
« Moi, je prospère, comme mes fleurs »
Deux lettres de Georges Clemenceau à Claude Monet, en 1923.
Témoignage émouvant de la très grande amitié qui lia les deux hommes, leur correspondance permet aussi de suivre la réalisation des Grandes décorations, chefs d’œuvre de la fin de la vie de Monet, aujourd’hui présentées au musée de l’Orangerie. Monet murit depuis le début du XXe siècle un grand projet décoratif inspiré de son bassin aux nymphéas. Il se consacre à sa réalisation pendant la guerre de 14-18 et décide d’offrir ces panneaux à l’État français, par l’intermédiaire de Clemenceau, pour célébrer la victoire. Ces œuvres lui demandent encore de longues années de travail, et elles ne seront présentées au public qu’après sa mort. Pour les achever, Monet doit se battre contre le découragement, les doutes, et les problèmes oculaires. Par son amitié, ses lettres et ses visites, Clemenceau le soutient tout au long de ces années.
Les deux lettres présentées dans cet épisode datent de l’année où Monet subit plusieurs opérations des yeux, entre lesquelles il désespère souvent de retrouver une vision normale. Clemenceau le réconforte de son mieux, en lui décrivant son propre jardin et les paysages de la Vendée.
Lecture : Georges Clemenceau à son ami Claude Monet. Correspondance, Éditions de la Réunion des musées nationaux, [1993] 2008, p. 114-115 et 119-120
Témoignage émouvant de la très grande amitié qui lia les deux hommes, leur correspondance permet aussi de suivre la réalisation des Grandes décorations, chefs d’œuvre de la fin de la vie de Monet, aujourd’hui présentées au musée de l’Orangerie. Monet murit depuis le début du XXe siècle un grand projet décoratif inspiré de son bassin aux nymphéas. Il se consacre à sa réalisation pendant la guerre de 14-18 et décide d’offrir ces panneaux à l’État français, par l’intermédiaire de Clemenceau, pour célébrer la victoire. Ces œuvres lui demandent encore de longues années de travail, et elles ne seront présentées au public qu’après sa mort. Pour les achever, Monet doit se battre contre le découragement, les doutes, et les problèmes oculaires. Par son amitié, ses lettres et ses visites, Clemenceau le soutient tout au long de ces années.
Les deux lettres présentées dans cet épisode datent de l’année où Monet subit plusieurs opérations des yeux, entre lesquelles il désespère souvent de retrouver une vision normale. Clemenceau le réconforte de son mieux, en lui décrivant son propre jardin et les paysages de la Vendée.
Lecture : Georges Clemenceau à son ami Claude Monet. Correspondance, Éditions de la Réunion des musées nationaux, [1993] 2008, p. 114-115 et 119-120


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