« Dans la fiche anthropométrique qu’il produit quand on lui demande de se présenter, Antoine Mercier n’indique pas son âge. On ne cherchera donc pas à l’établir. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que notre homme a pris trop tôt sa retraite de présentateur de l’incomparable journal de la mi-journée sur France Culture. Dans cette même fiche, notre homme reconnaît un passé d’étudiant en journalisme et un rôle d’enseignant intermittent dans des lieux de formation ad hoc, genre CFJ. Il ne se targue pas pour autant d’être journaliste. « Professionnel de l’information et de la communication », écrit-il. En réalité, Antoine Mercier s’est toujours étonné de paraître atypique aux yeux de ses confrères. En effet, certains à France Culture le révéraient comme un sachem tandis que d’autres le considéraient comme un oiseau bizarre parce qu’il tentait de prendre une certaine hauteur par rapport à l’actualité immédiate. On se souvient par exemple des séries qu’il produisit dans les années qui suivirent la grande récession de 2008 : en compagnie d’intellectuels libres, parfois inattendus, il n’hésitait pas à se demander si nous vivions… un temps de crise ou bien plutôt une crise du Temps !
Le Temps ? Antoine Mercier explore maintenant les mille et une façons dont il est conçu dans le monde juif. Temps de la catastrophe – il a publié un beau livre à partie double sur un convoi de déportation. Temps de l’accomplissement – jusqu’à quel point est-il atteint en Israël, se demande-t-il dans le film documentaire qu’il prépare sur l’Alya ? Temps de l’attente, enfin… Le plus fécond peut-être. »
Jean Lebrun, producteur de La Marche de l’Histoire sur France Inter et modérateur de cette rencontre avec Antoine Mercier au festival Longueur d'Ondes 2019.
« Dans la fiche anthropométrique qu’il produit quand on lui demande de se présenter, Antoine Mercier n’indique pas son âge. On ne cherchera donc pas à l’établir. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que notre homme a pris trop tôt sa retraite de présentateur de l’incomparable journal de la mi-journée sur France Culture. Dans cette même fiche, notre homme reconnaît un passé d’étudiant en journalisme et un rôle d’enseignant intermittent dans des lieux de formation ad hoc, genre CFJ. Il ne se targue pas pour autant d’être journaliste. « Professionnel de l’information et de la communication », écrit-il. En réalité, Antoine Mercier s’est toujours étonné de paraître atypique aux yeux de ses confrères. En effet, certains à France Culture le révéraient comme un sachem tandis que d’autres le considéraient comme un oiseau bizarre parce qu’il tentait de prendre une certaine hauteur par rapport à l’actualité immédiate. On se souvient par exemple des séries qu’il produisit dans les années qui suivirent la grande récession de 2008 : en compagnie d’intellectuels libres, parfois inattendus, il n’hésitait pas à se demander si nous vivions… un temps de crise ou bien plutôt une crise du Temps !
Le Temps ? Antoine Mercier explore maintenant les mille et une façons dont il est conçu dans le monde juif. Temps de la catastrophe – il a publié un beau livre à partie double sur un convoi de déportation. Temps de l’accomplissement – jusqu’à quel point est-il atteint en Israël, se demande-t-il dans le film documentaire qu’il prépare sur l’Alya ? Temps de l’attente, enfin… Le plus fécond peut-être. »
Jean Lebrun, producteur de La Marche de l’Histoire sur France Inter et modérateur de cette rencontre avec Antoine Mercier au festival Longueur d'Ondes 2019.
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