TREECAST #19 - DJ SEX
Biberonnée par un papa fan de trance progressive et diggeuse pro depuis toute petite, ce n’était qu’une question de temps pour qu’Elena Maria - aka DJ SEX - s’assume pleinement en tant qu’artiste.
/ english below /
Biberonnée par un papa fan de trance progressive et diggeuse pro depuis toute petite, ce n’était qu’une question de temps pour qu’Elena Maria - aka DJ SEX - s’assume pleinement en tant qu’artiste. D’abord dans son Autriche natale où elle milite pour l’inclusion des femmes sur la scène électro, et plus récemment sur la scène européenne. Sa recette ? Une sélection ultra-pointue à la sauce rave 90’s avec à l’arrivée un set full of ENERGY. So sex 💅💅
Quel est ton processus créatif ?
La sélection de musique a toujours été importante pour moi. J'ai commencé à sortir à un très jeune âge et j'ai eu besoin de beaucoup de temps pour réaliser que je voulais partager ma propre sélection musicale et mon énergie à travers le DJing, peut-être parce que c'est encore une industrie dominée par les hommes et en Autriche, d'où je viens, il n'y avait pas beaucoup de modèles féminins derrière les platines à l'époque. J'ai commencé à mixer il y a deux ans sous le nom d'Elena Maria et, lorsque j'ai pris confiance en mes capacités de sélection et de mixage, je suis devenue DJ SEX.
Quelles sont tes inspirations ?
Comme j'ai grandi avec beaucoup de musique, de gens et de fêtes autour de moi, ma principale inspiration réside dans les sorties en solitaire. Je fais partie des privilégiées qui vivent à Berlin. Être sur la piste de danse m'inspire, écouter des genres différents, jouer des B2Bs avec des amis aux goûts légèrement différents, c'est génial aussi. Et bien sûr, creuser en profondeur - je préfère les disques ces derniers temps parce que m'asseoir devant un écran me rend parfois nerveuse.
- Parle-nous d'un ou deux morceaux de ton set.
Le troisième morceau est un cadeau que mon père m’a fait. Il a importé ses CD de trance progressive des années 2000 sur son ordinateur et a rempli une clé USB pour moi avec ses morceaux préférés. J'ai choisi All Seasons de l'album Froga Cult - Something For Sundays pour la phase d'ouverture du mix. Le morceau qui suit est le premier morceau inédit qu'un artiste m’a offert, - il s'agit de Take Me Anywhere' par Bby Tek et il est sorti entre-temps sur Pure Space, le label d'Andy Garvey - je suis ravi de le jouer, de l'écouter et de danser dessus.
/-/
- What is your creative process?
Curating music was always a thing for me. I started going out at a really young age and needed a lot of time to realize I want to share my own music selection and energy through djing, perhaps because it is still a male-dominated industry and in Austria, where I come from, there were not that many female role models behind the booth back then. I started djing 2 years ago as ‚Elena Maria‘ and as I became confident enough with my selection and mixing skills, I became DJ SEX half a year ago.
- What are your inspirations?
Since I grew up with a lot of music, people and parties around me, my main inspiration lies in going out by myself. I am one of the privileged ones, who live in Berlin and can choose to which crazy artists sound I want to dance to each weekend. Being on the dance floor inspires me, listening to different genres, playing b2bs with friends with a slightly different taste is also great. And of course digging deep – I prefer records lately cause sitting in front of a display makes me restless sometimes.
- Tell us about one or two tracks from your set.
The third track I’m playing is from a gift my father gave to me. He proudly imported his 2000s progressive trance CDs to his computer and curated an USB-stick for me with his fav tracks. I choose ‚All Seasons‘ from the album 'Froga Cult - Something For Sundays‘ for the opening phase of this mix. The track right after is the first unreleased track an artist from the other side of the world ever gifted to me, simply because I kindly asked for it – it’s 'take me anywhere‘ by bby tek and was released in the meantime on Pure Space, a label by Andy Garvey – I am thrilled to play, listen and dance to it, cause I am truly into every aspect of this gem. Generally I’m a bit obsessed with Australian productions lately.
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Biberonnée par un papa fan de trance progressive et diggeuse pro depuis toute petite, ce n’était qu’une question de temps pour qu’Elena Maria - aka DJ SEX - s’assume pleinement en tant qu’artiste. D’abord dans son Autriche natale où elle milite pour l’inclusion des femmes sur la scène électro, et plus récemment sur la scène européenne. Sa recette ? Une sélection ultra-pointue à la sauce rave 90’s avec à l’arrivée un set full of ENERGY. So sex 💅💅
Quel est ton processus créatif ?
La sélection de musique a toujours été importante pour moi. J'ai commencé à sortir à un très jeune âge et j'ai eu besoin de beaucoup de temps pour réaliser que je voulais partager ma propre sélection musicale et mon énergie à travers le DJing, peut-être parce que c'est encore une industrie dominée par les hommes et en Autriche, d'où je viens, il n'y avait pas beaucoup de modèles féminins derrière les platines à l'époque. J'ai commencé à mixer il y a deux ans sous le nom d'Elena Maria et, lorsque j'ai pris confiance en mes capacités de sélection et de mixage, je suis devenue DJ SEX.
Quelles sont tes inspirations ?
Comme j'ai grandi avec beaucoup de musique, de gens et de fêtes autour de moi, ma principale inspiration réside dans les sorties en solitaire. Je fais partie des privilégiées qui vivent à Berlin. Être sur la piste de danse m'inspire, écouter des genres différents, jouer des B2Bs avec des amis aux goûts légèrement différents, c'est génial aussi. Et bien sûr, creuser en profondeur - je préfère les disques ces derniers temps parce que m'asseoir devant un écran me rend parfois nerveuse.
- Parle-nous d'un ou deux morceaux de ton set.
Le troisième morceau est un cadeau que mon père m’a fait. Il a importé ses CD de trance progressive des années 2000 sur son ordinateur et a rempli une clé USB pour moi avec ses morceaux préférés. J'ai choisi All Seasons de l'album Froga Cult - Something For Sundays pour la phase d'ouverture du mix. Le morceau qui suit est le premier morceau inédit qu'un artiste m’a offert, - il s'agit de Take Me Anywhere' par Bby Tek et il est sorti entre-temps sur Pure Space, le label d'Andy Garvey - je suis ravi de le jouer, de l'écouter et de danser dessus.
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- What is your creative process?
Curating music was always a thing for me. I started going out at a really young age and needed a lot of time to realize I want to share my own music selection and energy through djing, perhaps because it is still a male-dominated industry and in Austria, where I come from, there were not that many female role models behind the booth back then. I started djing 2 years ago as ‚Elena Maria‘ and as I became confident enough with my selection and mixing skills, I became DJ SEX half a year ago.
- What are your inspirations?
Since I grew up with a lot of music, people and parties around me, my main inspiration lies in going out by myself. I am one of the privileged ones, who live in Berlin and can choose to which crazy artists sound I want to dance to each weekend. Being on the dance floor inspires me, listening to different genres, playing b2bs with friends with a slightly different taste is also great. And of course digging deep – I prefer records lately cause sitting in front of a display makes me restless sometimes.
- Tell us about one or two tracks from your set.
The third track I’m playing is from a gift my father gave to me. He proudly imported his 2000s progressive trance CDs to his computer and curated an USB-stick for me with his fav tracks. I choose ‚All Seasons‘ from the album 'Froga Cult - Something For Sundays‘ for the opening phase of this mix. The track right after is the first unreleased track an artist from the other side of the world ever gifted to me, simply because I kindly asked for it – it’s 'take me anywhere‘ by bby tek and was released in the meantime on Pure Space, a label by Andy Garvey – I am thrilled to play, listen and dance to it, cause I am truly into every aspect of this gem. Generally I’m a bit obsessed with Australian productions lately.
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