La relation sous-traitant / donneur d'ordre : partie 1
Qu'est ce qui fait que cette relation est si problématique ?
Les donneurs d’ordre empoisonnent souvent la vie de leurs sous-traitants. 🥴
Ce constat devient de plus en plus évident à force d'intervenir auprès des CMO.
Mais ce n’est pas un problème facile à résoudre, car il touche à la position délicate de la sous-traitance dans l’industrie pharmaceutique. ⚖️
D’un côté, le donneur d’ordre est responsable des produits. S’il y a un problème, c’est lui qui sera mis en cause, pointé du doigt par les médias 📢, et c’est chez lui que la police viendra frapper en premier 🚨… car c’est lui qui possède l’AMM. 😰
Il y a de quoi avoir peur.
De l’autre côté, on a le sous-traitant qui doit fabriquer le produit selon les spécifications de l’AMM en respectant les BPF.
C’est au donneur d’ordre de s’assurer que tout est bien fait. Mais comment s’assurer que tous les processus sont en ordre sans être sur place ? 🧐 AKA : la qualité de bureau.
On connaît tous les limites de la qualité de bureau : essayer de comprendre ce qui se passe en regardant par la fente de la boîte aux lettres 📬. Dans cette métaphore, la fente représente le dossier de lot et les rapports d’investigations majeures et critiques.
Autant dire, rien de très rassurant... Il est alors tentant de donner son avis sans vraiment savoir ce qui se passe sur le terrain.
"Ajoutez-moi un contrôle supplémentaire dans le dossier de lot !" ✍️
C’est fait. Les opérateurs se retrouvent à remplir encore plus de cases, et l’AQ a une chose de plus à vérifier.
Résultat ? Le risque de rallonger le temps de cycle augmente... tout ça pour ZERO amélioration du processus. ⏳
Mais bon... Ça garde le client content, alors on le fait.
Ce qui garde vraiment le client content, c’est d’avoir son lot conforme, en quantité attendue et livré à l’heure... ✅
Bref, dans cet épisode, on développe ce sujet en détail et, dans le prochain (déjà enregistré 😉), nous partagerons notre vision des solutions possibles.
Bonne écoute ! 🎧
Les donneurs d’ordre empoisonnent souvent la vie de leurs sous-traitants. 🥴
Ce constat devient de plus en plus évident à force d'intervenir auprès des CMO.
Mais ce n’est pas un problème facile à résoudre, car il touche à la position délicate de la sous-traitance dans l’industrie pharmaceutique. ⚖️
D’un côté, le donneur d’ordre est responsable des produits. S’il y a un problème, c’est lui qui sera mis en cause, pointé du doigt par les médias 📢, et c’est chez lui que la police viendra frapper en premier 🚨… car c’est lui qui possède l’AMM. 😰
Il y a de quoi avoir peur.
De l’autre côté, on a le sous-traitant qui doit fabriquer le produit selon les spécifications de l’AMM en respectant les BPF.
C’est au donneur d’ordre de s’assurer que tout est bien fait. Mais comment s’assurer que tous les processus sont en ordre sans être sur place ? 🧐 AKA : la qualité de bureau.
On connaît tous les limites de la qualité de bureau : essayer de comprendre ce qui se passe en regardant par la fente de la boîte aux lettres 📬. Dans cette métaphore, la fente représente le dossier de lot et les rapports d’investigations majeures et critiques.
Autant dire, rien de très rassurant... Il est alors tentant de donner son avis sans vraiment savoir ce qui se passe sur le terrain.
"Ajoutez-moi un contrôle supplémentaire dans le dossier de lot !" ✍️
C’est fait. Les opérateurs se retrouvent à remplir encore plus de cases, et l’AQ a une chose de plus à vérifier.
Résultat ? Le risque de rallonger le temps de cycle augmente... tout ça pour ZERO amélioration du processus. ⏳
Mais bon... Ça garde le client content, alors on le fait.
Ce qui garde vraiment le client content, c’est d’avoir son lot conforme, en quantité attendue et livré à l’heure... ✅
Bref, dans cet épisode, on développe ce sujet en détail et, dans le prochain (déjà enregistré 😉), nous partagerons notre vision des solutions possibles.
Bonne écoute ! 🎧
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