La poesie comme exutoire : petit seigneur en son domaine
“Ecrire est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité.”
Esméralda Puairau,originaire de Faa'a Tahiti, est une éducatrice spécialisée en protection de l’enfance. Confrontée régulièrement à la violence et à la détresse dont souffrent les familles, l’écriture est pour elle un exutoire. Elle utilise sa plume pour libérer la parole et redonner de l’espoir, grâce aux mots.
J’ai compris récemment que mon grand-père qui m’a transmis cette fibre sociale. Pour moi, écrire ces textes, c'est comme une libération de ma propre parole.
On a besoin d’un espace pour pouvoir mettre des mots sur les personnes que nous rencontrons et sur ce que nous vivons. J'aimerai beaucoup que ces mots puissent être lus et répandus, parce que ça arrive à n’importe qui de lire un texte et de se dire “tiens, c’est ma vie c’est ma situation, c’est mon mari, c’est mon enfant, c’est moi, c’est de ma soeur dont on parle”. Donc oui, j’aimerai beaucoup les répandre. Je pense que c’est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité. Alors s'ils pouvaient être lus, je pense qu’ils pourraient faire du bien, j’en suis convaincue.
“Petit seigneur en son domaine”. Ce poème vient de la colère et d’une rencontre avec ce couple fonctionne de façon si déséquilibrée. J’ai eu beaucoup de peine pour la femme, pour les enfants et un peu pour lui aussi.
Esméralda Puairau,originaire de Faa'a Tahiti, est une éducatrice spécialisée en protection de l’enfance. Confrontée régulièrement à la violence et à la détresse dont souffrent les familles, l’écriture est pour elle un exutoire. Elle utilise sa plume pour libérer la parole et redonner de l’espoir, grâce aux mots.
J’ai compris récemment que mon grand-père qui m’a transmis cette fibre sociale. Pour moi, écrire ces textes, c'est comme une libération de ma propre parole.
On a besoin d’un espace pour pouvoir mettre des mots sur les personnes que nous rencontrons et sur ce que nous vivons. J'aimerai beaucoup que ces mots puissent être lus et répandus, parce que ça arrive à n’importe qui de lire un texte et de se dire “tiens, c’est ma vie c’est ma situation, c’est mon mari, c’est mon enfant, c’est moi, c’est de ma soeur dont on parle”. Donc oui, j’aimerai beaucoup les répandre. Je pense que c’est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité. Alors s'ils pouvaient être lus, je pense qu’ils pourraient faire du bien, j’en suis convaincue.
“Petit seigneur en son domaine”. Ce poème vient de la colère et d’une rencontre avec ce couple fonctionne de façon si déséquilibrée. J’ai eu beaucoup de peine pour la femme, pour les enfants et un peu pour lui aussi.
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