L'analyse - Les territoires des morts
Dialogue Citoyen sur les obsèques civiles
Le 13 juin 2023, au Pôle funéraire de Saint-Jean-de-Boiseau, s’est tenu l’avant-dernier atelier de dialogue citoyen dans le cadre de la démarche « Les obsèques civiles : parlons-en ». Ce soir-là l’orage a grondé et la pluie s’est abattue sur la commune soulignant les couleurs, renforçant les contrastes.
« Avec un tel ciel, le lieu est habité par une spiritualité, une poésie », témoigne une participante, déambulant dans l’allée centrale goudronnée. Pourtant ce« cimetière en devenir » construit sur un ancien champ de maïs et inauguré en 2019 « peine à trouver son public », de l’aveu même de Sandrine Masson, Responsable du Service opérations citoyennes et cimetières qui assure la visite. « On n’a pas nos repères habituels, on dirait un grand champ traversé par une ligne de haute tension. Le grésillement de l’électricité tend l’atmosphère », renchérit cette autre participante.
Entouré de grands arbres, l’espace funéraire est séparé en différentes zones : la prairie de stèles calquée sur des modèles de cimetières anglo-saxons, sans pierre tombale ; le jardin du souvenir où peuvent être dispersées les cendres ; des caves-urnes pour accueillir et conserver une ou plusieurs urnes funéraires ; et une partie réservée aux tombes, accueillant actuellement seulement six tombeaux.
Il est difficile de faire évoluer les pratiques funéraires et les lieux d’hommage aux morts. Les participants et participantes de l’atelier se sont ainsi interrogés sur la manière dont il convient de penser et d’aménager une salle de cérémonie en observant les deux espaces proposés par le pôle funéraire. Pour créer une ambiance digne et apaisante, tout compte, jusque dans les moindres détails : le mobilier et sa disposition, la lumière, la décoration, la vue sur l’extérieur, le sol et le plafond… En la matière, ce qui importe pour les uns n’est pas nécessairement ce qui interpelle les autres. Pour autant, le plus important de l’avis de toutes et tous, c’est de pouvoir offrir aux défunts un lieu digne, où ceux-ci peuvent « être souvenus », comme le dit la Philosophe Vinciane Desprest.
Le 13 juin 2023, au Pôle funéraire de Saint-Jean-de-Boiseau, s’est tenu l’avant-dernier atelier de dialogue citoyen dans le cadre de la démarche « Les obsèques civiles : parlons-en ». Ce soir-là l’orage a grondé et la pluie s’est abattue sur la commune soulignant les couleurs, renforçant les contrastes.
« Avec un tel ciel, le lieu est habité par une spiritualité, une poésie », témoigne une participante, déambulant dans l’allée centrale goudronnée. Pourtant ce« cimetière en devenir » construit sur un ancien champ de maïs et inauguré en 2019 « peine à trouver son public », de l’aveu même de Sandrine Masson, Responsable du Service opérations citoyennes et cimetières qui assure la visite. « On n’a pas nos repères habituels, on dirait un grand champ traversé par une ligne de haute tension. Le grésillement de l’électricité tend l’atmosphère », renchérit cette autre participante.
Entouré de grands arbres, l’espace funéraire est séparé en différentes zones : la prairie de stèles calquée sur des modèles de cimetières anglo-saxons, sans pierre tombale ; le jardin du souvenir où peuvent être dispersées les cendres ; des caves-urnes pour accueillir et conserver une ou plusieurs urnes funéraires ; et une partie réservée aux tombes, accueillant actuellement seulement six tombeaux.
Il est difficile de faire évoluer les pratiques funéraires et les lieux d’hommage aux morts. Les participants et participantes de l’atelier se sont ainsi interrogés sur la manière dont il convient de penser et d’aménager une salle de cérémonie en observant les deux espaces proposés par le pôle funéraire. Pour créer une ambiance digne et apaisante, tout compte, jusque dans les moindres détails : le mobilier et sa disposition, la lumière, la décoration, la vue sur l’extérieur, le sol et le plafond… En la matière, ce qui importe pour les uns n’est pas nécessairement ce qui interpelle les autres. Pour autant, le plus important de l’avis de toutes et tous, c’est de pouvoir offrir aux défunts un lieu digne, où ceux-ci peuvent « être souvenus », comme le dit la Philosophe Vinciane Desprest.
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