Séverine Daucourt-Fridriksson : Trans-paraître dans l'en-corps du poème
L'ire Du Dire n°19 - podcast littéraire
L'ire Du Dire est une émission littéraire diffusée tous les quatrièmes vendredis du mois de 11 heures à midi sur radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM. Elle est conçue et réalisée par Carole Carcillo Mesrobian, et est rediffusée en podcast sur le site de la radio http://www.rfpp.net, sur le site de l'émission https://liredudire.com et sur sa chaine YouTube https://www.youtube.com/channel/UCvxShIqDfRhEa5r-5MRSSNA.
L’ire l’i-r-e, comme colère, mais aussi comme parole qui dénonce et qui rassemble autour de la littérature, parce qu’elle est le langage du monde.
L'ire Du Dire est une émission littéraire diffusée tous les quatrièmes vendredis du mois de 11 heures à midi sur radio Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM. Elle est conçue et réalisée par Carole Carcillo Mesrobian, et est rediffusée en podcast sur le site de la radio http://www.rfpp.net, sur le site de l'émission https://liredudire.com et sur sa chaine YouTube https://www.youtube.com/channel/UCvxShIqDfRhEa5r-5MRSSNA.
L’ire l’i-r-e, comme colère, mais aussi comme parole qui dénonce et qui rassemble autour de la littérature, parce qu’elle est le langage du monde.
Séverine Daucourt est auteure de poésie, et créatrice d’espaces où la parole devient sonore, et se mêle à la musique, à l’image, à la scène. Elle organise depuis 2016, à la Maison de la Poésie de Paris, un cycle de rencontres poésie/chanson (La Fabrique). Elle a co-fondé le Jeune Bureau de la Comédie-Française et en anime les ateliers d'écriture. Ateliers d’écriture poétique qu’elle met en acte aussi en établissements éducatifs, sociaux et sanitaires. Cette année, elle a sorti un album de pop indé et spoken words, intitulé Transparaître (encore) réalisé par Armelle Pioline (Holden, Superbravo) et Michel Peteau (Cheval fou) (production Marelle Music). Elle est également traductrice de textes en islandais - théâtre ou poèmes – notamment de Sjón, parolier de Björk (Oursins et moineaux, Lanskine, 2018, réédité en poche chez Points Poésie, 2021).
Ses derniers livres interrogent la place de l’humain dans nos sociétés de plus en plus normatives. Entre discours normatifs et injonctions portées par l’inconscient collectif, quelle place est réservée à l’épanouissement d’une individualité libérée de toutes ces contraintes qui ont pour objectif de créer de sociétés contrôlées et contrôlables ? Des politiques d’éviction de ce qui dérange comme la vieillesse, la maladie, aux standards qui modèlent le corps des femmes et les discours visant à mettre en place une conformité portée avant tout par le langage, Séverine Daucourt avec Transparaître (LansKine, 2019), Noire substance (LansKine, 2020), Les éperdu(e)s (LansKine, septembre 2022), et Transparaître (encore) paru cette année, questionne ou plus exactement cherche ni plus ni moins que la possibilité d’une liberté inextricablement enchainée à la forme, en premier lieu celle des mots, mais aussi celle des images, ces deux vecteurs qui instaurent les imagos collectifs modelant les inconscients et les attentes du plus grand nombre. Elle est venue évoquer comment Ecrire, pour trans-paraître, dans l'en-corps du poème.
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