordent des sujets ancrés dans la réalité sociale d’aujourd’hui, de façon à la fois légère et profonde, toujours à hauteur d’enfant, en soulevant des questions sans apporter de réponse définitive, avec des personnages enfants qui ont une vie intérieure souvent intense. Et surtout de savoir les raconter à travers une écriture à la fois simple et imagée, qui les rend tout de suite attachantes, et donnent ici envie d’emboiter le pas à la petite Tilly et son ami Martin, Tilly qui s’interroge : qu’est-ce que ça ferait d’être quelqu’un d’autre, est-ce que ça ne serait pas partout pareil d’habiter ailleurs ? Comme tous les enfants, ou presque, elle pense que ce qu’elle vit et connait est la norme. Or chez sa copine P’tite Puce, on peut faire tout ce qu'on veut, alors que chez Martin, c’est le contraire, tout est silencieux. Voici donc les convictions de Tilly bousculées. Il y a Boris qui n’a jamais son maillot ni son goûter pour la piscine. Il y a le monsieur dehors toujours assis au même endroit, qui a certainement faim, mais sa mère est toujours pressée, n’a pas de monnaie, ne s’arrête pas. Et Tilly qui croyait qu’il fallait aider les autres ! Il y a sa copine Sonja qui a tout, mais pas de maman, alors que Tilly croyait que tout le monde avait un papa et une maman. On croise beaucoup de monde dans cet album, de nombreuses situations différentes qui ne manquent pas d’étonner Tilly et lui font, à chaque fois, faire un petit pas de côté et réfléchir encore. Pour autant le ton est léger, les dialogues nombreux tout comme les détails savoureux. Le ton du récit, à la troisième personne mais au plus près des pensées de Tilly, accompagne la fraicheur du regard qu’elle pose sur tous ces adultes qui l'étonnent. Les illustrations regorgent elles aussi de détails, qui ne cherchent pas à faire beau mais à camper des situations réalistes, dessinées au trait et colorées à l’encre et aux crayons de couleur, où les adultes ne se laissent pas forcément voir sous leur meilleurs jours. Quant à l’éléphant, je l’ai trouvé dans la chambre de Sonja, qui a tout, comme elle dit, mais vit chez sa grand-mère. Cet éléphant, vert et en forme d’arrosoir, est posé sur son bureau parmi une foultitude d’objets. Il fallait avoir l’œil !
Les autres livres et disques


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