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Radio.LucMichel

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  1. 2023 12 23 Les forces armées yéménites n’hésiteront pas à prendre pour cible les navires de guerre américains en mer Rouge si Washington et ses alliés venaient à tenter des frappes contre le Yémen, a averti, mercredi 20 décembre, le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Seyyed Abdul Malik al-Houthi, lors d’un discours télévisé. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. Les forces armées yéménites entameront des tirs de missiles de croisière sur tout navire militaire américain en cas d’action hostile contre le Yémen ou d’attaque de la force opérationnelle maritime nouvellement formée en mer Rouge, a-t-il martelé. Le leader d’Ansarallah a également conseillé aux pays membres de ladite coalition de ne pas sacrifier leur propre sécurité aux dépens des intérêts du régime israélien. MER ROUGE : LA RESISTANCE YEMENITE A LA HAUTE MAIN Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé la formation d’une coalition – comprenant Bahreïn, le Canada, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles, l’Espagne et le Royaume-Uni, pour patrouiller la mer Rouge suite aux attaques des forces armées yéménites contre les navires israéliens dans la mer Rouge ou d'autres navires en route vers les territoires occupés. « Il s'agit d'un défi international qui exige une action collective », a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin dans un communiqué publié lundi peu après minuit à Bahreïn. « C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui la création de l’opération Prosperity Guardian, une nouvelle initiative multinationale importante en matière de sécurité. » « Le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l'Espagne se joindront aux États-Unis dans la nouvelle mission », a annoncé Austin. Certains pays mèneront des patrouilles conjointes tandis que d’autres fourniront un soutien en matière de renseignement dans le sud de la mer Rouge et dans le golfe d’Aden. « Plusieurs autres pays ont également accepté de participer à l'opération mais préfèrent ne pas être nommés publiquement », a déclaré un responsable américain de la défense sous couvert de l'anonymat pour discuter de détails supplémentaires de la nouvelle mission qui n'ont pas été annoncés publiquement. Samedi 9 décembre, le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a averti que si Gaza ne recevait pas la nourriture et les médicaments dont elle a besoin, tous les navires transitant par les eaux territoriales du Yémen vers les territoires occupés deviendront une « cible légitime ». Il a également souligné que tous les navires du monde entier peuvent poursuivre leur activité commerciale, à l'exception de ceux liés au régime israélien ou à destination des ports des territoires occupés. « POURQUOI UNE ALLIANCE DE 10 PAYS DIRIGEE WASHINGTON EST DE FACTO VOUEE A L’ECHEC? » (PRESS TV) Les tensions sont vives en mer Rouge dans un contexte d’attaques militaires yéménites contre des navires se dirigeant vers les territoires occupés de la Palestine, sans oublier le projet de la formation dans cette mer d’une coalition maritime anti-yéménite et dirigée par Washington. La marine américaine est déjà largement présente dans les eaux du golfe Persique, à des milliers de kilomètres des frontières américaines, ainsi que dans la vitale mer Rouge et à proximité du détroit stratégique de Bab el-Mandeb. Depuis que le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza assiégée le 7 octobre, les Américains ont exprimé ouvertement et cyniquement leur soutien au régime israélien, en lui fournissant une importante réserve de munitions ainsi qu’un soutien politique. Ce que Washington n’a peut-être pas pris en considération, c’est la position historique du mouvement de Résistance Ansarallah du Yémen, à l’égard de la Palestine, et la cohésion croissante au sein de l’axe de la Résistance. Le Pentagone ne s’attendait certainement pas à ce que les Yéménites se lèvent et refusent d’être des spectateurs muets du génocide qui se déroule à Gaza, menant une série d’attaques contre des navires liés à Israël et imposant un embargo sur les navires tentant d’accoster dans les ports palestiniens occupés par Israël. Ce qui a encore plus choqué les élites américaines, c’est le fait que les Yéménites ont réussi à faire respecter l’embargo et à forcer les grandes compagnies maritimes à éviter la mer Rouge et à détourner leurs navires vers d’autres routes, affirmant ainsi leur autorité sur cette étendue d’eau stratégique. Essentiellement, cela a rendu la voie navigable par laquelle une grande partie du pétrole mondial est expédiée de l'Asie vers l'Europe, extrêmement coûteuse, augmentant les prix des assurances tout en ajoutant 12 jours supplémentaires pour atteindre leur point de destination. Les mesures militaires yéménites ne reposent pas sur une rhétorique vide de sens, mais sur une véritable action militaire de soutien aux Palestiniens. Les Yéménites ont démontré ce qu’impliquent concrètement la solidarité et le soutien. Au début, Washington a beaucoup discuté avec les « partenaires » de la région pour éviter que la guerre ne « s’étende », comme l’avaient prévenu de nombreux acteurs régionaux. Jamais en un million d’années, les États-Unis n’auraient cru que la guerre pourrait potentiellement s’étendre au Yémen. La question est de savoir si les États-Unis possèdent les porte-avions et les groupes d’attaque les plus avancés au monde, pourquoi ont-ils besoin d’une alliance de dix nations pour combattre la menace militaire d’une nation arabe pauvre ? ET SURTOUT, DE QUEL TYPE D’ALLIANCE S’AGIT-IL ? Pourquoi ne pas envoyer le secrétaire américain à la Défense à Bahreïn et annoncer une alliance régionale impliquant des pays comme l’Arabie saoudite et l’Égypte ? Cela le rendrait légèrement plus légal aux yeux de la communauté internationale, dans la mesure où militariser une partie du monde sans un vote du Conseil de sécurité de l’ONU est illégal. La première pierre d’achoppement pour les États-Unis est que l’Arabie saoudite et l’Égypte, qui partagent également une partie de la mer Rouge, ont refusé de rejoindre l’alliance anti-Yémen. Les deux pays disposent de forces navales et de capacités militaires supérieures à celles du Yémen et sont géographiquement plus vastes. Concernant Riyad, c’est le signe que le royaume n’est pas intéressé, à ce stade, par un quelconque accord de normalisation avec le régime israélien et par le fait que les Saoudiens ont déjà vu de quoi les Yéménites sont capables. Et que l’Arabie saoudite fasse obstacle au plus grand mouvement qui fait pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin à sa guerre contre Gaza ne serait pas la meilleure démarche de relations publiques pour Riyad. N’oublions pas que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, soutenu par les États-Unis, ont mené une guerre de huit ans contre la Résistance yéménite et ne veulent sûrement pas revenir à Aramco 2019. Et n’oublions pas non plus que l’Égypte n’a pas participé à la coalition régionale mise en place par les Saoudiens pour combattre Ansarallah en mars 2016 car ce pays avait alors fait remarquer à juste titre que cette guerre n’aurait pas de fin. L’idée de la formation d’une alliance dirigée par les États-Unis dans la mer Rouge ne s’est pas faite du jour au lendemain. Washington a passé la majeure partie du mois dernier à négocier indirectement avec Ansarallah via le sultanat d’Oman pour mettre fin aux attaques contre des cibles liées à Israël en mer Rouge, en échange d’une liste de faveurs. Il s'agit notamment de la réouverture complète de l'aéroport de Sanaa, du port de Hudayah, du paiement des salaires des fonctionnaires ainsi que d'autres incitations. La Résistance yéménite les a toutes rejetées et a déclaré publiquement et en privé qu’elle ne mettrait fin à l’embargo de la mer Rouge contre les navires qui servent les intérêts israéliens que lorsque le massacre des civils à Gaza cesserait. Le Yémen ne vient pas d’une autre planète, ni d’Asie de l’Est, ni d’Afrique. C'est l'un des pays partageant la mer Rouge et il a le droit légal de prendre des mesures légitimes dans les eaux proches de ses frontières. La deuxième pierre d’achoppement pour l’alliance maritime américaine est qu’elle ne peut rallier aucun État islamique, ni aucun État arabe à l’exception de Bahreïn. La question de savoir si Bahreïn a la souveraineté de prendre ses propres décisions ou si les États-Unis prennent ces décisions pour cette petite monarchie arabe est un sujet de débat pour un autre jour. Ce qui est clair, c’est que Bahreïn ne dispose pas d’une force navale capable de fournir quoi que ce soit. Pour les États-Unis d’Amérique, l’idéal aurait été d’avoir des pays de la région dans son alliance pour tenter publiquement de se distancier du régime israélien. Il était de la plus haute importance pour Washington d’essayer de se présenter comme ne prenant pas parti pour le régime israélien et limitant le problème au trafic maritime de la mer Rouge. Mais il n’y est pas parvenu. OU SONT LES PAYS ISLAMIQUES DANS CETTE ALLIANCE ? Il n’y en a pas, ce qui constitue un nouvel échec pour les États-Unis et leurs alliés occidentaux qui cherchent à s’en prendre aux Yéménites. Même les forces séparatistes du sud du Yémen, qui combattent le mouvement de Résistance Ansarallah, ne se sont pas opposées à ses attaques contre des navires liés à Israël. Les pays qui ont rejoint la force navale dite « multinationale dirigée par les États-Unis » en mer Rouge comprennent le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l'Espagne. Pourquoi utiliser le terme « multinationale » alors qu’il est tout sauf multinational ? C’est un signe à la fois de faiblesse et de désespoir des États-Unis. Les navires de guerre américains ont également été la cible de drones et de missiles yéménites. Les autres frégates voyageant dans la région ne sauront pas d’où viennent les missiles et drones yéménites et seront constamment en alerte pour les intercepter. Il ne semble pas que les compagnies maritimes reviennent de sitôt en mer Rouge. Le Pentagone est sensible à la direction que peut prendre cette évolution. Le Yémen, le pays soumis à près d’une décennie de blocus américano-saoudien met à rude épreuve l’économie israélienne déjà en déclin. Cela aura-t-il un impact immédiat sur la sécurisation de la voie navigable stratégique pour le retour de la navigation commerciale au régime israélien ? Pas dans cette vie. Ansarallah ne recule définitivement pas sur sa position. Le porte-parole d'Ansarallah et négociateur en chef, Mohammed Abdelsalam, aurait déclaré mardi que les opérations navales en mer Rouge « battent leur plein », ajoutant qu'« il ne se passerait pas 12 heures sans opération », signalant la détermination du Yémen. « Tout pays qui s'attaque au Yémen verra ses navires ciblés dans la mer Rouge », a averti Mohammed Ali al-Houthi, membre du Conseil politique suprême yéménite, au micro de la chaîne d’information arabophone iranienne Al Alam. Les États-Unis qui appelaient à ce que la guerre contre Gaza ne soit pas « étendue » à la région, militarisent désormais fortement la région, dans une démarche qui finira par se révéler contre-productive. Deuxièmement, le prix du pétrole n’augmentera pas et oscillera autour de 75 dollars comme il l’a fait lundi, mais atteindra 100 dollars le baril, voire potentiellement 200 à 300 dollars le baril. En substance, les États-Unis ne veulent pas être tenus pour responsables de cette hausse ou de tout autre dommage collatéral suite à l’annonce du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, à Bahreïn. C’est là que le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l’Espagne entrent en jeu et partagent essentiellement la responsabilité de l’affaire. La faiblesse actuelle des États-Unis et la nécessité pour les pays de rejoindre son alliance reflètent également la réalité de l’isolement des États-Unis et du régime israélien sur la scène internationale. Cela s’est reflété dans le vote de l’Assemblée générale des Nations unies, où 153 États membres ont voté en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la guerre israélienne contre Gaza et 10 ont voté contre, avec 23 abstentions. Si l’on met de côté les abstentions, cela fait 153 États contre 10. Parmi ces dix pays figuraient les États-Unis, le régime israélien, l’Autriche et le Paraguay. Se sont joints à eux la Tchéquie, le Guatemala, le Libéria, la Micronésie, Nauru et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Voilà à quel point les États-Unis et leurs enfants illégitimes à Tel-Aviv sont isolés dans leur guerre contre Gaza. Et maintenant, ils veulent s’attaquer au Yémen, malgré leurs tentatives et leurs échecs depuis mars 2015. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  2. 2023 12 16 Le ministère palestinien de l'Éducation a révélé que depuis le début de l'attaque d’Israël contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, 3 714 écoliers ont été tués en martyr et 5 700 autres blessés dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. GAZA : MORT EN MARTYR DE PLUS DE 3 700 ECOLIERS Le ministère palestinien de l'Éducation a révélé que depuis le début de l'attaque d’Israël contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, 3 714 écoliers ont été tués en martyr et 5 700 autres blessés dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie. Le ministère a également annoncé dans un communiqué qu’en Cisjordanie, 35 écoliers ont été tués, 271 autres blessés et 82 personnes arrêtées. Le communiqué précise qu'à Gaza, 209 enseignants et membres du personnel administratif ont été tués en martyr et 619 autres ont été blessés. En Cisjordanie, deux personnes ont été blessées et plus de 65 personnes ont été arrêtées. Le ministère de l'Éducation indique aussi que 278 écoles publiques et 65 écoles affiliées à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont été attaquées et détruites à Gaza. En Cisjordanie, les soldats du régime occupant ont attaqué 38 écoles et les ont détruites. 90% des bâtiments liés à l'enseignement public ont été directement ou indirectement visés. De plus, 29% des bâtiments scolaires sont hors service en raison de destructions massives ou de dégâts généraux. Il convient de mentionner que 133 écoles publiques ont été utilisées comme camps de réfugiés à Gaza. Après 68 jours depuis le début des agressions israéliennes, les villes occupées comptent toujours leurs martyrs et leurs blessés. Jeudi, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que près de 18 800 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, avaient été tuées jusqu'à présent dans les frappes israéliennes. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  3. 2023 12 13 Quels sont les plans machiavéliques d’Israël pour Gaza ? Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. Une douzaine d’envoyés du Conseil de sécurité de l’ONU se sont rendus à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, dans un contexte de crise humanitaire croissante dans le territoire palestinien provoquée par l’attaque brutale d’Israël. L’ambassadeur de Russie à l’ONU faisait partie des responsables qui ont participé à la visite informelle d’une journée organisée par les Émirats arabes unis et l’Égypte. Vassily Nebenzia a qualifié la situation de Gaza de catastrophique. L’envoyé chinois à l’ONU a également critiqué les États-Unis pour avoir opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Le représentant permanent des Émirats arabes unis auprès de l’ONU a également évoqué le sort de la population de Gaza. Lana Nusseibeh a déclaré que les envoyés avaient appris que les habitants de Gaza mouraient de malnutrition, d'un système médical en ruine et d'un manque d'eau et de nourriture. Les responsables ont été informés par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens de la situation à Gaza. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  4. 2023 12 11 Veto US contre un cessez-le-feu à Gaza : Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a affirmé que le soutien militaire, médiatique et diplomatique des États-Unis à Israël est la force motrice et la cause fondamentale du génocide exercé par le régime à Gaza. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LE SOUTIEN AMERICAIN A ISRAËL, CAUSE PRINCIPALE DU GENOCIDE A GAZA (PRESIDENT DU PARLEMENT IRANIEN) Le président du Parlement iranien : « Nous constatons que le régime sioniste continue à tuer la population innocente de Gaza et à détruire les infrastructures civiles vitales avec la pleine coopération des États-Unis, qui sont leur principal partenaire », a déclaré M. Qalibaf lors d'une séance publique du Parlement, lundi 11 décembre. Vendredi, les États-Unis ont utilisé leur veto au Conseil de sécurité des Nations Unies pour bloquer un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Treize autres membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution proposée par les Émirats arabes unis, tandis que le Royaume-Uni s'est abstenu. Dénonçant « l’entêtement américain » au Conseil de sécurité, Qalibaf a déclaré que les musulmans et les épris de liberté du monde entier attendent de leurs gouvernements qu’ils ne permettent pas à de telles « structures injustes » de laisser le régime israélien poursuivre ses crimes génocidaires. Les habitants de Gaza ont prouvé qu'ils étaient les « vrais gagnants » du combat ; rien ne peut compenser la grande défaite du régime de Tel-Aviv et l'aider à redorer son blason. Israël est aujourd’hui beaucoup plus détesté auprès de l’opinion publique mondiale que par le passé, a-t-il ajouté. Comme l'a annoncé le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, la question palestinienne sera bientôt résolue et la souveraineté palestinienne sera établie sur tout le territoire, a-t-il souligné. Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza depuis le 7 octobre après que les mouvements de résistance du territoire ont mené une attaque surprise baptisée Tempête d’Al-Aqsa, contre l’entité occupante en raison de l’intensification de sa violence contre les Palestiniens. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, a déclaré dimanche que le bilan des victimes de la guerre israélienne contre Gaza s'élevait à au moins 17 997 morts, pour la plupart des femmes et des enfants. Il y a eu 49 229 blessés supplémentaires. Tel-Aviv a également coupé les approvisionnements de base, comme l’eau, l’électricité et le carburant à l’un des endroits les plus densément peuplés au monde. La pénurie de fournitures médicales et de nourriture a laissé 2,3 millions de Palestiniens face aux risques de la famine. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  5. 2023 12 07 Le premier ministre israélien, obsédé par sa survie politique, refuse l’idée d’un Etat palestinien et n’offre que des solutions par défaut pour l’avenir de l’enclave côtière. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. ISRAËL-HAMAS : LA FUITE EN AVANT DANS LA GUERRE DE BENYAMIN NETANYAHOU (LE MONDE) « En presque deux mois de guerre, le bilan est maigre. Moins de la moitié des otages sont rentrés et le Hamas, malgré des bombardements d’une ampleur inégalée – entre le 7 octobre et le 20 novembre, 27 000 munitions sont tombées sur l’enclave, selon les médias israéliens –, tient si bien Gaza que la trêve a tenu sept jours sans rupture significative. Avant que le mouvement palestinien, anticipant un échec des négociations visant à obtenir une reconduction de la « pause humanitaire » ne décide, vendredi 1er décembre au matin, d’envoyer ses roquettes sur le territoire israélien, montrant ainsi qu’il garde l’initiative. Avec 75 soldats morts côté israélien et plus de 15 000 côté palestinien, des civils dans l’immense majorité, cette confrontation est déjà la plus longue et la plus meurtrière de la série de guerres entre les deux camps, entamée en 2008. Si l’un de ses objectifs, pour Israël, est de « détruire » le mouvement islamiste, le chemin sera encore difficile. Pendant ce temps, Benyamin Nétanyahou conforte son record de premier ministre le plus pérenne de l’histoire d’Israël. Malgré son impopularité, mise en évidence par les gigantesques manifestations contre la réforme de la Cour suprême, et malgré sa responsabilité dans le fiasco sécuritaire du 7 octobre, date de l’attaque initiale du Hamas, qui a causé 1 200 morts en Israël, rien ne garantit qu’il finisse par démissionner. « Il peut tout à fait résister à la pression publique. Il a tenu jusqu’à maintenant, malgré un procès, une mobilisation civile et des grèves générales sans précédent. La seule chose qui peut le faire plier, c’est de perdre sa majorité à la Knesset ou une rébellion au Likoud », estime l’analyste politique Dahlia Scheindlin. L’opinion israélienne, à la sortie de la guerre, « bougera vers la droite, mais pas à l’extrême droite », ajoute-t-elle. Le premier ministre se ménage un espace politique tout en grignotant des deux côtés. Ses alliés radicaux ne représentent pas une menace pour lui, selon Ksenia Svetlova, ancienne députée à la Knesset et membre du groupe de réflexion américain Atlantic Council : « Nétanyahou se bat pour sa survie. Il laisse l’extrême droite dire qu’il faut reconquérir Gaza, y reconstruire des colonies. Pour les contrer, il dit qu’il est le seul à pouvoir empêcher la création d’un Etat palestinien. Et de l’autre côté, il se vend comme le “Monsieur sécurité”. » Ceci, pour concurrencer l’ancien chef d’état-major Benny Gantz, figure aussi hiératique que muette, avec qui Benyamin Nétanyahou cohabite dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale chargé de la conduite de la guerre. LE BILAN DANS LA BANDE DE GAZA S’ALOURDIT A 200 CIVILS DEPUIS LA FIN DU CESSEZ-LE-FEU Le ministère palestinien de la Santé a fait état de près de 200 nouveaux morts dans les frappes israéliennes vendredi 1er décembre, quelques heures après la fin du cessez-le-feu temporaire. Le nombre des blessés a également grimpé et atteint 589 depuis vendredi dernier. Aussitôt après la fin du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a repris le pilonnage de l'enclave côtière, un des endroits les plus surpeuplés au monde. En réponse à ces crimes, les combattants de la Résistance palestiniennes et libanaises ont ciblé les repaires de soldats sionistes. Le bureau d'information du gouvernement palestinien à Gaza a annoncé que le nombre des martyrs depuis le début des agressions du régime sioniste dans la bande de Gaza a atteint plus de 15 000 personnes, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes. Plus de 6 500 personnes sont portées disparues, et plus de 37 000 personnes ont été blessées. Selon Palestine Al-Yom, les chasseurs de l’armée sioniste ont bombardé ce samedi matin six mosquées situées à Khan Younes et à Rafah. Les combattants palestiniens ont affronté les forces d’occupation sionistes dans les axes de Cheikh Rezwan, Al-Nasr et Tal Al-Hawa, selon les rapports. Divers quartiers à Khan Younes dans le sud de Gaza ont été pris pour cible par les chasseurs-bombardiers israéliens, dont le quartier de Cheikh Nasser, la place Abou Hamed, le quartier d'al-Tarakhis, près de la rue Jalal, le quartier d'al-Mahta et le quartier d'al-Katibah au centre de la ville. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  6. 2023 12 01 Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme que la Résistance et ses chefs militaires sont en « bonne condition » après 48 jours d'attaque israélienne contre la bande de Gaza, soulignant que le régime occupant n'a pu atteindre aucun de ses objectifs. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. ISRAËL N’A PAS REUSSI A ATTEINDRE SES OBJECTIFS DANS LA GUERRE A GAZA (RESPONSABLE DU HAMAS) Khaled Mechaal, chef du bureau du Hamas pour la diaspora, a fait ces remarques samedi 25 novembre, un jour après la mise en œuvre d'une trêve de quatre jours dans l'enclave assiégée. « Un certain nombre de combattants et de dirigeants de la Résistance ainsi que leurs proches ont été tués en martyr dans la guerre à Gaza, cependant, la Résistance est dans un bon état et ses armes, son tunnel et ses dirigeants sont en sécurité », a déclaré Mechaal. « L’ennemi sioniste n’a pu atteindre aucun de ses objectifs dans la guerre à Gaza et malgré le déplacement de certaines personnes du nord de Gaza, la majorité des citoyens palestiniens sont restés dans leurs zones », a-t-il ajouté. Le haut responsable du Hamas a en outre exprimé l'espoir que la guerre à Gaza ne se prolonge pas, soulignant que le mouvement de résistance s'est préparé à « une guerre à long terme ». Il a ajouté que même si la situation humanitaire à Gaza est douloureuse, elle ne peut empêcher la Résistance de poursuivre le combat. Mechaal a également affirmé que les héros de la Résistance déjoueraient tous les complots ennemis, si Israël comptait élaborer un autre scénario pour l’avenir. « Après la guerre, la gouvernance à Gaza ne reflétera plus les intérêts de l’ennemi », a-t-il déclaré. Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le Hamas a mené une attaque surprise, baptisée Opération Tempête d’Al-Aqsa, dans les territoires occupés en réponse aux crimes incessants du régime occupant contre le peuple palestinien. Selon le ministère de la Santé basé à Gaza, près de 15 000 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes, pour la plupart des femmes et des enfants, et environ 36 000 autres ont été blessés. Tel-Aviv a également imposé un « siège complet » à la bande de Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  7. 2023 11 14 Les militants pro-palestiniens ont été arrêtés par la police française : En France, les militants pro-palestiniens sont arrêtés par la police. Mariam Abudaqa, dirigeante d’une grande organisation féministe palestinienne de Gaza, militante de 72 ans connue et reconnue internationalement pour son combat pour le droit des femmes, a été brutalement arrêtée par la police française. Elle a été détenue, en état de choc, dans un commissariat parisien. On mesure ce que cela signifie pour elle d’être arrêtée par la police d’un État qui se prétend ami du peuple palestinien, alors même qu’un grand nombre de membres de sa famille ont été tués dans les bombardements indiscriminés que mène Israël contre la population de Gaza et qu’elle suit, avec une énorme inquiétude, la situation de ses proches menacés de mort chaque minute et privés de tout moyen d’existence. Luc Michel, géopoliticien, s’exprime au sujet des condamnations possibles d’Israël devant les tribunes internationales. POURQUOI ISRAËL ET LES ÉTATS-UNIS CHERCHENT-ILS A TRANSFERER LES PALESTINIENS EN DEHORS DE LA PALESTINE? Le gouvernement égyptien a rejeté la proposition des États-Unis de prendre temporairement le contrôle administratif de la bande de Gaza, soulignant que le Caire ne jouerait aucun rôle dans l’élimination du Mouvement de résistance palestinien, Hamas. * Lire aussi : Crimes de guerre israéliens et nettoyage ethnique à Gaza https://www.palestine-solidarite.fr/crimes-de-guerre-israeliens-et-nettoyage-ethnique-a-gaza/ Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  8. 2023 11 15 Le régime israélien a mené dans la nuit de jeudi à vendredi 10 novembre des frappes aériennes sur ou à proximité d'au moins trois hôpitaux de la bande de Gaza, ont déclaré des représentants locaux, des bombardements à même de nuire davantage à un système de santé débordé par des milliers de victimes et de déplacés. Selon l'agence de presse Shehab, les chars de l'armée du régime israélien ont été déployés autour des hôpitaux pédiatriques Al-Rantissi, Al-Nasr et Al-Ayoun à Gaza. « L'occupation israélienne a lancé des frappes simultanées contre plusieurs hôpitaux au cours des dernières heures », a déclaré le porte-parole du ministère gazaoui de la Santé à la chaîne de télévision Al-Jazeera. Suite à ce nouvel acte barbare de l’armée israélienne, les habitants de la bande de Gaza et ses autorités sanitaires ont appelé à une intervention internationale immédiate pour limiter les catastrophes humanitaires en cours. Ayssar Midani, experte des questions politiques et Luc Michel, géopoliticien, s'exprime sur ce sujet.* LE PEUPLE PALESTINIEN REVENDIQUE LE RETABLISSEMENT DE SES DROITS FONDAMENTAUX DANS SON TERRITOIRE La Palestine est en guerre depuis 1948! La Palestine a plus de 3 000 ans d'existence selon les historiens, et l'État moderne de Palestine existe depuis un siècle selon les juristes. La Palestine possède des frontières reconnues, son propre système judiciaire, un passeport, des timbres ainsi qu'une monnaie nationale. Et cette guerre n'a par conséquent pas commencé le samedi 7 octobre 2023. La Palestine est en guerre depuis 1948. Partager Cet Articl RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  9. 2023 11 01 Sur le Zoom Afrique du 29 10 2023 : L’option d’une intervention militaire au Niger n’est plus à l’agenda de la CEDEAO, selon une source diplomatique de RFI interrogée après le sommet avorté du groupe, prévu cette semaine. Les troupes mobilisées auraient déjà été libérées, et auraient reçu leurs primes prévues. La Communauté économique des États de l’Afrique, CEDEAO, démobilise désormais discrètement ses forces qui avaient été positionnées pour une éventuelle intervention militaire au Niger, relate RFI. Comment analyser cette marche arrière de la CEDEAO face à Niamey ? Écoutons sur ce sujet l’analyse de Luc Michel, géopoliticien belge. NIGER: LA CEDEAO ABANDONNE L’OPTION MILITAIRE... L’option d’une intervention militaire au Niger n’est plus à l’agenda de la CEDEAO, selon une source diplomatique interrogée après le sommet avorté du groupe, prévu cette semaine. Les troupes mobilisées auraient déjà été libérées, et auraient reçu leurs primes prévues. La Communauté économique des États de l’Afrique démobilise désormais discrètement ses forces qui avaient été positionnées pour une éventuelle intervention militaire au Niger. Plus personne n’est dans l’optique d’une opération armée avancée il y a trois mois, a indiqué un diplomate d’un pays membre de la communauté. Les pays contributeurs ayant rassemblé leurs troupes, les ont libérées et leur auraient versé les primes prévues. De plus, une rencontre des officiers de l’organisation à Sokoto, au Nigeria, prévue pour fin octobre, n’a toujours pas eu lieu. L’annulation de la rencontre aurait été conditionnée par « une mauvaise organisation ». Selon des analystes, c’est à ce moment-là que l’ordre de démobilisation aurait dû être prononcé. Le prochain sommet de la CEDEAO est toutefois programmé pour le 10 décembre à Abuja. Fin juillet, suite à un coup de force à Niamey, la CEDEAO a imposé des sanctions économiques contre le Niger et a menacé d’intervenir militairement si l’ordre constitutionnel n’était pas rétabli. À la mi-août, une réunion des chefs d’état-major des membres du bloc a été tenue à Accra. La CEDEAO a dit être « prête à intervenir » dès que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre. Les militaires au pouvoir au Niger, dirigés par le général Abdourahamane Tchiani, ont fait savoir la semaine passée que la CEDEAO ferait face à de graves conséquences en cas d’intervention. « Attaquer le Niger, c’est la fin de la CEDEAO », a prévenu le 22 octobre le général Mohamed Boubacar Toumba, nommé le ministre de l’Intérieur, lors d’une intervention au Forum Paix et sécurité de Lomé. En même temps, le militaire a appelé l’organisation régionale au dialogue en expliquant que le pays souffrait des effets des sanctions. Membre influent du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le ministre a fait cette mise en garde, en marge d’un sommet sur la paix et la sécurité organisé le week-end dernier au Togo. « Nous avons dit une chose : attaquer le Niger, c’est la fin de la CEDEAO. C’est inéluctable », a affirmé le général Toumba dans une déclaration faite devant les participants au forum et relayée par la télévision publique nigérienne. « Nous avons à notre actif dix ans de lutte contre le terrorisme et ce n’est pas rien », a-t-il rappelé. « La CEDEAO a très vite fait de mobiliser des troupes pour venir attaquer le Niger pour soi-disant rétablir le président Bazoum sur son pouvoir. Militairement ce n’est pas possible, c’est du domaine du fantasme », a-t-il insisté. Et de poursuivre : « Nous le disons haut et fort, à une seule condition, si on force, peut-être, c’est son cadavre qu’il faut venir chercher. Si tel est l’objectif, peut-être que l’attaque pourrait se justifier. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas dans quelles conditions on pourrait revenir essayer de replacer le président Bazoum ». * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
  10. Sur le Zoom Afrique du 28 10 2023 : Analyse de la visite du ministre nigérien des Affaires étrangères en Iran : Après le Mali et le Burkina, le Niger se tourne de son côté vers de nouveaux alliés et cette fois-ci c'est avec l'Iran que ce dernier souhaite nouer des liens. Lors d’une rencontre entre les ministres iraniens et nigériens des Affaires étrangères dans la capitale iranienne, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, a discuté de questions d’intérêt mutuel dans le domaine des relations bilatérales et internationales ainsi que des derniers développements internes au Niger avec son homologue Bakary Yaou Écoutons sur ce sujet l'analyse de Luc Michel, géopoliticien belge. LORS D’UNE RENCONTRE ENTRE LES MINISTRES IRANIENS ET NIGERIENS DES AFFAIRES ETRANGERES DANS LA CAPITALE IRANIENNE, Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, a discuté de questions d’intérêt mutuel dans le domaine des relations bilatérales et internationales ainsi que des derniers développements internes au Niger avec son homologue Bakary Yaou Sangaré. La partie iranienne a évoqué l’approche de principe de la République islamique d’Iran visant à développer les relations avec les pays africains et a attaché une grande importance au développement de la coopération bilatérale dans divers domaines politiques, économiques, scientifiques et technologiques et à l’échange de délégations de haut niveau entre les deux pays, dans le but de promouvoir les intérêts des parties. Bakary Yaou Sangaré, le nouveau plus haut diplomate du Niger, a pour sa part souligné les hautes capacités de la République islamique d’Iran dans divers domaines économiques, scientifiques et technologiques, et a souligné la volonté de son pays de développer les relations avec l’Iran dans divers secteurs. Il a estimé que ces capacités correspondent aux besoins de son pays dans divers secteurs énergétiques et industriels et a exprimé son espoir de voir le développement et l’approfondissement des relations entre les deux pays dans un avenir proche. IRAN-NIGER : VERS UN RENFORCEMENT DES RELATIONS BILATERALES Prenant la parole, mercredi 25 octobre, lors d’une réunion avec le ministre nigérien des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré, le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, a déclaré que le soutien de l’Occident aux atrocités continues du régime israélien contre la bande de Gaza assiégée a révélé sa nature raciste et colonialiste. Ebrahim Raïssi faisait référence aux États-Unis et à leurs alliés européens qui soutenaient le régime israélien dans son agression contre la bande de Gaza et qui bloquaient les efforts internationaux visant à mettre fin aux bombardements meurtriers contre cette région densément peuplée. Ailleurs dans ses remarques, le président iranien a évoqué les liens tendus du Niger avec l’Occident suite à l’éviction d’un gouvernement pro-occidental, affirmant que la résistance du peuple nigérien face aux politiques dominantes des Européens montre que l’Afrique a vraiment surmonté le colonialisme. « Être fort et résilient sur le chemin menant à l’atteinte des objectifs et à la protection de l’unité et de la solidarité sont la clé du succès pour parvenir à l’indépendance et à la liberté », a précisé Ebrahim Raïssi, soulignant que la République islamique d’Iran est prête à coopérer avec le Niger dans le domaine économique. Pour sa part, le ministre nigérien s’est dit heureux de constater les acquis iraniens, déclarant qu’il s’est rendu en Iran afin de renforcer les liens amicaux entre Niamey et Téhéran et d’approfondir les coopérations bilatérales. À noter que l’armée nigérienne a renversé en juillet 2023 l’ancien président Mohamed Bazoum, soutenu par l’Occident, et a formé un gouvernement ayant des relations tendues avec certains pays occidentaux. La France, ancienne puissance coloniale contrôlant le Niger, a refusé de reconnaître les nouveaux dirigeants et exigé le rétablissement du gouvernement de Bazoum. * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
  11. 2023 10 23 Malgré la fin des restrictions contre l’Iran sur les missiles, dans le cadre de la résolution 2231 de l’ONU qui endosse l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 signé entre l’Iran et la communauté internationale, 45 pays et le régime israélien dans un nouveau geste anti-iranien dirigé par les États-Unis d'Amérique ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à lutter contre « les activités déstabilisatrices » liées aux missiles et aux drones iraniens, en s’appuyant sur leurs moyens et dispositifs nationaux et internationaux efficaces. La déclaration iranophobe poursuit : « La prolifération des armes de destruction massive et de leurs systèmes de lancement constitue toujours une menace sérieuse pour la sécurité internationale ». Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LA COURSE OCCIDENTALE AUX ARMEMENTS « La prolifération des armes de destruction massive et de leurs systèmes de lancement constitue toujours une menace sérieuse pour la sécurité internationale », avance la déclaration préparée par les pays et parties qui ont utilisé et utilisent toujours des armes prohibées et qui alimentent les courses aux armements pour vendre leurs propres armes aux pays qui se sentes menacés par un Iran « déstabilisateur », « source de tension et de l’insécurité » comme le présente la version intéressée occidentale et leur machine de propagande financée par le lobby sioniste. Depuis ces trente dernières années, les États-Unis dominent le classement des plus gros exportateurs d'armements au monde. Entre 2013 et 2017, Washington représentait 33 % des exportations mondiales d'armes. La part étasunienne dans les exportations mondiales a augmenté sur la période 2018-2022 pour atteindre 40 %. .La France aussi gagne une plus grande part du marché mondial des armes * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  12. 2023 10 27 Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré lors d'une rencontre ce mercredi 25 octobre avec des membres du Congrès de commémoration des martyrs de la province de Lorestan que « les États-Unis sont les complices définitifs des crimes du régime sioniste à Gaza ». Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. GAZA: LES PRINCIPAUX MOTIFS DE CE SOUTIEN INCONDITIONNEL DE L'OCCIDENT A ISRAËL La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a vivement critiqué l’inaction totale de l’Occident vis-à-vis du massacre des enfants à Gaza. « C’est la chose la plus évidente et la plus simple à faire dans cette situation : produire une déclaration, une résolution, un document avec un appel unifié au cessez-le-feu », a souligné Maria Zakharova. Comment analyser le soutien de l'Occident aux crimes israéliens ? Le président français Emmanuel Macron a suscité une large condamnation après avoir suggéré que la même coalition occidentale qui prétendait combattre Daech devrait désormais être utilisée pour lutter contre le Hamas. La réaction a été immédiate, notamment lors d’une manifestation à Paris contre les atrocités croissantes d’Israël. Après des semaines d'interdiction des manifestations pro-palestiniennes, les syndicats ont mené la deuxième manifestation autorisée à Paris pour dénoncer les atrocités croissantes d'Israël. Les bombardements israéliens aveugles contre des zones civiles ont atteint un nouveau sommet tragique, et la poursuite d’un siège illégal constitue un nouveau creux tragique pour l’impérialisme occidental moderne. De hauts responsables du monde entier, y compris le chef des Nations Unies, attaquent de plus en plus Israël pour ce qu’ils considèrent comme des « violations flagrantes du droit humanitaire international ». * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  13. 2023 10 13 Paris vs Malabo et Brazzaville, comment la France vole les africains … Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications et la chronologie du dossier. * Lire aussi sur ECUATORIAL-GUINEA-TV/ QUAND LA FRANCE VOLE L’’AFRIQUE http://www.lucmichel.net/2023/10/11/ecuatorial-guinea-tv-quand-la-france-vole-lafrique * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * ECUATORIAL-GUINEA TV / https://vk.com/ecuatorialguineatv * WebTV ECUATORIAL GUINEA TV (Editée par PANAFRICOM) : http://www.lavoixdelaguineeequatoriale.tv/
  14. 2023 10 12 Madrid vs Malabo : le poids du neocolonialisme. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. * Lire aussi sur ECUATORIAL-GUINEA-TV/ NOUVEAU COMPLOT CONTRE MALABO EN ESPAGNE ET A BRUXELLES Edité par Luc MICHEL http://www.lavoixdelaguineeequatoriale.tv/2023/09/28/ecuatorial-guinea-tv-nouveau-complot-contre-malabo-en-espagne-et-a-bruxelles/ * Et INEPTE ET IRRESPONSABLE : SANCTIONNER MALABO, COMME LE DEMANDENT BRUXELLES ET LA SOI-DISANT ‘OPPOSITION EQUATO-GUINEENNE EN EXIL’ http://www.lucmichel.net/2023/10/06/ecuatorial-guinea-tv-inepte-et-irresponsable-sanctionner-malabo-comme-le-demandent-bruxelles-et-la-soi-disant-opposition-equato-guineenne-en-exil/ * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * ECUATORIAL-GUINEA TV / https://vk.com/ecuatorialguineatv * WebTV ECUATORIAL GUINEA TV (Editée par PANAFRICOM) : http://www.lavoixdelaguineeequatoriale.tv/
  15. 2023 10 12 « La France aurait pu éviter cette rupture avec le Niger » (Débat) : L'ambassadeur de France au Niger est rentré à Paris après avoir quitté Niamey par avion, mercredi 27 septembre au matin. Le Conseil militaire du Niger avait auparavant retiré l’immunité et le visa diplomatiques de Sylvain Itté, en donnant à la police l’ordre de procéder à l’expulsion de l’ambassadeur de France en réponse à ce qu'elle qualifiait d'actions de Paris « contraires aux intérêts du Niger ». L’ordre a été donné après la fin d’un délai de 48 heures commençant le 25 août accordé à l’ambassadeur de France de quitter le territoire nigérien. Sylvain Itté n’a cependant pas quitté le Niger après l’expiration dudit délai. La France a d’abord ignoré cet ordre, s’en tenant à sa position selon laquelle le gouvernement militaire était "illégitime" et appelant à la réintégration du président déchu Mohamed Bazoum, renversé lors du coup d’État de juillet. En tout état de cause, Macron avait annoncé dimanche que l’ambassadeur reviendrait à Paris et que les troupes françaises partiraient. Arnaud Develay, juriste et Luc Michel, géopoliticien, interviennent sur ce sujet. OPERATIONS MILITAIRES EXTERIEURES DE LA FRANCE: LE DEPART DU NIGER CONFIRME UN CHANGEMENT D'ERE Le départ des forces françaises du Niger marque un changement d'ère dans les opérations militaires extérieures de la France. Paris privilégie désormais des partenariats dans lesquels les soldats français ne sont plus en première ligne. Un soldat malien et un militaire français engagés dans l'opération Barkhane en 2016. Paris privilégie désormais des partenariats dans lesquels les Français ne sont plus en première ligne. Le départ programmé des soldats français du Niger marque la fin des grandes bases militaires au Sahel. La doctrine évolue. Au Sahel désormais, rien ne sera plus comme avant, pointe le chercheur Jérôme Pigné, co-fondateur du Réseau de Réflexion Stratégique sur la sécurité au Sahel (2R3S), interrogé par Franck Alexandre : « C’est la direction qu’on est en train de prendre parce que, depuis deux ans, depuis cette situation au Mali, il y a eu quand même une forme d’introspection. Est-ce qu’elle devait avoir une empreinte plus légère ? » Il souligne : « Je pense qu’on est en train de se diriger vers la redéfinition de la coopération. C’est la logique dans laquelle s’inscrit cette nouvelle doctrine. Maintenant, il y aura besoin encore d’un petit peu plus de temps pour y voir plus clair, notamment à l’aune de ce contexte très volatile que l’on connait dans l’ensemble des pays de la sous-région. » Après avoir quitté le Niger, l'armée française au Sahel ne sera plus présente qu'au Tchad, avec un contingent d'un millier d'hommes. Le désengagement français aura-t-il par ailleurs pour conséquence de fragiliser la présence militaire d'autres partenaires de Niamey, notamment des Américains, qui déploient plus de 1000 soldats au Niger ? « LA PRIORITE DES AMERICAINS, C’EST LEUR POSITIONNEMENT STRATEGIQUE DANS LA SOUS-REGION » « Maintenant, pour les Américains, eux, il est important de rappeler que leur priorité, c’est leur positionnement stratégique dans la sous-région. Ils ont été surpris, agréablement surpris, de la capacité d’intervention et de déploiement des forces françaises depuis 2013. Et ils ont aussi leurs intérêts. Et aujourd’hui, rappelons-le, la priorité de Washington ce n’est ni la présence française ni le retour à l’ordre constitutionnel. C’est de préserver un positionnement stratégique pour avoir un œil en temps réel sur le Sahel, sur le bassin du lac Tchad, mais également sur la Libye. » * RADIO.KAMERUN#1 https://www.podcastics.com/podcast/radiokamerun1/ * KAMERUN#1-TV https://vk.com/kameruntv1
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