Podcast 6 : Rouler avec du gasoil issu de déchets plastiques

Découvrez le podcast co-produit par l’ONG International Impact et la Webradio Allo la planète :

Cette série traite des consommations (eau, électricité, gasoil, internet) en voyage et explique comment les gérer quand on est mobiles et déconnectés.

Dans le troisième volet de cette série, nous expliquons une partie éco-responsable du projet par l’utilisation de plastiques issus de déchets plastiques.

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Sixième épisode : Rouler avec du gasoil issu de déchets plastiques.

JC : Dans cet épisode qui fait partie d’une série sur les consommations eau électricité, gasoil, Internet :  comment gérer quand on est en mobilité ? Quand on est déconnecté ? Nous abordons l’énergie qui fait déplacer le bus. Bonjour Astrid.

Astrid : Salut JC ! Bonjour à tous. Je pense que nous sommes comme beaucoup de personnes. Nous nous posons des questions sur nos modes de consommation. Est ce qu’ils sont adaptés par rapport à nos besoins ? Est ce qu’ils sont surtout respectueux de l’environnement ?

JC : On a tellement de choses à apprendre. Quand on a cherché le véhicule, la dimension éco responsable était importante. Centrale même. D’après le gouvernement français, 27 % de nos empreintes carbone représentent le transport.

Astrid : C’est le même pourcentage que pour le logement, 27 % aussi, beaucoup plus que l’alimentation, la santé, l’éducation ou l’habillement.

JC : D’après l’excellent article sur le sujet du site www.tourdumondiste.com , il est indiqué : «  le bus est le deuxième moyen de transport le plus utilisé par les tourdumondistes après l’avion. Même si un bus longue distance consomme du diesel pour rouler, il génère en moyenne six fois moins de CO2 par passager qu’un vol court courrier et cinq fois moins qu’une voiture avec un seul passager à bord.

Astrid : Et ici, notre bus a sept passagers et pas un autocar de 40 ou 50 places.

JC : C’est vrai, il faut prendre en compte. Aussi le fait qu’on économise la consommation d’un logement de sept personnes. Donc on évoque deux fois 27 % d’empreinte carbone, soit 54 % qu’on essaye de minimiser.

Astrid : L’idéal reste évidemment la marche à pied tel qu’on le faisait tous les étés pendant ces six dernières années.

JC : On essaye d’avoir une empreinte éco responsable. On ne se revendique pas écologistes ou écologiques, mais éco-responsables. Il y a des bus prometteurs.

Astrid : Les premiers cars 100 % électriques sortent aux Etats-Unis.

JC : Malheureusement, leur autonomie reste faible.

Astrid : Et les premiers cars à hydrogène existent aussi.

JC : Oui, mais ils n’ont pas encore de réalité économique. 600 000 €, c’est le prix du car et l’hydrogène accessible du coup, coûte deux fois plus cher par rapport au gazole.

Astrid : Et par contre, les cars neufs consomment moins.

JC : Oui, mais ils sont chers et leur fabrication a un impact carbone certain.

Astrid : Alors nous avons opté pour un bus d’occasion qui roule au gazole.

JC : L’ONG International Impact soutient un projet génial monté par l’acteur Samuel Le Bihan. Choqué par les millions de tonnes de plastique qui se retrouvent dans les océans, il a fondé l’ONG Earthwake, c’est à dire Le Réveil de la Terre en anglais.

Astrid : Oui, c’est une super ONG dirigée par François Danel, l’ancien directeur général d’Action contre la faim. Ton ami.

JC : L’action est simple le plastique vient du pétrole. Comment refaire du pétrole avec du plastique avant que ce dernier ne vienne dans les océans ?

Astrid : Et ils ont trouvé par le moyen de la pyrolyse. Ils produisent ainsi gasoil, essence et gaz à partir de déchets plastiques.

JC : En ayant ce type de système, c’est vertueux. Les déchets plastiques dans les pays en développement sont nombreux. En les transformant en énergie pas chère, on provoque l’envie de les récupérer, de les transformer.

Astrid : La solution a déjà gagné de nombreux prix d’innovation et fait partie des 1000 solutions prometteuses choisies par le projet Solar Impulse.

JC : Oui, l’avion solaire qui a réussi à faire le tour de la terre avec juste l’énergie du soleil.

Astrid : Et pour que le bus puisse rouler au gasoil issu de déchets plastiques, il a été reconnu par le ministère de la transition écologique.

JC : Et donc c’est le premier bus en France à avoir cette reconnaissance.

Astrid : Et l’autorisation de rouler en France avec ce gasoil.

JC : Pour le moment, pas d’harmonisation européenne. Chaque pays décide avec quel gasoil on peut rouler.

Astrid : On peut se dire que l’idéal serait qu’il n’y ait pas de production de plastique ou qu’elle soit très limitée pour éviter qu’elle ne se retrouve dans les océans.

JC : Avec cette solution innovante, on aide à collecter et recycler le plastique. C’est déjà un peu. C’est la logique du colibri qui essaye d’éteindre l’incendie de forêt et qui fait sa part.

Astrid : Pour le reste, gasoil issue de déchets plastiques ou pas, il reste forcément une part d’empreinte carbone.

JC : On a décidé de s’associer à la Fondation GoodPlanet pour compenser les émissions de carbone. Vous connaissez certainement la Fondation GoodPlanet. Elle a été créée par Yann Arthus-Bertrand qui, à la suite de ses voyages, s’est rendu compte qu’il fallait faire des actions concrètement pour réduire l’empreinte carbone. Parmi ces actions, il y a le financement de projets dans des pays en développement. Projets de plantation d’arbres, de soutien à l’agriculture vivrière, à l’agriculture familiale. Soutien à des projets écologiques, éco-responsables de plantation.

Astrid : D’après nos calculs, nous ne ferons que 22 000 kilomètres, ce qui n’est pas tant que cela. En un an.

JC : Avec la consommation du bus, il y en aura. Pour à peu près 500 à 600 euros. La conso ou la compensation. Si on est amené à prendre l’avion à un certain moment, nous utiliserons alors aussi la compensation carbone.

Astrid : Donc rouler aux déchets plastiques, compenser nos émissions de gaz à effet de serre, voilà l’attitude que nous avons choisi. Nous avons aussi embarqué sept vélos à bord. Nous limiterons les trajets du bus aux grands axes, mais nous privilégierons les vélos pour nous déplacer dans les villes, sur les sites touristiques ou pour aller faire les courses. Les vélos qu’on a choisis ne sont pas neufs, nous les avons récupérés. On en a même trouvé deux dans la rue. Nous les avons retapés pour leur donner une deuxième vie.

JC : On les a d’ailleurs retapés par un atelier d’insertion professionnelle. Le fait de ne pas avoir d’habitat fixe, de ne pas nécessiter de gaz ni d’électricité nucléaire, tout cela participe à nos actions éco-responsables.

Astrid : Et on est ouvert à toute suggestion, questions, interrogations sur ces sujets, car comme beaucoup de monde, on essaye de réduire notre impact.

JC : C’est déjà la fin de cet épisode. Un grand merci à l’ONG Earthwake et à la Fondation GoodPlanet. Et à International Impact, bien sûr, à l’initiative de ce projet.

Merci aux internautes, aux auditeurs qui nous suivent. On vous souhaite une très bonne semaine.

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