Yaël Hassan
« Quand j’étais petite, je pensais que pour être écrivain, il fallait s’appeler Victor Hugo. J’ai écrit pendant très longtemps pour le plaisir d’écrire. »
Une rencontre avec Yaël Hassan, animée par Philippe Lagadec et Pascale Thammavongsa de Dialogues Enfants.
« Je n’ai jamais écrit pour devenir écrivain. Quand j’étais petite, je pensais que pour être écrivain, il fallait s’appeler Victor Hugo. J’ai écrit pendant très longtemps pour le plaisir d’écrire. » Toutefois, un accident interrompt brusquement la carrière que menait Yaël Hassan dans le secteur du tourisme et l’immobilise pendant trois années. C’est pour cette fortuite et malheureuse raison qu’elle se met soudainement à écrire dans l’objectif d’être lue.
« Je suis allée à la médiathèque, j’étais en fauteuil roulant et le destin a fait qu’au lieu d’aller au rayon de littérature adulte pour trouver ma documentation de « comment devenir un auteur », j’ai pris l’ascenseur pour aller au premier étage où il y avait le département jeunesse . Il y avait une sorte de colonne avec une affiche où était marqué « concours de littérature pour la jeunesse, organisée par le ministère de la jeunesse et des sports ». J’ai vu cette affiche, je me suis dit c’est génial ! »
En trois jours, Yaël Hassan rédige secrètement son premier roman, Un grand-père tombé du ciel, qui a reçu le fameux Prix Sorcière, un an avant J.K Rowling.
« C’est nous, les auteurs de jeunesse qui créons les lecteurs de demain. »
Désormais, elle consacre six mois par an, à raison de dix heures par jour, à l’écriture de romans pour la jeunesse. Et dans les dizaines de romans qu’elle a déjà publiés, elle expose son jeune lectorat à des sujets actuels parfois violents et des questions sociales brûlantes, comme la Seconde Guerre Mondiale et le conflit israëlo-palestinien. Mais toujours, elle le fait avec beaucoup de retenue et d’émotion. Et quand elle n’est pas à son bureau, Yaël Hassan parcourt la France à la rencontre de milliers de jeunes avec lesquels elle organise des ateliers d’écriture, discute de ses romans et surtout transmet le goût pour la lecture. « On a tous un livre qui nous attend quelque part. Ce chemin vers le livre, il faut le faire.»
© Photo : Sébastien Durand
Une rencontre avec Yaël Hassan, animée par Philippe Lagadec et Pascale Thammavongsa de Dialogues Enfants.
« Je n’ai jamais écrit pour devenir écrivain. Quand j’étais petite, je pensais que pour être écrivain, il fallait s’appeler Victor Hugo. J’ai écrit pendant très longtemps pour le plaisir d’écrire. » Toutefois, un accident interrompt brusquement la carrière que menait Yaël Hassan dans le secteur du tourisme et l’immobilise pendant trois années. C’est pour cette fortuite et malheureuse raison qu’elle se met soudainement à écrire dans l’objectif d’être lue.
« Je suis allée à la médiathèque, j’étais en fauteuil roulant et le destin a fait qu’au lieu d’aller au rayon de littérature adulte pour trouver ma documentation de « comment devenir un auteur », j’ai pris l’ascenseur pour aller au premier étage où il y avait le département jeunesse . Il y avait une sorte de colonne avec une affiche où était marqué « concours de littérature pour la jeunesse, organisée par le ministère de la jeunesse et des sports ». J’ai vu cette affiche, je me suis dit c’est génial ! »
En trois jours, Yaël Hassan rédige secrètement son premier roman, Un grand-père tombé du ciel, qui a reçu le fameux Prix Sorcière, un an avant J.K Rowling.
« C’est nous, les auteurs de jeunesse qui créons les lecteurs de demain. »
Désormais, elle consacre six mois par an, à raison de dix heures par jour, à l’écriture de romans pour la jeunesse. Et dans les dizaines de romans qu’elle a déjà publiés, elle expose son jeune lectorat à des sujets actuels parfois violents et des questions sociales brûlantes, comme la Seconde Guerre Mondiale et le conflit israëlo-palestinien. Mais toujours, elle le fait avec beaucoup de retenue et d’émotion. Et quand elle n’est pas à son bureau, Yaël Hassan parcourt la France à la rencontre de milliers de jeunes avec lesquels elle organise des ateliers d’écriture, discute de ses romans et surtout transmet le goût pour la lecture. « On a tous un livre qui nous attend quelque part. Ce chemin vers le livre, il faut le faire.»
© Photo : Sébastien Durand
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