Cette semaine, nous nous intéressons à la mémoire. En ces temps particuliers et avec la gratuité mise en place par de nombreuses plateformes, les archives ressurgissent et ont plus que jamais le vent en poupe.
Au delà d’une actualité froide qui aujourd’hui ne nous apprend plus grand chose concernant le COVID 19 et le monde extérieur - une actualité qui semble aujourd’hui se focaliser sur des chiffres et des polémiques de tarmac, de lobbys pharmaceutiques et de gros sous - beaucoup d’entre nous tendent à aller vers les écrits anciens, les images filmées au siècle passé, les oeuvres d’esprit qui parlent de la condition humaine; que ces dernières évoquent ou pas des pandémies, des confinements, mais présagent d’un avenir meilleur, puisque avenir il y aura.
De notre côté, nous avons à moult reprises soulevé l’importance de l’archivage et de la mémoire dans cette émission, et aujourd’hui plus que jamais, cette mémoire nous parle du futur puisqu’il y’a des leçons à tirer du passé mais aussi parce qu’hier est déjà un moment à garder en mémoire pour ne pas reproduire, nous l'espérons, les mêmes erreurs.
Au menu du jour :
Comment garder en mémoire cette période de confinement dû au COVID 19?
Au delà des journaux intimes, journaux publics et autres carnet de bords, le 18 à Marrakech a choisi de donner la parole à un plus large public, avec un appel à contribution qui regroupe toutes formes d’expression artistique. On en discute avec Laila Hida.
Nous nous intéressons également à un pan oublié de notre mémoire commune: le tatouage Amazigh, Ihedjamen. Si aujourd’hui beaucoup d’artistes tatoueurs travaillent à lui redonner ses lettres de noblesses, il n’y a pas si longtemps ce mode d’expression du corps connu dans les civilisations les plus anciennes était pratiqué dans les régions rurales au Maroc. Une section qui nous permet de célébrer la mémoire de nos anciens.
Retour également sur la Maison de l’Oralité à Ksar Ait Ben Haddou, un lieu qui s’est donné pour mission de préserver cette fameuse mémoire Amazigh : on en parle avec Loubna Mouna de l’association We speak citizen.
Et pour continuer la célébration des anciens, nous vous présentons une jolie déclaration d’amour à des grands parents, à leurs racines, à leur identité : Il s’agit du film documentaire “Leur Algérie”. Avec sa réalisatrice Lina Soualem, nous avons discuté du procédé pour filmer une mémoire tue. Pendant près de 2 ans, elle a suivi ses grands parents paternels et leur a posé les questions que son père, lui, n’a jamais osé poser.
Enfin, comment aborder poétiquement la mémoire? La réponse de Sabrina Kamili de l’atelier de l’observatoire à Casablanca, un organisme qui s’est donné pour mission, d’archiver la mémoire des quartiers de la métropole via les histoires de sa population.
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Cette semaine, nous nous intéressons à la mémoire. En ces temps particuliers et avec la gratuité mise en place par de nombreuses plateformes, les archives ressurgissent et ont plus que jamais le vent en poupe.
Au delà d’une actualité froide qui aujourd’hui ne nous apprend plus grand chose concernant le COVID 19 et le monde extérieur - une actualité qui semble aujourd’hui se focaliser sur des chiffres et des polémiques de tarmac, de lobbys pharmaceutiques et de gros sous - beaucoup d’entre nous tendent à aller vers les écrits anciens, les images filmées au siècle passé, les oeuvres d’esprit qui parlent de la condition humaine; que ces dernières évoquent ou pas des pandémies, des confinements, mais présagent d’un avenir meilleur, puisque avenir il y aura.
De notre côté, nous avons à moult reprises soulevé l’importance de l’archivage et de la mémoire dans cette émission, et aujourd’hui plus que jamais, cette mémoire nous parle du futur puisqu’il y’a des leçons à tirer du passé mais aussi parce qu’hier est déjà un moment à garder en mémoire pour ne pas reproduire, nous l'espérons, les mêmes erreurs.
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Au delà des journaux intimes, journaux publics et autres carnet de bords, le 18 à Marrakech a choisi de donner la parole à un plus large public, avec un appel à contribution qui regroupe toutes formes d’expression artistique. On en discute avec Laila Hida.
Nous nous intéressons également à un pan oublié de notre mémoire commune: le tatouage Amazigh, Ihedjamen. Si aujourd’hui beaucoup d’artistes tatoueurs travaillent à lui redonner ses lettres de noblesses, il n’y a pas si longtemps ce mode d’expression du corps connu dans les civilisations les plus anciennes était pratiqué dans les régions rurales au Maroc. Une section qui nous permet de célébrer la mémoire de nos anciens.
Retour également sur la Maison de l’Oralité à Ksar Ait Ben Haddou, un lieu qui s’est donné pour mission de préserver cette fameuse mémoire Amazigh : on en parle avec Loubna Mouna de l’association We speak citizen.
Et pour continuer la célébration des anciens, nous vous présentons une jolie déclaration d’amour à des grands parents, à leurs racines, à leur identité : Il s’agit du film documentaire “Leur Algérie”. Avec sa réalisatrice Lina Soualem, nous avons discuté du procédé pour filmer une mémoire tue. Pendant près de 2 ans, elle a suivi ses grands parents paternels et leur a posé les questions que son père, lui, n’a jamais osé poser.
Enfin, comment aborder poétiquement la mémoire? La réponse de Sabrina Kamili de l’atelier de l’observatoire à Casablanca, un organisme qui s’est donné pour mission, d’archiver la mémoire des quartiers de la métropole via les histoires de sa population.
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