Marie-Hélène Fraïssé : Tout un monde
16e Festival de la radio et de l'écoute Longueur d'ondes
« Durant plus de trente années, Marie-Hélène Fraïssé, écrivain, reporter et productrice sur l’antenne de France Culture a offert aux auditeurs de rencontrer des centaines de voyageurs, passeurs, femmes et hommes engagés et lumineux. Tant qu’elle a eu un budget pour financer des reportages, Marie-Hélène nous a offert à nous, reporters, l’espace nécessaire pour faire entendre les sons que l’on rapportait des quatre coins du monde, ou ceux que l’on nous confiait. Ces sons ne répondaient pas toujours aux canons classiques de la production Radio France, mais ils répondaient à un critère essentiel aux oreilles de Marie-Hélène : faire rencontrer l’autre, construire un pont sonore pour que nos auditeurs soient aux côtés de la personne qui témoigne au micro. « La rencontre ce n’est pas la découverte. Si on remplaçait le mot découverte par le mot rencontre dans les livres d’histoire et dans les relations de voyages, une grande partie des rapports humains en seraient modifiés. »
Marie-Hélène nous a souvent transmis cette idée, parce qu’elle l’a vécue en tant que reporter, voyageuse, auprès des Amérindiens ou d’autres peuples. Ses entretiens d’écrivains voyageurs, de musiciens, de chercheurs globe-trotters, d’amoureux des marges sont passionnants car Marie-Hélène parle à sa, notre, famille, celle des nomades, avec les mots que l’on utilise lors des escales. »
« Durant plus de trente années, Marie-Hélène Fraïssé, écrivain, reporter et productrice sur l’antenne de France Culture a offert aux auditeurs de rencontrer des centaines de voyageurs, passeurs, femmes et hommes engagés et lumineux. Tant qu’elle a eu un budget pour financer des reportages, Marie-Hélène nous a offert à nous, reporters, l’espace nécessaire pour faire entendre les sons que l’on rapportait des quatre coins du monde, ou ceux que l’on nous confiait. Ces sons ne répondaient pas toujours aux canons classiques de la production Radio France, mais ils répondaient à un critère essentiel aux oreilles de Marie-Hélène : faire rencontrer l’autre, construire un pont sonore pour que nos auditeurs soient aux côtés de la personne qui témoigne au micro. « La rencontre ce n’est pas la découverte. Si on remplaçait le mot découverte par le mot rencontre dans les livres d’histoire et dans les relations de voyages, une grande partie des rapports humains en seraient modifiés. »
Marie-Hélène nous a souvent transmis cette idée, parce qu’elle l’a vécue en tant que reporter, voyageuse, auprès des Amérindiens ou d’autres peuples. Ses entretiens d’écrivains voyageurs, de musiciens, de chercheurs globe-trotters, d’amoureux des marges sont passionnants car Marie-Hélène parle à sa, notre, famille, celle des nomades, avec les mots que l’on utilise lors des escales. »
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