S2 EP#37 Mes retours sur la conférence annuelle du G.R.O.S
Dans l'épisode d'aujourd'hui je vous partage les informations et les analyses suite à ma participation, en tant qu'invitée, au séminaire annuel du G.R.O.S (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids). C'est une organisation de professionnels de santé (psy, nutritionniste, diététicien.ne, chercheures, généraliste) qui prend le temps de réfléchir aux soins apportés aux personnes grosses. Ils ont développé une méthode, et un annuaire des professionnel.le.s formés à cette méthode. C'est une approche non stigmatisante, qui va dans le sens de la prise en charge des patients en accompagnement de chirurgie bariatrique et/ou traitements médicamenteux, mais aussi guérison des TCAs. Le G.R.O.S intervient aussi auprès des acteurs décisionnaires de la santé pour portée une voix moins stigmatisante que la médecine actuelle plutôt grossophobe. La conférence annuelle 2024 était sur le thème "Les traitements de l'obésité ; bilan, limites et perspectives". Les invervenant.e.s ne sont pas toustes du G.R.O.S. Je vous laisse découvrir les détails sur leur site. N'hésitez pas à parler du G.R.O.S à vos professionnel.le.s de santé !
Pour ma part, en tant que personne concernée, et militante anti-grossophobie, je suis ravie et reconnaissance de pouvoir assister à cette conférence annuelle, car cela me permet d'apprendre beaucoup de chose sur la partie médicale de ces sujets. Je ne suis pas toujours en accord avec certaines interventions qui, pour moi, vont trop souvent vers l'équation obèse = malade = traitement. Je pense qu'être juste gros, sans aucune maladie associé n'est pas une maladie et ne nécessite pas de traitement. On peut soigner les TCAs, et le rapport au corps, mais pas le poids qui n'est pas un problème en soi. Je pense aussi, que même obèse, ce qui compte c'est de soigner les maladies déclarées, tel que le diabète, l'hypertension, les problèmes cardiaques, le cholestérol, comme on les soignerait pour des personnes minces. Soigner le poids, n'est pas, à mon sens, et au sens de beaucoup de littérature scientifique, la priorité ou une assurance d'une meilleure santé.
Je vous partage tout cela dans cet épisode où j'espère que j'ai bien retranscrits les informations portées par les intervenant.e.s tout en développant mon avis et mes espoirs de sortir de l'équation obèse = malade (donc ne les stigmatisons pas, ils sont juste malade) = traitement, pour en arriver à une vraie déstigmatisation, ce qui pour moi veut dire une vraie lutte contre la grossophobie de la société et de la médecine, car non, on ne devrait pas continuer de croire que toutes les personnes grosses ont besoin d'être soignées pour leur grosseur. Non. Elles ont besoin d'être soignées, pour les maladies et uniquement au moment où ces maladies apparaissent. En matière de prévention, pareil, on n'a pas besoin de faire de la prévention anti poids, donc grossophobe, mais de la prévention pour une bonne hygiène de vie de façon mesurée : le moins de conduite à risque possible, une bonne gestion du stress et du sommeil, de l'activité physique, tout type d'activité physique, régulière (à l'échelle de sa vie pas de chaque journée), et une alimentation variée et diversifiée (non pas équilibrée, non pas avec la culture des régimes et la classification moralisatrice des aliments). Et en n'oubliant jamais que les personnes grosses, comme tout le monde, vivent dans une société capitaliste qui voue un culte sans limite à la performance et la productivité, y compris en valorisant le corps mince, athlétique, beau, et le santéïsme.
Dans l'épisode d'aujourd'hui je vous partage les informations et les analyses suite à ma participation, en tant qu'invitée, au séminaire annuel du G.R.O.S (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids). C'est une organisation de professionnels de santé (psy, nutritionniste, diététicien.ne, chercheures, généraliste) qui prend le temps de réfléchir aux soins apportés aux personnes grosses. Ils ont développé une méthode, et un annuaire des professionnel.le.s formés à cette méthode. C'est une approche non stigmatisante, qui va dans le sens de la prise en charge des patients en accompagnement de chirurgie bariatrique et/ou traitements médicamenteux, mais aussi guérison des TCAs. Le G.R.O.S intervient aussi auprès des acteurs décisionnaires de la santé pour portée une voix moins stigmatisante que la médecine actuelle plutôt grossophobe. La conférence annuelle 2024 était sur le thème "Les traitements de l'obésité ; bilan, limites et perspectives". Les invervenant.e.s ne sont pas toustes du G.R.O.S. Je vous laisse découvrir les détails sur leur site. N'hésitez pas à parler du G.R.O.S à vos professionnel.le.s de santé !
Pour ma part, en tant que personne concernée, et militante anti-grossophobie, je suis ravie et reconnaissance de pouvoir assister à cette conférence annuelle, car cela me permet d'apprendre beaucoup de chose sur la partie médicale de ces sujets. Je ne suis pas toujours en accord avec certaines interventions qui, pour moi, vont trop souvent vers l'équation obèse = malade = traitement. Je pense qu'être juste gros, sans aucune maladie associé n'est pas une maladie et ne nécessite pas de traitement. On peut soigner les TCAs, et le rapport au corps, mais pas le poids qui n'est pas un problème en soi. Je pense aussi, que même obèse, ce qui compte c'est de soigner les maladies déclarées, tel que le diabète, l'hypertension, les problèmes cardiaques, le cholestérol, comme on les soignerait pour des personnes minces. Soigner le poids, n'est pas, à mon sens, et au sens de beaucoup de littérature scientifique, la priorité ou une assurance d'une meilleure santé.
Je vous partage tout cela dans cet épisode où j'espère que j'ai bien retranscrits les informations portées par les intervenant.e.s tout en développant mon avis et mes espoirs de sortir de l'équation obèse = malade (donc ne les stigmatisons pas, ils sont juste malade) = traitement, pour en arriver à une vraie déstigmatisation, ce qui pour moi veut dire une vraie lutte contre la grossophobie de la société et de la médecine, car non, on ne devrait pas continuer de croire que toutes les personnes grosses ont besoin d'être soignées pour leur grosseur. Non. Elles ont besoin d'être soignées, pour les maladies et uniquement au moment où ces maladies apparaissent. En matière de prévention, pareil, on n'a pas besoin de faire de la prévention anti poids, donc grossophobe, mais de la prévention pour une bonne hygiène de vie de façon mesurée : le moins de conduite à risque possible, une bonne gestion du stress et du sommeil, de l'activité physique, tout type d'activité physique, régulière (à l'échelle de sa vie pas de chaque journée), et une alimentation variée et diversifiée (non pas équilibrée, non pas avec la culture des régimes et la classification moralisatrice des aliments). Et en n'oubliant jamais que les personnes grosses, comme tout le monde, vivent dans une société capitaliste qui voue un culte sans limite à la performance et la productivité, y compris en valorisant le corps mince, athlétique, beau, et le santéïsme.
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