undefined cover
undefined cover
Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt cover
Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt cover
Le bijou comme un bisou

Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt

Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt

13min |14/06/2020
Play
undefined cover
undefined cover
Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt cover
Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt cover
Le bijou comme un bisou

Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt

Le bijou comme un bisou #53 les bijoux de Sarah Bernhardt

13min |14/06/2020
Play

Description

Sarah Bernhardt signe avec Mucha un contrat de 6 ans pour la réalisation des affiches, des décors de scène et des costumes et les bijoux qui vont avec. Pour Lorenzaccio, il lui dessine un large collier dont les motifs font écho au brocart du costume, il imagine des ornements de cheveux complexe composés de disque colorés de pierres, de verre ou d’émail et garnis de chaines.

Pour la création des Bijoux, Mucha a rencontré l’orfèvre et joaillier parisien Georges Fouquet qui a repris la boutique de son père en 1895 et est déterminé à renouveler le style de sa Maison. Leur collaboration permettra la création de bijoux fabuleux.

Parmi les bijoux Mucha-Fouquet le bracelet serpent créée en 1898, pour le rôle de Médée est un exemple extraordinaire : la tête est sertie d'une mosaïque d'émail, d'opales, de rubis et de diamants et repose sur le dos de la main, le corps du serpent s’enroule autour du poignet et la queue remonte sur le bras. Il est relié par une série de chaînes à un autre «serpent» qui est un anneau de doigt, la tête tournée pour faire face à celle du bracelet. L’imposant bijou est rendu flexible par un système discret de charnières. On ne sait pas exactement quand Sarah Bernhardt le vend mais il est racheté en 1964 par Joan «Tiger» Morse une styliste américaine avant de devenir la propriété de l'actrice Marlene Dietricht qui le vend aux enchères chez Christies Genève. Ce bracelet est aujourd’hui au Japon dans la collection permanente du musée Alphonse Mucha de Sakai City. Il existerait en fait trois versions du bracelet dans les archives Fouquet. Dont l'une créée en 1900 aurait été vendue aux enchères en 1989. 

Fouquet demande à Mucha de créer une collection de bijoux pour le stand Fouquet de l’Exposition internationale de Paris en 1900. Et un an plus tard lui commande la décoration Art nouveau de la boutique Fouquet au n° 6 de la rue Royale, véritable manifeste de son vocabulaire esthétique aujourd’hui conservé et reconstitué au musée Carnavalet à Paris.

En 1899 c’est René Lalique que Sarah Bernhardt sollicite pour lui créer les bijoux de son rôle de Mélissinde dans La Princesse Lointaine. Il va réaliser un pendentif en or, émail, diamants et améthyste mais surtout une couronne fermée, en métal argenté, surmonté de cinq motifs trilobés ornés de perles et pierres fantaisie avec une grande plaque en métal doré sur le devant ornée de médaillons de verre coloré imitant les pierres précieuses. Le tour de tête est décoré de turquoises et perles fantaisies et de chaque côté de la couronne, un serre-tête représente deux grands bouquets de fleurs de lys à semis de perles de fantaisie et pistils de verres brillants. Le serre-tête est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque-Musée de l'Opéra. Ce magnifique bijou de théâtre  a surement été réalisé entièrement par Lalique mais on sait que Sarah Bernhardt elle-même en a surveillé tous les détails et a demandé à Mucha d’en faire des dessins au même titre que le décor et les costumes de la pièce. Pour ce rôle de Melissinde Mucha et Fouquet lui créeront une broche en or,  émail, rubis, diamant et perle

En 1900, elle achète à Lalique le pendentif L’Aiglon en or, émail, perle et rubis pour célébrer le rôle qu’elle interprète dans la pièce d’Edmond de Rostand et que l’on peut voir aujourd’hui aux Musée des Arts décoratifs.

Sarah Bernhardt accordait une grande importance aux bijoux, qu’elle aimait volumineux et voyant. Elle porte une bague en os dans Cléopâtre comme bijou fétiche Quand elle demande un enfant à Victor Hugo, il lui envoie une de ses larmes sous la forme d’un gros diamant sur un bracelet. Elle orne la carapace de sa tortue préférée de topazes et de diamants. Elle met un fil d’or à la patte de ses scarabées qui se promènent sur ses épaules comme des pierres précieuses vivantes. Et quand elle devient myope, elle se fait créé des face à main en or, rubis et perle dont on peut encore voir un exemplaire au musée de la lunette à Morez dans le Jura.




Description

Sarah Bernhardt signe avec Mucha un contrat de 6 ans pour la réalisation des affiches, des décors de scène et des costumes et les bijoux qui vont avec. Pour Lorenzaccio, il lui dessine un large collier dont les motifs font écho au brocart du costume, il imagine des ornements de cheveux complexe composés de disque colorés de pierres, de verre ou d’émail et garnis de chaines.

Pour la création des Bijoux, Mucha a rencontré l’orfèvre et joaillier parisien Georges Fouquet qui a repris la boutique de son père en 1895 et est déterminé à renouveler le style de sa Maison. Leur collaboration permettra la création de bijoux fabuleux.

Parmi les bijoux Mucha-Fouquet le bracelet serpent créée en 1898, pour le rôle de Médée est un exemple extraordinaire : la tête est sertie d'une mosaïque d'émail, d'opales, de rubis et de diamants et repose sur le dos de la main, le corps du serpent s’enroule autour du poignet et la queue remonte sur le bras. Il est relié par une série de chaînes à un autre «serpent» qui est un anneau de doigt, la tête tournée pour faire face à celle du bracelet. L’imposant bijou est rendu flexible par un système discret de charnières. On ne sait pas exactement quand Sarah Bernhardt le vend mais il est racheté en 1964 par Joan «Tiger» Morse une styliste américaine avant de devenir la propriété de l'actrice Marlene Dietricht qui le vend aux enchères chez Christies Genève. Ce bracelet est aujourd’hui au Japon dans la collection permanente du musée Alphonse Mucha de Sakai City. Il existerait en fait trois versions du bracelet dans les archives Fouquet. Dont l'une créée en 1900 aurait été vendue aux enchères en 1989. 

Fouquet demande à Mucha de créer une collection de bijoux pour le stand Fouquet de l’Exposition internationale de Paris en 1900. Et un an plus tard lui commande la décoration Art nouveau de la boutique Fouquet au n° 6 de la rue Royale, véritable manifeste de son vocabulaire esthétique aujourd’hui conservé et reconstitué au musée Carnavalet à Paris.

En 1899 c’est René Lalique que Sarah Bernhardt sollicite pour lui créer les bijoux de son rôle de Mélissinde dans La Princesse Lointaine. Il va réaliser un pendentif en or, émail, diamants et améthyste mais surtout une couronne fermée, en métal argenté, surmonté de cinq motifs trilobés ornés de perles et pierres fantaisie avec une grande plaque en métal doré sur le devant ornée de médaillons de verre coloré imitant les pierres précieuses. Le tour de tête est décoré de turquoises et perles fantaisies et de chaque côté de la couronne, un serre-tête représente deux grands bouquets de fleurs de lys à semis de perles de fantaisie et pistils de verres brillants. Le serre-tête est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque-Musée de l'Opéra. Ce magnifique bijou de théâtre  a surement été réalisé entièrement par Lalique mais on sait que Sarah Bernhardt elle-même en a surveillé tous les détails et a demandé à Mucha d’en faire des dessins au même titre que le décor et les costumes de la pièce. Pour ce rôle de Melissinde Mucha et Fouquet lui créeront une broche en or,  émail, rubis, diamant et perle

En 1900, elle achète à Lalique le pendentif L’Aiglon en or, émail, perle et rubis pour célébrer le rôle qu’elle interprète dans la pièce d’Edmond de Rostand et que l’on peut voir aujourd’hui aux Musée des Arts décoratifs.

Sarah Bernhardt accordait une grande importance aux bijoux, qu’elle aimait volumineux et voyant. Elle porte une bague en os dans Cléopâtre comme bijou fétiche Quand elle demande un enfant à Victor Hugo, il lui envoie une de ses larmes sous la forme d’un gros diamant sur un bracelet. Elle orne la carapace de sa tortue préférée de topazes et de diamants. Elle met un fil d’or à la patte de ses scarabées qui se promènent sur ses épaules comme des pierres précieuses vivantes. Et quand elle devient myope, elle se fait créé des face à main en or, rubis et perle dont on peut encore voir un exemplaire au musée de la lunette à Morez dans le Jura.




Share

Embed

You may also like

Description

Sarah Bernhardt signe avec Mucha un contrat de 6 ans pour la réalisation des affiches, des décors de scène et des costumes et les bijoux qui vont avec. Pour Lorenzaccio, il lui dessine un large collier dont les motifs font écho au brocart du costume, il imagine des ornements de cheveux complexe composés de disque colorés de pierres, de verre ou d’émail et garnis de chaines.

Pour la création des Bijoux, Mucha a rencontré l’orfèvre et joaillier parisien Georges Fouquet qui a repris la boutique de son père en 1895 et est déterminé à renouveler le style de sa Maison. Leur collaboration permettra la création de bijoux fabuleux.

Parmi les bijoux Mucha-Fouquet le bracelet serpent créée en 1898, pour le rôle de Médée est un exemple extraordinaire : la tête est sertie d'une mosaïque d'émail, d'opales, de rubis et de diamants et repose sur le dos de la main, le corps du serpent s’enroule autour du poignet et la queue remonte sur le bras. Il est relié par une série de chaînes à un autre «serpent» qui est un anneau de doigt, la tête tournée pour faire face à celle du bracelet. L’imposant bijou est rendu flexible par un système discret de charnières. On ne sait pas exactement quand Sarah Bernhardt le vend mais il est racheté en 1964 par Joan «Tiger» Morse une styliste américaine avant de devenir la propriété de l'actrice Marlene Dietricht qui le vend aux enchères chez Christies Genève. Ce bracelet est aujourd’hui au Japon dans la collection permanente du musée Alphonse Mucha de Sakai City. Il existerait en fait trois versions du bracelet dans les archives Fouquet. Dont l'une créée en 1900 aurait été vendue aux enchères en 1989. 

Fouquet demande à Mucha de créer une collection de bijoux pour le stand Fouquet de l’Exposition internationale de Paris en 1900. Et un an plus tard lui commande la décoration Art nouveau de la boutique Fouquet au n° 6 de la rue Royale, véritable manifeste de son vocabulaire esthétique aujourd’hui conservé et reconstitué au musée Carnavalet à Paris.

En 1899 c’est René Lalique que Sarah Bernhardt sollicite pour lui créer les bijoux de son rôle de Mélissinde dans La Princesse Lointaine. Il va réaliser un pendentif en or, émail, diamants et améthyste mais surtout une couronne fermée, en métal argenté, surmonté de cinq motifs trilobés ornés de perles et pierres fantaisie avec une grande plaque en métal doré sur le devant ornée de médaillons de verre coloré imitant les pierres précieuses. Le tour de tête est décoré de turquoises et perles fantaisies et de chaque côté de la couronne, un serre-tête représente deux grands bouquets de fleurs de lys à semis de perles de fantaisie et pistils de verres brillants. Le serre-tête est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque-Musée de l'Opéra. Ce magnifique bijou de théâtre  a surement été réalisé entièrement par Lalique mais on sait que Sarah Bernhardt elle-même en a surveillé tous les détails et a demandé à Mucha d’en faire des dessins au même titre que le décor et les costumes de la pièce. Pour ce rôle de Melissinde Mucha et Fouquet lui créeront une broche en or,  émail, rubis, diamant et perle

En 1900, elle achète à Lalique le pendentif L’Aiglon en or, émail, perle et rubis pour célébrer le rôle qu’elle interprète dans la pièce d’Edmond de Rostand et que l’on peut voir aujourd’hui aux Musée des Arts décoratifs.

Sarah Bernhardt accordait une grande importance aux bijoux, qu’elle aimait volumineux et voyant. Elle porte une bague en os dans Cléopâtre comme bijou fétiche Quand elle demande un enfant à Victor Hugo, il lui envoie une de ses larmes sous la forme d’un gros diamant sur un bracelet. Elle orne la carapace de sa tortue préférée de topazes et de diamants. Elle met un fil d’or à la patte de ses scarabées qui se promènent sur ses épaules comme des pierres précieuses vivantes. Et quand elle devient myope, elle se fait créé des face à main en or, rubis et perle dont on peut encore voir un exemplaire au musée de la lunette à Morez dans le Jura.




Description

Sarah Bernhardt signe avec Mucha un contrat de 6 ans pour la réalisation des affiches, des décors de scène et des costumes et les bijoux qui vont avec. Pour Lorenzaccio, il lui dessine un large collier dont les motifs font écho au brocart du costume, il imagine des ornements de cheveux complexe composés de disque colorés de pierres, de verre ou d’émail et garnis de chaines.

Pour la création des Bijoux, Mucha a rencontré l’orfèvre et joaillier parisien Georges Fouquet qui a repris la boutique de son père en 1895 et est déterminé à renouveler le style de sa Maison. Leur collaboration permettra la création de bijoux fabuleux.

Parmi les bijoux Mucha-Fouquet le bracelet serpent créée en 1898, pour le rôle de Médée est un exemple extraordinaire : la tête est sertie d'une mosaïque d'émail, d'opales, de rubis et de diamants et repose sur le dos de la main, le corps du serpent s’enroule autour du poignet et la queue remonte sur le bras. Il est relié par une série de chaînes à un autre «serpent» qui est un anneau de doigt, la tête tournée pour faire face à celle du bracelet. L’imposant bijou est rendu flexible par un système discret de charnières. On ne sait pas exactement quand Sarah Bernhardt le vend mais il est racheté en 1964 par Joan «Tiger» Morse une styliste américaine avant de devenir la propriété de l'actrice Marlene Dietricht qui le vend aux enchères chez Christies Genève. Ce bracelet est aujourd’hui au Japon dans la collection permanente du musée Alphonse Mucha de Sakai City. Il existerait en fait trois versions du bracelet dans les archives Fouquet. Dont l'une créée en 1900 aurait été vendue aux enchères en 1989. 

Fouquet demande à Mucha de créer une collection de bijoux pour le stand Fouquet de l’Exposition internationale de Paris en 1900. Et un an plus tard lui commande la décoration Art nouveau de la boutique Fouquet au n° 6 de la rue Royale, véritable manifeste de son vocabulaire esthétique aujourd’hui conservé et reconstitué au musée Carnavalet à Paris.

En 1899 c’est René Lalique que Sarah Bernhardt sollicite pour lui créer les bijoux de son rôle de Mélissinde dans La Princesse Lointaine. Il va réaliser un pendentif en or, émail, diamants et améthyste mais surtout une couronne fermée, en métal argenté, surmonté de cinq motifs trilobés ornés de perles et pierres fantaisie avec une grande plaque en métal doré sur le devant ornée de médaillons de verre coloré imitant les pierres précieuses. Le tour de tête est décoré de turquoises et perles fantaisies et de chaque côté de la couronne, un serre-tête représente deux grands bouquets de fleurs de lys à semis de perles de fantaisie et pistils de verres brillants. Le serre-tête est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque-Musée de l'Opéra. Ce magnifique bijou de théâtre  a surement été réalisé entièrement par Lalique mais on sait que Sarah Bernhardt elle-même en a surveillé tous les détails et a demandé à Mucha d’en faire des dessins au même titre que le décor et les costumes de la pièce. Pour ce rôle de Melissinde Mucha et Fouquet lui créeront une broche en or,  émail, rubis, diamant et perle

En 1900, elle achète à Lalique le pendentif L’Aiglon en or, émail, perle et rubis pour célébrer le rôle qu’elle interprète dans la pièce d’Edmond de Rostand et que l’on peut voir aujourd’hui aux Musée des Arts décoratifs.

Sarah Bernhardt accordait une grande importance aux bijoux, qu’elle aimait volumineux et voyant. Elle porte une bague en os dans Cléopâtre comme bijou fétiche Quand elle demande un enfant à Victor Hugo, il lui envoie une de ses larmes sous la forme d’un gros diamant sur un bracelet. Elle orne la carapace de sa tortue préférée de topazes et de diamants. Elle met un fil d’or à la patte de ses scarabées qui se promènent sur ses épaules comme des pierres précieuses vivantes. Et quand elle devient myope, elle se fait créé des face à main en or, rubis et perle dont on peut encore voir un exemplaire au musée de la lunette à Morez dans le Jura.




Share

Embed

You may also like