Le cinéma iranien en France: un cinéma porteur de clichés ?
Rencontre avec Carine Bernasconi (Section d'histoire et esthétique du cinéma, UNIL)
Comment le cinéma iranien qui circule en France a-t-il façonné notre vision de l’Iran ? Pourquoi y a-t-il une inadéquation entre la production locale et ce qui est montré à l’étranger ? Afin de mieux comprendre ce que les films racontent de la société iranienne d’hier et d’aujourd’hui, Carine Bernasconi nous parle de la représentation de l’Iran au cinéma et de l’image que ce pays s’est forgée à travers des cinématographies comme celles d’Abbas Kiarostami.
Carine Bernasconi est première assistante à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne. En plus du cinéma iranien auquel elle a consacré sa thèse de doctorat, ses recherches portent sur la diffusion et la réception des cinémas extra-occidentaux en Europe, la réception critique en France et le documentaire. En parallèle à son parcours académique, elle a collaboré pendant quinze ans comme programmatrice et éditrice dans les festivals de Locarno, Visions du réel (Nyon) et Cinéma du réel (Paris). Elle est l’autrice de l’ouvrage Salam Cinéma ! Le cinéma iranien en France des années 1950 à aujourd’hui paru en 2022.
Ouvrage cité
Carine Bernasconi, Salam Cinéma ! Le cinéma iranien en France des années 1950 à aujourd’hui, Sesto San Giovanni, Éditions Mimésis, 2022.
Films cités
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Au travers des oliviers (1994) d’Abbas Kiarostami
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La vache (1969) de Dariush Mehrjui
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Où est la maison de mon ami (1987) d’Abbas Kiarostami
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Une séparation (2010) d’Asghar Farhadi
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Le goût de la cerise (1997) d’Abbas Kiarostami
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À propos d’Elly (2009) d’Asghar Farhadi
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Le passé (2013) d’Asghar Farhadi
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La loi de Téhéran (2019) de Saeed Roustayi
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Leila et ses frères (2022) de Saeed Roustayi
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Yalda, la nuit du pardon (2019) de Massoud Bakhshi
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Nahid (2014) d’Ida Panahandeh
Réalisatrices citées
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Samira Makhmalbaf et Anna Makhmalbaf
-
Rakhshan Bani Etemad
Photo: © DR
Musique: © Guillaume Conne
Entretien et montage : Chloé Hofmann
Comment le cinéma iranien qui circule en France a-t-il façonné notre vision de l’Iran ? Pourquoi y a-t-il une inadéquation entre la production locale et ce qui est montré à l’étranger ? Afin de mieux comprendre ce que les films racontent de la société iranienne d’hier et d’aujourd’hui, Carine Bernasconi nous parle de la représentation de l’Iran au cinéma et de l’image que ce pays s’est forgée à travers des cinématographies comme celles d’Abbas Kiarostami.
Carine Bernasconi est première assistante à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne. En plus du cinéma iranien auquel elle a consacré sa thèse de doctorat, ses recherches portent sur la diffusion et la réception des cinémas extra-occidentaux en Europe, la réception critique en France et le documentaire. En parallèle à son parcours académique, elle a collaboré pendant quinze ans comme programmatrice et éditrice dans les festivals de Locarno, Visions du réel (Nyon) et Cinéma du réel (Paris). Elle est l’autrice de l’ouvrage Salam Cinéma ! Le cinéma iranien en France des années 1950 à aujourd’hui paru en 2022.
Ouvrage cité
Carine Bernasconi, Salam Cinéma ! Le cinéma iranien en France des années 1950 à aujourd’hui, Sesto San Giovanni, Éditions Mimésis, 2022.
Films cités
- Au travers des oliviers (1994) d’Abbas Kiarostami
- La vache (1969) de Dariush Mehrjui
- Où est la maison de mon ami (1987) d’Abbas Kiarostami
- Une séparation (2010) d’Asghar Farhadi
- Le goût de la cerise (1997) d’Abbas Kiarostami
- À propos d’Elly (2009) d’Asghar Farhadi
- Le passé (2013) d’Asghar Farhadi
- La loi de Téhéran (2019) de Saeed Roustayi
- Leila et ses frères (2022) de Saeed Roustayi
- Yalda, la nuit du pardon (2019) de Massoud Bakhshi
- Nahid (2014) d’Ida Panahandeh
Réalisatrices citées
- Samira Makhmalbaf et Anna Makhmalbaf
- Rakhshan Bani Etemad
Photo: © DR
Musique: © Guillaume Conne
Entretien et montage : Chloé Hofmann
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- cinéma iranien
- france
- Abbas Kiarostami
- Saeed Roustayi
- Massoud Bakhshi
- Asghar Farhadi
- Dariush Mehrjui
- Samira Makhmalbaf et Anna Makhmalbaf
- Rakhshan Bani Etemad
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