
✋ La Vérité si je taxe
Votre point Eco & Marchés disponible en podcast - by Widoowin Cross Asset Solutions
Cette semaine, le jour de la libération a eu lieu aux Etats-Unis et le monde a cessé de tourner pendant quelques secondes. L’inflation, les conflits géopolitiques, le prix des matières premières ont été relégué au second rang alors que le monde assistait impuissant à un krach boursier.
US :
Aux US, le mot de la semaine est le protectionnisme, avec un « jour de la libération » qui rappelle fortement les années 1930 et la loi Smoot-Hawley. Le président américain restructure les paradigmes du commerce international pour enterrer le concept presque démodé de libre-échange. On se rend compte que la stratégie de Donald Trump pour relancer et redonner ses lettres de noblesse à l’économie américaine, amène uniquement de l’incertitude sur les marchés. Les entreprises reportent les embauches, revoient à la baisse les plans de production et freinent les investissements.
En conclusion, le président américain se targue de vouloir booster l’activité mais on constate d’ores et déjà un ralentissement de la consommation et donc de la croissance, ainsi qu’une inflation qui repart à la hausse avec un PCE ressorti supérieur aux attentes à +2,70% contre +2,60% attendu par les analystes.
Ces éléments couplés font ressortir un terme qui fait froid dans le dos aux acteurs de marché, celle dont il ne faut pas prononcer le nom : la stagflation.
Mais une fois ce « jour de libération » passé, c’est bien le risque de récession qui prime et inquiète les acteurs de marché.
Malgré l’effondrement généralisé sur les marchés boursiers, on remarque que le VIX ou indice de la peur est loin de refléter une réelle panique sur les marchés, comme si les investisseurs attendaient un revers de manche de la part de Donald Trump. Certains analystes y voient une stratégie à moyen terme pour contraindre la Fed à engager une réduction monétaire et ainsi alléger le poids écrasant de la dette américaine.
Les marchés continuent leur chute et comme dit l’adage : « il ne faut pas rattraper un couteau qui tombe ». Le discours du président Jérôme Powell en fin de journée est attendu comme le messie, les acteurs de marché seront pendus à ses lèvres à la recherche de la moindre indication concernant le futur de la politique monétaire.
EUROPE :
De son côté, l’Europe accuse le coup après un réveil difficile ce jeudi matin. L’ensemble des indices boursier de la Zone € sont teintés d’un rouge vermeil et la descente aux enfers se poursuit ce vendredi.
Côté inflation, le CPI ressort en ligne avec les attentes, inférieur de 0,10% au précédent résultat. Cette contraction encourage les acteurs de marché à anticiper un assouplissement continu de la politique monétaire. Les indices PMI indiquent une contraction économique moins forte qu’auparavant, signal interprété positivement par le marché mais à nuancer car l’injection massive de liquidités de l’Allemagne de 500 milliards et des pays européens de 800 milliards, est loin d’être étrangère à ce regain d’activité.
Lors des dernières minutes de la BCE, la présidente Christine Lagarde a confirmé ses craintes quant à l’application de droits de douane contraignants. Cette politique aurait un fort impact inflationniste et risque de peser sur le climat des affaires. Elle souligne également la forte dichotomie qui règne entre l’état des économies mondiales et la volatilité des marchés financiers. L’Europe prévoit d’ores et déjà de répliquer notamment dans le secteur de l’acier. La semaine à suivre donnera lieu à des joutes diplomatiques qui résulteront sur un nouvel ordre du commerce international.
ASIE :
En Asie, les bons chiffres de la croissance de l’activité industrielle de l’Empire du Milieu sont à leur plus haut depuis un an, et démontrent ainsi que les mesures de stimulus misent en place par le gouvernement sont en train de fonctionner. Toujours sur le plan du commerce international, Pékin ne s’est pas fait prier avant de répondre à la charge tarifaire particulièrement agressive imposée par les Etats-Unis. En réponse au 54,00% de droits de douane, Pékin appliquera des tarifs à l’importation de 34,00% sur chaque produit américain.
MPs :
On constate une baisse globale des prix de l’énergie due à des perspectives de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, même si les relations diplomatiques entre Donald Trump et Vladimir Poutine tendent à se déprécier. Lui qui avait assuré être capable de résoudre ce conflit en quelques jours, on commence à trouver le temps long.
Cette semaine, le jour de la libération a eu lieu aux Etats-Unis et le monde a cessé de tourner pendant quelques secondes. L’inflation, les conflits géopolitiques, le prix des matières premières ont été relégué au second rang alors que le monde assistait impuissant à un krach boursier.
US :
Aux US, le mot de la semaine est le protectionnisme, avec un « jour de la libération » qui rappelle fortement les années 1930 et la loi Smoot-Hawley. Le président américain restructure les paradigmes du commerce international pour enterrer le concept presque démodé de libre-échange. On se rend compte que la stratégie de Donald Trump pour relancer et redonner ses lettres de noblesse à l’économie américaine, amène uniquement de l’incertitude sur les marchés. Les entreprises reportent les embauches, revoient à la baisse les plans de production et freinent les investissements.
En conclusion, le président américain se targue de vouloir booster l’activité mais on constate d’ores et déjà un ralentissement de la consommation et donc de la croissance, ainsi qu’une inflation qui repart à la hausse avec un PCE ressorti supérieur aux attentes à +2,70% contre +2,60% attendu par les analystes.
Ces éléments couplés font ressortir un terme qui fait froid dans le dos aux acteurs de marché, celle dont il ne faut pas prononcer le nom : la stagflation.
Mais une fois ce « jour de libération » passé, c’est bien le risque de récession qui prime et inquiète les acteurs de marché.
Malgré l’effondrement généralisé sur les marchés boursiers, on remarque que le VIX ou indice de la peur est loin de refléter une réelle panique sur les marchés, comme si les investisseurs attendaient un revers de manche de la part de Donald Trump. Certains analystes y voient une stratégie à moyen terme pour contraindre la Fed à engager une réduction monétaire et ainsi alléger le poids écrasant de la dette américaine.
Les marchés continuent leur chute et comme dit l’adage : « il ne faut pas rattraper un couteau qui tombe ». Le discours du président Jérôme Powell en fin de journée est attendu comme le messie, les acteurs de marché seront pendus à ses lèvres à la recherche de la moindre indication concernant le futur de la politique monétaire.
EUROPE :
De son côté, l’Europe accuse le coup après un réveil difficile ce jeudi matin. L’ensemble des indices boursier de la Zone € sont teintés d’un rouge vermeil et la descente aux enfers se poursuit ce vendredi.
Côté inflation, le CPI ressort en ligne avec les attentes, inférieur de 0,10% au précédent résultat. Cette contraction encourage les acteurs de marché à anticiper un assouplissement continu de la politique monétaire. Les indices PMI indiquent une contraction économique moins forte qu’auparavant, signal interprété positivement par le marché mais à nuancer car l’injection massive de liquidités de l’Allemagne de 500 milliards et des pays européens de 800 milliards, est loin d’être étrangère à ce regain d’activité.
Lors des dernières minutes de la BCE, la présidente Christine Lagarde a confirmé ses craintes quant à l’application de droits de douane contraignants. Cette politique aurait un fort impact inflationniste et risque de peser sur le climat des affaires. Elle souligne également la forte dichotomie qui règne entre l’état des économies mondiales et la volatilité des marchés financiers. L’Europe prévoit d’ores et déjà de répliquer notamment dans le secteur de l’acier. La semaine à suivre donnera lieu à des joutes diplomatiques qui résulteront sur un nouvel ordre du commerce international.
ASIE :
En Asie, les bons chiffres de la croissance de l’activité industrielle de l’Empire du Milieu sont à leur plus haut depuis un an, et démontrent ainsi que les mesures de stimulus misent en place par le gouvernement sont en train de fonctionner. Toujours sur le plan du commerce international, Pékin ne s’est pas fait prier avant de répondre à la charge tarifaire particulièrement agressive imposée par les Etats-Unis. En réponse au 54,00% de droits de douane, Pékin appliquera des tarifs à l’importation de 34,00% sur chaque produit américain.
MPs :
On constate une baisse globale des prix de l’énergie due à des perspectives de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, même si les relations diplomatiques entre Donald Trump et Vladimir Poutine tendent à se déprécier. Lui qui avait assuré être capable de résoudre ce conflit en quelques jours, on commence à trouver le temps long.
- finance
- marchés
- taux
- économie
- actualités
- usa
- europe
- asie
- widoowin


Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.