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Radio.LucMichel

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  1. 2023 12 23 Les forces armées yéménites n’hésiteront pas à prendre pour cible les navires de guerre américains en mer Rouge si Washington et ses alliés venaient à tenter des frappes contre le Yémen, a averti, mercredi 20 décembre, le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Seyyed Abdul Malik al-Houthi, lors d’un discours télévisé. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. Les forces armées yéménites entameront des tirs de missiles de croisière sur tout navire militaire américain en cas d’action hostile contre le Yémen ou d’attaque de la force opérationnelle maritime nouvellement formée en mer Rouge, a-t-il martelé. Le leader d’Ansarallah a également conseillé aux pays membres de ladite coalition de ne pas sacrifier leur propre sécurité aux dépens des intérêts du régime israélien. MER ROUGE : LA RESISTANCE YEMENITE A LA HAUTE MAIN Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé la formation d’une coalition – comprenant Bahreïn, le Canada, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles, l’Espagne et le Royaume-Uni, pour patrouiller la mer Rouge suite aux attaques des forces armées yéménites contre les navires israéliens dans la mer Rouge ou d'autres navires en route vers les territoires occupés. « Il s'agit d'un défi international qui exige une action collective », a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin dans un communiqué publié lundi peu après minuit à Bahreïn. « C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui la création de l’opération Prosperity Guardian, une nouvelle initiative multinationale importante en matière de sécurité. » « Le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l'Espagne se joindront aux États-Unis dans la nouvelle mission », a annoncé Austin. Certains pays mèneront des patrouilles conjointes tandis que d’autres fourniront un soutien en matière de renseignement dans le sud de la mer Rouge et dans le golfe d’Aden. « Plusieurs autres pays ont également accepté de participer à l'opération mais préfèrent ne pas être nommés publiquement », a déclaré un responsable américain de la défense sous couvert de l'anonymat pour discuter de détails supplémentaires de la nouvelle mission qui n'ont pas été annoncés publiquement. Samedi 9 décembre, le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a averti que si Gaza ne recevait pas la nourriture et les médicaments dont elle a besoin, tous les navires transitant par les eaux territoriales du Yémen vers les territoires occupés deviendront une « cible légitime ». Il a également souligné que tous les navires du monde entier peuvent poursuivre leur activité commerciale, à l'exception de ceux liés au régime israélien ou à destination des ports des territoires occupés. « POURQUOI UNE ALLIANCE DE 10 PAYS DIRIGEE WASHINGTON EST DE FACTO VOUEE A L’ECHEC? » (PRESS TV) Les tensions sont vives en mer Rouge dans un contexte d’attaques militaires yéménites contre des navires se dirigeant vers les territoires occupés de la Palestine, sans oublier le projet de la formation dans cette mer d’une coalition maritime anti-yéménite et dirigée par Washington. La marine américaine est déjà largement présente dans les eaux du golfe Persique, à des milliers de kilomètres des frontières américaines, ainsi que dans la vitale mer Rouge et à proximité du détroit stratégique de Bab el-Mandeb. Depuis que le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza assiégée le 7 octobre, les Américains ont exprimé ouvertement et cyniquement leur soutien au régime israélien, en lui fournissant une importante réserve de munitions ainsi qu’un soutien politique. Ce que Washington n’a peut-être pas pris en considération, c’est la position historique du mouvement de Résistance Ansarallah du Yémen, à l’égard de la Palestine, et la cohésion croissante au sein de l’axe de la Résistance. Le Pentagone ne s’attendait certainement pas à ce que les Yéménites se lèvent et refusent d’être des spectateurs muets du génocide qui se déroule à Gaza, menant une série d’attaques contre des navires liés à Israël et imposant un embargo sur les navires tentant d’accoster dans les ports palestiniens occupés par Israël. Ce qui a encore plus choqué les élites américaines, c’est le fait que les Yéménites ont réussi à faire respecter l’embargo et à forcer les grandes compagnies maritimes à éviter la mer Rouge et à détourner leurs navires vers d’autres routes, affirmant ainsi leur autorité sur cette étendue d’eau stratégique. Essentiellement, cela a rendu la voie navigable par laquelle une grande partie du pétrole mondial est expédiée de l'Asie vers l'Europe, extrêmement coûteuse, augmentant les prix des assurances tout en ajoutant 12 jours supplémentaires pour atteindre leur point de destination. Les mesures militaires yéménites ne reposent pas sur une rhétorique vide de sens, mais sur une véritable action militaire de soutien aux Palestiniens. Les Yéménites ont démontré ce qu’impliquent concrètement la solidarité et le soutien. Au début, Washington a beaucoup discuté avec les « partenaires » de la région pour éviter que la guerre ne « s’étende », comme l’avaient prévenu de nombreux acteurs régionaux. Jamais en un million d’années, les États-Unis n’auraient cru que la guerre pourrait potentiellement s’étendre au Yémen. La question est de savoir si les États-Unis possèdent les porte-avions et les groupes d’attaque les plus avancés au monde, pourquoi ont-ils besoin d’une alliance de dix nations pour combattre la menace militaire d’une nation arabe pauvre ? ET SURTOUT, DE QUEL TYPE D’ALLIANCE S’AGIT-IL ? Pourquoi ne pas envoyer le secrétaire américain à la Défense à Bahreïn et annoncer une alliance régionale impliquant des pays comme l’Arabie saoudite et l’Égypte ? Cela le rendrait légèrement plus légal aux yeux de la communauté internationale, dans la mesure où militariser une partie du monde sans un vote du Conseil de sécurité de l’ONU est illégal. La première pierre d’achoppement pour les États-Unis est que l’Arabie saoudite et l’Égypte, qui partagent également une partie de la mer Rouge, ont refusé de rejoindre l’alliance anti-Yémen. Les deux pays disposent de forces navales et de capacités militaires supérieures à celles du Yémen et sont géographiquement plus vastes. Concernant Riyad, c’est le signe que le royaume n’est pas intéressé, à ce stade, par un quelconque accord de normalisation avec le régime israélien et par le fait que les Saoudiens ont déjà vu de quoi les Yéménites sont capables. Et que l’Arabie saoudite fasse obstacle au plus grand mouvement qui fait pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin à sa guerre contre Gaza ne serait pas la meilleure démarche de relations publiques pour Riyad. N’oublions pas que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, soutenu par les États-Unis, ont mené une guerre de huit ans contre la Résistance yéménite et ne veulent sûrement pas revenir à Aramco 2019. Et n’oublions pas non plus que l’Égypte n’a pas participé à la coalition régionale mise en place par les Saoudiens pour combattre Ansarallah en mars 2016 car ce pays avait alors fait remarquer à juste titre que cette guerre n’aurait pas de fin. L’idée de la formation d’une alliance dirigée par les États-Unis dans la mer Rouge ne s’est pas faite du jour au lendemain. Washington a passé la majeure partie du mois dernier à négocier indirectement avec Ansarallah via le sultanat d’Oman pour mettre fin aux attaques contre des cibles liées à Israël en mer Rouge, en échange d’une liste de faveurs. Il s'agit notamment de la réouverture complète de l'aéroport de Sanaa, du port de Hudayah, du paiement des salaires des fonctionnaires ainsi que d'autres incitations. La Résistance yéménite les a toutes rejetées et a déclaré publiquement et en privé qu’elle ne mettrait fin à l’embargo de la mer Rouge contre les navires qui servent les intérêts israéliens que lorsque le massacre des civils à Gaza cesserait. Le Yémen ne vient pas d’une autre planète, ni d’Asie de l’Est, ni d’Afrique. C'est l'un des pays partageant la mer Rouge et il a le droit légal de prendre des mesures légitimes dans les eaux proches de ses frontières. La deuxième pierre d’achoppement pour l’alliance maritime américaine est qu’elle ne peut rallier aucun État islamique, ni aucun État arabe à l’exception de Bahreïn. La question de savoir si Bahreïn a la souveraineté de prendre ses propres décisions ou si les États-Unis prennent ces décisions pour cette petite monarchie arabe est un sujet de débat pour un autre jour. Ce qui est clair, c’est que Bahreïn ne dispose pas d’une force navale capable de fournir quoi que ce soit. Pour les États-Unis d’Amérique, l’idéal aurait été d’avoir des pays de la région dans son alliance pour tenter publiquement de se distancier du régime israélien. Il était de la plus haute importance pour Washington d’essayer de se présenter comme ne prenant pas parti pour le régime israélien et limitant le problème au trafic maritime de la mer Rouge. Mais il n’y est pas parvenu. OU SONT LES PAYS ISLAMIQUES DANS CETTE ALLIANCE ? Il n’y en a pas, ce qui constitue un nouvel échec pour les États-Unis et leurs alliés occidentaux qui cherchent à s’en prendre aux Yéménites. Même les forces séparatistes du sud du Yémen, qui combattent le mouvement de Résistance Ansarallah, ne se sont pas opposées à ses attaques contre des navires liés à Israël. Les pays qui ont rejoint la force navale dite « multinationale dirigée par les États-Unis » en mer Rouge comprennent le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l'Espagne. Pourquoi utiliser le terme « multinationale » alors qu’il est tout sauf multinational ? C’est un signe à la fois de faiblesse et de désespoir des États-Unis. Les navires de guerre américains ont également été la cible de drones et de missiles yéménites. Les autres frégates voyageant dans la région ne sauront pas d’où viennent les missiles et drones yéménites et seront constamment en alerte pour les intercepter. Il ne semble pas que les compagnies maritimes reviennent de sitôt en mer Rouge. Le Pentagone est sensible à la direction que peut prendre cette évolution. Le Yémen, le pays soumis à près d’une décennie de blocus américano-saoudien met à rude épreuve l’économie israélienne déjà en déclin. Cela aura-t-il un impact immédiat sur la sécurisation de la voie navigable stratégique pour le retour de la navigation commerciale au régime israélien ? Pas dans cette vie. Ansarallah ne recule définitivement pas sur sa position. Le porte-parole d'Ansarallah et négociateur en chef, Mohammed Abdelsalam, aurait déclaré mardi que les opérations navales en mer Rouge « battent leur plein », ajoutant qu'« il ne se passerait pas 12 heures sans opération », signalant la détermination du Yémen. « Tout pays qui s'attaque au Yémen verra ses navires ciblés dans la mer Rouge », a averti Mohammed Ali al-Houthi, membre du Conseil politique suprême yéménite, au micro de la chaîne d’information arabophone iranienne Al Alam. Les États-Unis qui appelaient à ce que la guerre contre Gaza ne soit pas « étendue » à la région, militarisent désormais fortement la région, dans une démarche qui finira par se révéler contre-productive. Deuxièmement, le prix du pétrole n’augmentera pas et oscillera autour de 75 dollars comme il l’a fait lundi, mais atteindra 100 dollars le baril, voire potentiellement 200 à 300 dollars le baril. En substance, les États-Unis ne veulent pas être tenus pour responsables de cette hausse ou de tout autre dommage collatéral suite à l’annonce du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, à Bahreïn. C’est là que le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l’Espagne entrent en jeu et partagent essentiellement la responsabilité de l’affaire. La faiblesse actuelle des États-Unis et la nécessité pour les pays de rejoindre son alliance reflètent également la réalité de l’isolement des États-Unis et du régime israélien sur la scène internationale. Cela s’est reflété dans le vote de l’Assemblée générale des Nations unies, où 153 États membres ont voté en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la guerre israélienne contre Gaza et 10 ont voté contre, avec 23 abstentions. Si l’on met de côté les abstentions, cela fait 153 États contre 10. Parmi ces dix pays figuraient les États-Unis, le régime israélien, l’Autriche et le Paraguay. Se sont joints à eux la Tchéquie, le Guatemala, le Libéria, la Micronésie, Nauru et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Voilà à quel point les États-Unis et leurs enfants illégitimes à Tel-Aviv sont isolés dans leur guerre contre Gaza. Et maintenant, ils veulent s’attaquer au Yémen, malgré leurs tentatives et leurs échecs depuis mars 2015. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  2. 2023 12 16 Le ministère palestinien de l'Éducation a révélé que depuis le début de l'attaque d’Israël contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, 3 714 écoliers ont été tués en martyr et 5 700 autres blessés dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. GAZA : MORT EN MARTYR DE PLUS DE 3 700 ECOLIERS Le ministère palestinien de l'Éducation a révélé que depuis le début de l'attaque d’Israël contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, 3 714 écoliers ont été tués en martyr et 5 700 autres blessés dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie. Le ministère a également annoncé dans un communiqué qu’en Cisjordanie, 35 écoliers ont été tués, 271 autres blessés et 82 personnes arrêtées. Le communiqué précise qu'à Gaza, 209 enseignants et membres du personnel administratif ont été tués en martyr et 619 autres ont été blessés. En Cisjordanie, deux personnes ont été blessées et plus de 65 personnes ont été arrêtées. Le ministère de l'Éducation indique aussi que 278 écoles publiques et 65 écoles affiliées à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont été attaquées et détruites à Gaza. En Cisjordanie, les soldats du régime occupant ont attaqué 38 écoles et les ont détruites. 90% des bâtiments liés à l'enseignement public ont été directement ou indirectement visés. De plus, 29% des bâtiments scolaires sont hors service en raison de destructions massives ou de dégâts généraux. Il convient de mentionner que 133 écoles publiques ont été utilisées comme camps de réfugiés à Gaza. Après 68 jours depuis le début des agressions israéliennes, les villes occupées comptent toujours leurs martyrs et leurs blessés. Jeudi, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que près de 18 800 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, avaient été tuées jusqu'à présent dans les frappes israéliennes. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  3. 2023 12 13 Quels sont les plans machiavéliques d’Israël pour Gaza ? Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. Une douzaine d’envoyés du Conseil de sécurité de l’ONU se sont rendus à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, dans un contexte de crise humanitaire croissante dans le territoire palestinien provoquée par l’attaque brutale d’Israël. L’ambassadeur de Russie à l’ONU faisait partie des responsables qui ont participé à la visite informelle d’une journée organisée par les Émirats arabes unis et l’Égypte. Vassily Nebenzia a qualifié la situation de Gaza de catastrophique. L’envoyé chinois à l’ONU a également critiqué les États-Unis pour avoir opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Le représentant permanent des Émirats arabes unis auprès de l’ONU a également évoqué le sort de la population de Gaza. Lana Nusseibeh a déclaré que les envoyés avaient appris que les habitants de Gaza mouraient de malnutrition, d'un système médical en ruine et d'un manque d'eau et de nourriture. Les responsables ont été informés par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens de la situation à Gaza. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  4. 2023 12 11 Veto US contre un cessez-le-feu à Gaza : Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a affirmé que le soutien militaire, médiatique et diplomatique des États-Unis à Israël est la force motrice et la cause fondamentale du génocide exercé par le régime à Gaza. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LE SOUTIEN AMERICAIN A ISRAËL, CAUSE PRINCIPALE DU GENOCIDE A GAZA (PRESIDENT DU PARLEMENT IRANIEN) Le président du Parlement iranien : « Nous constatons que le régime sioniste continue à tuer la population innocente de Gaza et à détruire les infrastructures civiles vitales avec la pleine coopération des États-Unis, qui sont leur principal partenaire », a déclaré M. Qalibaf lors d'une séance publique du Parlement, lundi 11 décembre. Vendredi, les États-Unis ont utilisé leur veto au Conseil de sécurité des Nations Unies pour bloquer un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Treize autres membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution proposée par les Émirats arabes unis, tandis que le Royaume-Uni s'est abstenu. Dénonçant « l’entêtement américain » au Conseil de sécurité, Qalibaf a déclaré que les musulmans et les épris de liberté du monde entier attendent de leurs gouvernements qu’ils ne permettent pas à de telles « structures injustes » de laisser le régime israélien poursuivre ses crimes génocidaires. Les habitants de Gaza ont prouvé qu'ils étaient les « vrais gagnants » du combat ; rien ne peut compenser la grande défaite du régime de Tel-Aviv et l'aider à redorer son blason. Israël est aujourd’hui beaucoup plus détesté auprès de l’opinion publique mondiale que par le passé, a-t-il ajouté. Comme l'a annoncé le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, la question palestinienne sera bientôt résolue et la souveraineté palestinienne sera établie sur tout le territoire, a-t-il souligné. Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza depuis le 7 octobre après que les mouvements de résistance du territoire ont mené une attaque surprise baptisée Tempête d’Al-Aqsa, contre l’entité occupante en raison de l’intensification de sa violence contre les Palestiniens. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, a déclaré dimanche que le bilan des victimes de la guerre israélienne contre Gaza s'élevait à au moins 17 997 morts, pour la plupart des femmes et des enfants. Il y a eu 49 229 blessés supplémentaires. Tel-Aviv a également coupé les approvisionnements de base, comme l’eau, l’électricité et le carburant à l’un des endroits les plus densément peuplés au monde. La pénurie de fournitures médicales et de nourriture a laissé 2,3 millions de Palestiniens face aux risques de la famine. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  5. 2023 12 07 Le premier ministre israélien, obsédé par sa survie politique, refuse l’idée d’un Etat palestinien et n’offre que des solutions par défaut pour l’avenir de l’enclave côtière. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. ISRAËL-HAMAS : LA FUITE EN AVANT DANS LA GUERRE DE BENYAMIN NETANYAHOU (LE MONDE) « En presque deux mois de guerre, le bilan est maigre. Moins de la moitié des otages sont rentrés et le Hamas, malgré des bombardements d’une ampleur inégalée – entre le 7 octobre et le 20 novembre, 27 000 munitions sont tombées sur l’enclave, selon les médias israéliens –, tient si bien Gaza que la trêve a tenu sept jours sans rupture significative. Avant que le mouvement palestinien, anticipant un échec des négociations visant à obtenir une reconduction de la « pause humanitaire » ne décide, vendredi 1er décembre au matin, d’envoyer ses roquettes sur le territoire israélien, montrant ainsi qu’il garde l’initiative. Avec 75 soldats morts côté israélien et plus de 15 000 côté palestinien, des civils dans l’immense majorité, cette confrontation est déjà la plus longue et la plus meurtrière de la série de guerres entre les deux camps, entamée en 2008. Si l’un de ses objectifs, pour Israël, est de « détruire » le mouvement islamiste, le chemin sera encore difficile. Pendant ce temps, Benyamin Nétanyahou conforte son record de premier ministre le plus pérenne de l’histoire d’Israël. Malgré son impopularité, mise en évidence par les gigantesques manifestations contre la réforme de la Cour suprême, et malgré sa responsabilité dans le fiasco sécuritaire du 7 octobre, date de l’attaque initiale du Hamas, qui a causé 1 200 morts en Israël, rien ne garantit qu’il finisse par démissionner. « Il peut tout à fait résister à la pression publique. Il a tenu jusqu’à maintenant, malgré un procès, une mobilisation civile et des grèves générales sans précédent. La seule chose qui peut le faire plier, c’est de perdre sa majorité à la Knesset ou une rébellion au Likoud », estime l’analyste politique Dahlia Scheindlin. L’opinion israélienne, à la sortie de la guerre, « bougera vers la droite, mais pas à l’extrême droite », ajoute-t-elle. Le premier ministre se ménage un espace politique tout en grignotant des deux côtés. Ses alliés radicaux ne représentent pas une menace pour lui, selon Ksenia Svetlova, ancienne députée à la Knesset et membre du groupe de réflexion américain Atlantic Council : « Nétanyahou se bat pour sa survie. Il laisse l’extrême droite dire qu’il faut reconquérir Gaza, y reconstruire des colonies. Pour les contrer, il dit qu’il est le seul à pouvoir empêcher la création d’un Etat palestinien. Et de l’autre côté, il se vend comme le “Monsieur sécurité”. » Ceci, pour concurrencer l’ancien chef d’état-major Benny Gantz, figure aussi hiératique que muette, avec qui Benyamin Nétanyahou cohabite dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale chargé de la conduite de la guerre. LE BILAN DANS LA BANDE DE GAZA S’ALOURDIT A 200 CIVILS DEPUIS LA FIN DU CESSEZ-LE-FEU Le ministère palestinien de la Santé a fait état de près de 200 nouveaux morts dans les frappes israéliennes vendredi 1er décembre, quelques heures après la fin du cessez-le-feu temporaire. Le nombre des blessés a également grimpé et atteint 589 depuis vendredi dernier. Aussitôt après la fin du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a repris le pilonnage de l'enclave côtière, un des endroits les plus surpeuplés au monde. En réponse à ces crimes, les combattants de la Résistance palestiniennes et libanaises ont ciblé les repaires de soldats sionistes. Le bureau d'information du gouvernement palestinien à Gaza a annoncé que le nombre des martyrs depuis le début des agressions du régime sioniste dans la bande de Gaza a atteint plus de 15 000 personnes, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes. Plus de 6 500 personnes sont portées disparues, et plus de 37 000 personnes ont été blessées. Selon Palestine Al-Yom, les chasseurs de l’armée sioniste ont bombardé ce samedi matin six mosquées situées à Khan Younes et à Rafah. Les combattants palestiniens ont affronté les forces d’occupation sionistes dans les axes de Cheikh Rezwan, Al-Nasr et Tal Al-Hawa, selon les rapports. Divers quartiers à Khan Younes dans le sud de Gaza ont été pris pour cible par les chasseurs-bombardiers israéliens, dont le quartier de Cheikh Nasser, la place Abou Hamed, le quartier d'al-Tarakhis, près de la rue Jalal, le quartier d'al-Mahta et le quartier d'al-Katibah au centre de la ville. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  6. 2023 12 01 Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme que la Résistance et ses chefs militaires sont en « bonne condition » après 48 jours d'attaque israélienne contre la bande de Gaza, soulignant que le régime occupant n'a pu atteindre aucun de ses objectifs. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. ISRAËL N’A PAS REUSSI A ATTEINDRE SES OBJECTIFS DANS LA GUERRE A GAZA (RESPONSABLE DU HAMAS) Khaled Mechaal, chef du bureau du Hamas pour la diaspora, a fait ces remarques samedi 25 novembre, un jour après la mise en œuvre d'une trêve de quatre jours dans l'enclave assiégée. « Un certain nombre de combattants et de dirigeants de la Résistance ainsi que leurs proches ont été tués en martyr dans la guerre à Gaza, cependant, la Résistance est dans un bon état et ses armes, son tunnel et ses dirigeants sont en sécurité », a déclaré Mechaal. « L’ennemi sioniste n’a pu atteindre aucun de ses objectifs dans la guerre à Gaza et malgré le déplacement de certaines personnes du nord de Gaza, la majorité des citoyens palestiniens sont restés dans leurs zones », a-t-il ajouté. Le haut responsable du Hamas a en outre exprimé l'espoir que la guerre à Gaza ne se prolonge pas, soulignant que le mouvement de résistance s'est préparé à « une guerre à long terme ». Il a ajouté que même si la situation humanitaire à Gaza est douloureuse, elle ne peut empêcher la Résistance de poursuivre le combat. Mechaal a également affirmé que les héros de la Résistance déjoueraient tous les complots ennemis, si Israël comptait élaborer un autre scénario pour l’avenir. « Après la guerre, la gouvernance à Gaza ne reflétera plus les intérêts de l’ennemi », a-t-il déclaré. Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le Hamas a mené une attaque surprise, baptisée Opération Tempête d’Al-Aqsa, dans les territoires occupés en réponse aux crimes incessants du régime occupant contre le peuple palestinien. Selon le ministère de la Santé basé à Gaza, près de 15 000 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes, pour la plupart des femmes et des enfants, et environ 36 000 autres ont été blessés. Tel-Aviv a également imposé un « siège complet » à la bande de Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  7. 2023 11 14 Les militants pro-palestiniens ont été arrêtés par la police française : En France, les militants pro-palestiniens sont arrêtés par la police. Mariam Abudaqa, dirigeante d’une grande organisation féministe palestinienne de Gaza, militante de 72 ans connue et reconnue internationalement pour son combat pour le droit des femmes, a été brutalement arrêtée par la police française. Elle a été détenue, en état de choc, dans un commissariat parisien. On mesure ce que cela signifie pour elle d’être arrêtée par la police d’un État qui se prétend ami du peuple palestinien, alors même qu’un grand nombre de membres de sa famille ont été tués dans les bombardements indiscriminés que mène Israël contre la population de Gaza et qu’elle suit, avec une énorme inquiétude, la situation de ses proches menacés de mort chaque minute et privés de tout moyen d’existence. Luc Michel, géopoliticien, s’exprime au sujet des condamnations possibles d’Israël devant les tribunes internationales. POURQUOI ISRAËL ET LES ÉTATS-UNIS CHERCHENT-ILS A TRANSFERER LES PALESTINIENS EN DEHORS DE LA PALESTINE? Le gouvernement égyptien a rejeté la proposition des États-Unis de prendre temporairement le contrôle administratif de la bande de Gaza, soulignant que le Caire ne jouerait aucun rôle dans l’élimination du Mouvement de résistance palestinien, Hamas. * Lire aussi : Crimes de guerre israéliens et nettoyage ethnique à Gaza https://www.palestine-solidarite.fr/crimes-de-guerre-israeliens-et-nettoyage-ethnique-a-gaza/ Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  8. 2023 11 15 Le régime israélien a mené dans la nuit de jeudi à vendredi 10 novembre des frappes aériennes sur ou à proximité d'au moins trois hôpitaux de la bande de Gaza, ont déclaré des représentants locaux, des bombardements à même de nuire davantage à un système de santé débordé par des milliers de victimes et de déplacés. Selon l'agence de presse Shehab, les chars de l'armée du régime israélien ont été déployés autour des hôpitaux pédiatriques Al-Rantissi, Al-Nasr et Al-Ayoun à Gaza. « L'occupation israélienne a lancé des frappes simultanées contre plusieurs hôpitaux au cours des dernières heures », a déclaré le porte-parole du ministère gazaoui de la Santé à la chaîne de télévision Al-Jazeera. Suite à ce nouvel acte barbare de l’armée israélienne, les habitants de la bande de Gaza et ses autorités sanitaires ont appelé à une intervention internationale immédiate pour limiter les catastrophes humanitaires en cours. Ayssar Midani, experte des questions politiques et Luc Michel, géopoliticien, s'exprime sur ce sujet.* LE PEUPLE PALESTINIEN REVENDIQUE LE RETABLISSEMENT DE SES DROITS FONDAMENTAUX DANS SON TERRITOIRE La Palestine est en guerre depuis 1948! La Palestine a plus de 3 000 ans d'existence selon les historiens, et l'État moderne de Palestine existe depuis un siècle selon les juristes. La Palestine possède des frontières reconnues, son propre système judiciaire, un passeport, des timbres ainsi qu'une monnaie nationale. Et cette guerre n'a par conséquent pas commencé le samedi 7 octobre 2023. La Palestine est en guerre depuis 1948. Partager Cet Articl RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  9. 2023 11 01 Sur le Zoom Afrique du 29 10 2023 : L’option d’une intervention militaire au Niger n’est plus à l’agenda de la CEDEAO, selon une source diplomatique de RFI interrogée après le sommet avorté du groupe, prévu cette semaine. Les troupes mobilisées auraient déjà été libérées, et auraient reçu leurs primes prévues. La Communauté économique des États de l’Afrique, CEDEAO, démobilise désormais discrètement ses forces qui avaient été positionnées pour une éventuelle intervention militaire au Niger, relate RFI. Comment analyser cette marche arrière de la CEDEAO face à Niamey ? Écoutons sur ce sujet l’analyse de Luc Michel, géopoliticien belge. NIGER: LA CEDEAO ABANDONNE L’OPTION MILITAIRE... L’option d’une intervention militaire au Niger n’est plus à l’agenda de la CEDEAO, selon une source diplomatique interrogée après le sommet avorté du groupe, prévu cette semaine. Les troupes mobilisées auraient déjà été libérées, et auraient reçu leurs primes prévues. La Communauté économique des États de l’Afrique démobilise désormais discrètement ses forces qui avaient été positionnées pour une éventuelle intervention militaire au Niger. Plus personne n’est dans l’optique d’une opération armée avancée il y a trois mois, a indiqué un diplomate d’un pays membre de la communauté. Les pays contributeurs ayant rassemblé leurs troupes, les ont libérées et leur auraient versé les primes prévues. De plus, une rencontre des officiers de l’organisation à Sokoto, au Nigeria, prévue pour fin octobre, n’a toujours pas eu lieu. L’annulation de la rencontre aurait été conditionnée par « une mauvaise organisation ». Selon des analystes, c’est à ce moment-là que l’ordre de démobilisation aurait dû être prononcé. Le prochain sommet de la CEDEAO est toutefois programmé pour le 10 décembre à Abuja. Fin juillet, suite à un coup de force à Niamey, la CEDEAO a imposé des sanctions économiques contre le Niger et a menacé d’intervenir militairement si l’ordre constitutionnel n’était pas rétabli. À la mi-août, une réunion des chefs d’état-major des membres du bloc a été tenue à Accra. La CEDEAO a dit être « prête à intervenir » dès que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre. Les militaires au pouvoir au Niger, dirigés par le général Abdourahamane Tchiani, ont fait savoir la semaine passée que la CEDEAO ferait face à de graves conséquences en cas d’intervention. « Attaquer le Niger, c’est la fin de la CEDEAO », a prévenu le 22 octobre le général Mohamed Boubacar Toumba, nommé le ministre de l’Intérieur, lors d’une intervention au Forum Paix et sécurité de Lomé. En même temps, le militaire a appelé l’organisation régionale au dialogue en expliquant que le pays souffrait des effets des sanctions. Membre influent du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le ministre a fait cette mise en garde, en marge d’un sommet sur la paix et la sécurité organisé le week-end dernier au Togo. « Nous avons dit une chose : attaquer le Niger, c’est la fin de la CEDEAO. C’est inéluctable », a affirmé le général Toumba dans une déclaration faite devant les participants au forum et relayée par la télévision publique nigérienne. « Nous avons à notre actif dix ans de lutte contre le terrorisme et ce n’est pas rien », a-t-il rappelé. « La CEDEAO a très vite fait de mobiliser des troupes pour venir attaquer le Niger pour soi-disant rétablir le président Bazoum sur son pouvoir. Militairement ce n’est pas possible, c’est du domaine du fantasme », a-t-il insisté. Et de poursuivre : « Nous le disons haut et fort, à une seule condition, si on force, peut-être, c’est son cadavre qu’il faut venir chercher. Si tel est l’objectif, peut-être que l’attaque pourrait se justifier. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas dans quelles conditions on pourrait revenir essayer de replacer le président Bazoum ». * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
  10. Sur le Zoom Afrique du 28 10 2023 : Analyse de la visite du ministre nigérien des Affaires étrangères en Iran : Après le Mali et le Burkina, le Niger se tourne de son côté vers de nouveaux alliés et cette fois-ci c'est avec l'Iran que ce dernier souhaite nouer des liens. Lors d’une rencontre entre les ministres iraniens et nigériens des Affaires étrangères dans la capitale iranienne, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, a discuté de questions d’intérêt mutuel dans le domaine des relations bilatérales et internationales ainsi que des derniers développements internes au Niger avec son homologue Bakary Yaou Écoutons sur ce sujet l'analyse de Luc Michel, géopoliticien belge. LORS D’UNE RENCONTRE ENTRE LES MINISTRES IRANIENS ET NIGERIENS DES AFFAIRES ETRANGERES DANS LA CAPITALE IRANIENNE, Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, a discuté de questions d’intérêt mutuel dans le domaine des relations bilatérales et internationales ainsi que des derniers développements internes au Niger avec son homologue Bakary Yaou Sangaré. La partie iranienne a évoqué l’approche de principe de la République islamique d’Iran visant à développer les relations avec les pays africains et a attaché une grande importance au développement de la coopération bilatérale dans divers domaines politiques, économiques, scientifiques et technologiques et à l’échange de délégations de haut niveau entre les deux pays, dans le but de promouvoir les intérêts des parties. Bakary Yaou Sangaré, le nouveau plus haut diplomate du Niger, a pour sa part souligné les hautes capacités de la République islamique d’Iran dans divers domaines économiques, scientifiques et technologiques, et a souligné la volonté de son pays de développer les relations avec l’Iran dans divers secteurs. Il a estimé que ces capacités correspondent aux besoins de son pays dans divers secteurs énergétiques et industriels et a exprimé son espoir de voir le développement et l’approfondissement des relations entre les deux pays dans un avenir proche. IRAN-NIGER : VERS UN RENFORCEMENT DES RELATIONS BILATERALES Prenant la parole, mercredi 25 octobre, lors d’une réunion avec le ministre nigérien des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré, le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, a déclaré que le soutien de l’Occident aux atrocités continues du régime israélien contre la bande de Gaza assiégée a révélé sa nature raciste et colonialiste. Ebrahim Raïssi faisait référence aux États-Unis et à leurs alliés européens qui soutenaient le régime israélien dans son agression contre la bande de Gaza et qui bloquaient les efforts internationaux visant à mettre fin aux bombardements meurtriers contre cette région densément peuplée. Ailleurs dans ses remarques, le président iranien a évoqué les liens tendus du Niger avec l’Occident suite à l’éviction d’un gouvernement pro-occidental, affirmant que la résistance du peuple nigérien face aux politiques dominantes des Européens montre que l’Afrique a vraiment surmonté le colonialisme. « Être fort et résilient sur le chemin menant à l’atteinte des objectifs et à la protection de l’unité et de la solidarité sont la clé du succès pour parvenir à l’indépendance et à la liberté », a précisé Ebrahim Raïssi, soulignant que la République islamique d’Iran est prête à coopérer avec le Niger dans le domaine économique. Pour sa part, le ministre nigérien s’est dit heureux de constater les acquis iraniens, déclarant qu’il s’est rendu en Iran afin de renforcer les liens amicaux entre Niamey et Téhéran et d’approfondir les coopérations bilatérales. À noter que l’armée nigérienne a renversé en juillet 2023 l’ancien président Mohamed Bazoum, soutenu par l’Occident, et a formé un gouvernement ayant des relations tendues avec certains pays occidentaux. La France, ancienne puissance coloniale contrôlant le Niger, a refusé de reconnaître les nouveaux dirigeants et exigé le rétablissement du gouvernement de Bazoum. * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
  11. 2023 10 23 Malgré la fin des restrictions contre l’Iran sur les missiles, dans le cadre de la résolution 2231 de l’ONU qui endosse l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 signé entre l’Iran et la communauté internationale, 45 pays et le régime israélien dans un nouveau geste anti-iranien dirigé par les États-Unis d'Amérique ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à lutter contre « les activités déstabilisatrices » liées aux missiles et aux drones iraniens, en s’appuyant sur leurs moyens et dispositifs nationaux et internationaux efficaces. La déclaration iranophobe poursuit : « La prolifération des armes de destruction massive et de leurs systèmes de lancement constitue toujours une menace sérieuse pour la sécurité internationale ». Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LA COURSE OCCIDENTALE AUX ARMEMENTS « La prolifération des armes de destruction massive et de leurs systèmes de lancement constitue toujours une menace sérieuse pour la sécurité internationale », avance la déclaration préparée par les pays et parties qui ont utilisé et utilisent toujours des armes prohibées et qui alimentent les courses aux armements pour vendre leurs propres armes aux pays qui se sentes menacés par un Iran « déstabilisateur », « source de tension et de l’insécurité » comme le présente la version intéressée occidentale et leur machine de propagande financée par le lobby sioniste. Depuis ces trente dernières années, les États-Unis dominent le classement des plus gros exportateurs d'armements au monde. Entre 2013 et 2017, Washington représentait 33 % des exportations mondiales d'armes. La part étasunienne dans les exportations mondiales a augmenté sur la période 2018-2022 pour atteindre 40 %. .La France aussi gagne une plus grande part du marché mondial des armes * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  12. 2023 10 27 Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré lors d'une rencontre ce mercredi 25 octobre avec des membres du Congrès de commémoration des martyrs de la province de Lorestan que « les États-Unis sont les complices définitifs des crimes du régime sioniste à Gaza ». Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. GAZA: LES PRINCIPAUX MOTIFS DE CE SOUTIEN INCONDITIONNEL DE L'OCCIDENT A ISRAËL La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a vivement critiqué l’inaction totale de l’Occident vis-à-vis du massacre des enfants à Gaza. « C’est la chose la plus évidente et la plus simple à faire dans cette situation : produire une déclaration, une résolution, un document avec un appel unifié au cessez-le-feu », a souligné Maria Zakharova. Comment analyser le soutien de l'Occident aux crimes israéliens ? Le président français Emmanuel Macron a suscité une large condamnation après avoir suggéré que la même coalition occidentale qui prétendait combattre Daech devrait désormais être utilisée pour lutter contre le Hamas. La réaction a été immédiate, notamment lors d’une manifestation à Paris contre les atrocités croissantes d’Israël. Après des semaines d'interdiction des manifestations pro-palestiniennes, les syndicats ont mené la deuxième manifestation autorisée à Paris pour dénoncer les atrocités croissantes d'Israël. Les bombardements israéliens aveugles contre des zones civiles ont atteint un nouveau sommet tragique, et la poursuite d’un siège illégal constitue un nouveau creux tragique pour l’impérialisme occidental moderne. De hauts responsables du monde entier, y compris le chef des Nations Unies, attaquent de plus en plus Israël pour ce qu’ils considèrent comme des « violations flagrantes du droit humanitaire international ». * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  13. 2023 10 13 Paris vs Malabo et Brazzaville, comment la France vole les africains … Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications et la chronologie du dossier. * Lire aussi sur ECUATORIAL-GUINEA-TV/ QUAND LA FRANCE VOLE L’’AFRIQUE http://www.lucmichel.net/2023/10/11/ecuatorial-guinea-tv-quand-la-france-vole-lafrique * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * ECUATORIAL-GUINEA TV / https://vk.com/ecuatorialguineatv * WebTV ECUATORIAL GUINEA TV (Editée par PANAFRICOM) : http://www.lavoixdelaguineeequatoriale.tv/
  14. 2023 10 12 Madrid vs Malabo : le poids du neocolonialisme. Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus. * Lire aussi sur ECUATORIAL-GUINEA-TV/ NOUVEAU COMPLOT CONTRE MALABO EN ESPAGNE ET A BRUXELLES Edité par Luc MICHEL http://www.lavoixdelaguineeequatoriale.tv/2023/09/28/ecuatorial-guinea-tv-nouveau-complot-contre-malabo-en-espagne-et-a-bruxelles/ * Et INEPTE ET IRRESPONSABLE : SANCTIONNER MALABO, COMME LE DEMANDENT BRUXELLES ET LA SOI-DISANT ‘OPPOSITION EQUATO-GUINEENNE EN EXIL’ http://www.lucmichel.net/2023/10/06/ecuatorial-guinea-tv-inepte-et-irresponsable-sanctionner-malabo-comme-le-demandent-bruxelles-et-la-soi-disant-opposition-equato-guineenne-en-exil/ * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * ECUATORIAL-GUINEA TV / https://vk.com/ecuatorialguineatv * WebTV ECUATORIAL GUINEA TV (Editée par PANAFRICOM) : http://www.lavoixdelaguineeequatoriale.tv/
  15. 2023 10 12 « La France aurait pu éviter cette rupture avec le Niger » (Débat) : L'ambassadeur de France au Niger est rentré à Paris après avoir quitté Niamey par avion, mercredi 27 septembre au matin. Le Conseil militaire du Niger avait auparavant retiré l’immunité et le visa diplomatiques de Sylvain Itté, en donnant à la police l’ordre de procéder à l’expulsion de l’ambassadeur de France en réponse à ce qu'elle qualifiait d'actions de Paris « contraires aux intérêts du Niger ». L’ordre a été donné après la fin d’un délai de 48 heures commençant le 25 août accordé à l’ambassadeur de France de quitter le territoire nigérien. Sylvain Itté n’a cependant pas quitté le Niger après l’expiration dudit délai. La France a d’abord ignoré cet ordre, s’en tenant à sa position selon laquelle le gouvernement militaire était "illégitime" et appelant à la réintégration du président déchu Mohamed Bazoum, renversé lors du coup d’État de juillet. En tout état de cause, Macron avait annoncé dimanche que l’ambassadeur reviendrait à Paris et que les troupes françaises partiraient. Arnaud Develay, juriste et Luc Michel, géopoliticien, interviennent sur ce sujet. OPERATIONS MILITAIRES EXTERIEURES DE LA FRANCE: LE DEPART DU NIGER CONFIRME UN CHANGEMENT D'ERE Le départ des forces françaises du Niger marque un changement d'ère dans les opérations militaires extérieures de la France. Paris privilégie désormais des partenariats dans lesquels les soldats français ne sont plus en première ligne. Un soldat malien et un militaire français engagés dans l'opération Barkhane en 2016. Paris privilégie désormais des partenariats dans lesquels les Français ne sont plus en première ligne. Le départ programmé des soldats français du Niger marque la fin des grandes bases militaires au Sahel. La doctrine évolue. Au Sahel désormais, rien ne sera plus comme avant, pointe le chercheur Jérôme Pigné, co-fondateur du Réseau de Réflexion Stratégique sur la sécurité au Sahel (2R3S), interrogé par Franck Alexandre : « C’est la direction qu’on est en train de prendre parce que, depuis deux ans, depuis cette situation au Mali, il y a eu quand même une forme d’introspection. Est-ce qu’elle devait avoir une empreinte plus légère ? » Il souligne : « Je pense qu’on est en train de se diriger vers la redéfinition de la coopération. C’est la logique dans laquelle s’inscrit cette nouvelle doctrine. Maintenant, il y aura besoin encore d’un petit peu plus de temps pour y voir plus clair, notamment à l’aune de ce contexte très volatile que l’on connait dans l’ensemble des pays de la sous-région. » Après avoir quitté le Niger, l'armée française au Sahel ne sera plus présente qu'au Tchad, avec un contingent d'un millier d'hommes. Le désengagement français aura-t-il par ailleurs pour conséquence de fragiliser la présence militaire d'autres partenaires de Niamey, notamment des Américains, qui déploient plus de 1000 soldats au Niger ? « LA PRIORITE DES AMERICAINS, C’EST LEUR POSITIONNEMENT STRATEGIQUE DANS LA SOUS-REGION » « Maintenant, pour les Américains, eux, il est important de rappeler que leur priorité, c’est leur positionnement stratégique dans la sous-région. Ils ont été surpris, agréablement surpris, de la capacité d’intervention et de déploiement des forces françaises depuis 2013. Et ils ont aussi leurs intérêts. Et aujourd’hui, rappelons-le, la priorité de Washington ce n’est ni la présence française ni le retour à l’ordre constitutionnel. C’est de préserver un positionnement stratégique pour avoir un œil en temps réel sur le Sahel, sur le bassin du lac Tchad, mais également sur la Libye. » * RADIO.KAMERUN#1 https://www.podcastics.com/podcast/radiokamerun1/ * KAMERUN#1-TV https://vk.com/kameruntv1
  16. 2023 10 07 À la veille de l’annonce du transfert des avoirs iraniens en Corée du Sud au Qatar et de l’échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis la semaine prochaine, les ministres iranien et qatari des Affaires étrangères se sont entretenus au téléphone de l’essor des relations bilatérales et des questions d’intérêt commun. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LE TRANSFERT DES BIENS DE LA RII AUX BANQUES QATARIES SERA FINALISE LA SEMAINE PROCHAINE, (MAE QATARI) Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian et son homologue qatari Mohammed ben Abdel Rahman ben Jassim Al-Thani. ©Fars News À la veille de l’annonce du transfert des avoirs iraniens en Corée du Sud au Qatar et de l’échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis la semaine prochaine, les ministres iranien et qatari des Affaires étrangères se sont entretenus au téléphone de l’essor des relations bilatérales et des questions d’intérêt commun. Lors de cet appel téléphonique, le ministre iranien des Affaires étrangères a salué le rôle constructif du Qatar dans l’affaire de la libération des biens de la République islamique d’Iran en Corée du Sud et de la libération des prisonniers iraniens. Pour sa part, le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed ben Abdel Rahman ben Jassim Al-Thani, a exprimé sa satisfaction quant au processus de développement et aux progrès réalisés dans certains domaines liés à la République islamique d’Iran, faisant état de l’achèvement de tous les processus liés au transfert de bien de la République islamique d’Iran aux banques qataries la semaine prochaine. Le vice-ministre politique des Affaires étrangères, Ali Bagheri, a annoncé le 19 août que le processus de dégel de milliards de dollars des actifs de la République islamique d’Iran, qui ont été illégalement saisis en Corée du Sud par les États-Unis pendant plusieurs années, avait commencé. Fonds iraniens gelés transférés à une banque suisse Fonds iraniens gelés transférés à une banque suisse undefined « L’Iran a reçu les assurances nécessaires concernant l’engagement des États-Unis à respecter leurs obligations en la matière », a-t-il ajouté. Le 21 septembre, l’ambassadeur d’Iran au Qatar, Hamidreza Dehghani Podeh, faisant référence à sa rencontre avec Mohammad Al-Khalifi, ministre conseiller au ministère des Affaires étrangères du Qatar, a déclaré que l’accord d’échange était en phase finale. Lors de la conversation téléphonique, les deux parties ont également souligné leur volonté concernant l’échange des prisonniers entre l’Iran et les États-Unis, au jour convenu et avec la médiation du gouvernement qatari. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani avait déclaré le 30 août que le processus de libération des prisonniers américains détenus en Iran prendrait jusqu’à deux mois. « Un calendrier précis a été annoncé par les autorités compétentes et il faudra au maximum deux mois pour mener à bien ce processus », avait déclaré Kanaani. Les ministres des Affaires étrangères de l’Iran et du Qatar ont également souligné la continuité des consultations bilatérales dans les domaines d’intérêt mutuel. RAÏSSI SOULIGNE LA PLEINE AUTORITE DE L’IRAN SUR SES ACTIFS LIBERES Le président iranien Ebrahim Raïssi a souligné la pleine autorité de l’Iran sur ses actifs récemment libérés, soulignant que c’est la République islamique qui décide comment dépenser les fonds et que l’argent sera dépensé « là où nous en aurons besoin ». Dans une interview exclusive accordée à la chaîne de télévision américaine NBC dans la capitale Téhéran, mardi 12 septembre, le président Raïssi a évoqué l’accord du mois dernier entre l’Iran et les États-Unis visant à échanger des prisonniers et à obtenir la libération de 6 milliards de dollars de fonds iraniens restés bloqués dans deux banques sud-coréennes depuis 2018 en raison de la pression américaine sur Séoul. L’administration du président américain Joe Biden avait affirmé à l’époque que les fonds et les bénéfices des ventes de pétrole iranien à la Corée du Sud ne pouvaient être dépensés qu’à des fins « humanitaires ». Selon la diplomatie iranienne, le processus de dégel de 6 milliards de dollars de fonds iraniens qui ont été illégalement bloqués en Corée du Sud était en cours. Raïssi a déclaré lors de l’interview que l’Iran aurait « l’autorité » sur la manière dont les fonds seraient dépensés, soulignant : « Cet argent appartient au peuple et au gouvernement iraniens, donc la République islamique d’Iran décidera de ce qu’elle doit faire de cet argent. » Lorsqu'on lui a demandé si les fonds débloqués seraient utilisés à d'autres fins que les besoins humanitaires, le président iranien a répondu : « Humanitaire signifie tout ce dont le peuple iranien a besoin, donc cet argent sera budgétisé pour ces besoins, et les besoins du peuple iranien seront décidés et déterminés par le gouvernement iranien. » Par ailleurs, il a souligné que les détenus américains en Iran étaient « en très bonne santé » et rentreraient bientôt chez eux; l'accord d'échange de prisonniers sera mis en œuvre à la "date prévue". L’administration Biden a annoncé qu’elle avait pris des mesures concrètes pour ouvrir la voie à l’échange de prisonniers, en accordant une dérogation autorisant les banques internationales à transférer les 6 milliards de dollars au Qatar sans menace de sanctions américaines. La dérogation signifie que les banques européennes ainsi que celles du Moyen-Orient et d'Asie ne violeront pas les sanctions américaines en convertissant l'argent iranien, gelé en Corée du Sud, et en le transférant à la banque centrale du Qatar, où il sera conservé pour être utilisé pour l'achat de biens non sanctionnés. L’administration Biden a également accepté de libérer cinq citoyens iraniens détenus aux États-Unis. Les cinq détenus iraniens ont été identifiés comme étant Mehrdad Moein Ansari, Kambiz Attar Kashani, Reza Sarhangpour Kofrani, Amin Hassanzadeh et Kaveh Lotfollah Afrasiabi. De hauts responsables iraniens ont souligné qu'il n'y avait aucun lien entre l'accord d'échange de prisonniers conclu avec les États-Unis et la libération des avoirs gelés de l'Iran. UN NOUVEAU CHAPITRE S’OUVRE DANS LES RELATIONS TEHERAN-SEOUL Le déblocage des fonds en Corée du Sud ouvre un nouveau chapitre dans les relations bilatérales. Plus tôt en août, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré : « L'échange de prisonniers est une question entièrement humanitaire et n'a rien à voir avec le déblocage de nos fonds dans les banques étrangères. » La semaine dernière, Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme, a également catégoriquement rejeté l'idée selon laquelle l'Iran aurait accepté de libérer les prisonniers américains afin d'avoir accès à ses avoirs. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  17. 2023 10 08 L'Occident souhaitait exporter vers l'Afrique un modèle qui n'est pas adapté à ses réalités, a déclaré Mamadi Doumbouya à l'Assemblée générale de l'ONU. L’Afrique n’a jamais pu exprimer pleinement son potentiel, car elle a été freinée par le modèle de gouvernance que lui a imposé l’Occident, a affirmé le président de la Transition de Guinée, Mamadi Doumbouya, à l'Assemblée générale de l’ONU. Le dirigeant a notamment fustigé le Sommet France-Afrique de La Baule, organisé en 1990, au cours duquel le président français d’alors, François Mitterrand, avait lié le développement économique africain à une nécessaire démocratisation. Le président guinéen a aussi demandé à la CEDEAO de cesser d'intervenir dans les affaires politiques et de se recentrer sur sa mission économique. Luc Michel, géopoliticien s'exprime sur ce sujet. "LA GREFFE N’A PAS PRIS": L’AFRIQUE SOUFFRE DU MODELE IMPOSE PAR L’OCCIDENT L’Occident a voulu exporter en Afrique un modèle qui n’est pas adapté à ses réalités, a déclaré Mamadi Doumbouya à l'Assemblée générale des Nations unies. Le Président guinéen a aussi invité la CEDEAO à ne plus s’immiscer dans les affaires politiques et à se recentrer sur sa mission économique. Pas une réussite. L’Afrique n’a jamais pu exprimer pleinement son potentiel, car elle a été freinée par le modèle de gouvernance que lui a imposé l’Occident, a affirmé le Président de la Transition de Guinée, Mamadi Doumbouya, à l'Assemblée générale de l’Onu. Le dirigeant a notamment fustigé le Sommet France-Afrique de La Beaule, organisé en 1990, au cours duquel le Président français d’alors, François Mitterrand, avait lié le développement économique africain à une nécessaire démocratisation. LE RESPONSABLE A ENCORE TENTE D’EXPLIQUER LES DIVERS BOULEVERSEMENTS POLITIQUES QUI ONT RECEMMENT SECOUE LE CONTINENT. Il a souligné que la faute en incombait avant tout aux dirigeants corrompus, prêts à tout pour garder les rênes du pouvoir. "Le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes pour renverser un régime. Les vrais putschistes, les plus nombreux, qui ne font l’objet d’aucune condamnation, ce sont ceux qui manigancent, qui utilisent la fourberie, qui trichent pour manipuler les textes de la Constitution afin de se maintenir éternellement au pouvoir", a-t-il ainsi déclaré. LA CEDEAO DOIT RESTER A SA PLACE Mamadi Doumbouya a par ailleurs adressé une pique à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui s’est impliquée dans les affaires politiques du continent ces derniers temps. L’organisation avait notamment lancé l’idée d’une intervention militaire au Niger, suite à la mise sur la touche du Président Mohammed Bazoum. Des ingérences politiques qui n’ont pas lieu d’être, selon Mamadi Doumbouya, qui a appelé la CEDEAO à se recentrer sur ses missions économiques et à prôner l’apaisement. "La CEDEAO, dont la vocation était économique, doit cesser de se mêler de politique et privilégier le dialogue", a-t-il ainsi déclaré à la tribune de l’Onu. Le dirigeant guinéen a enfin souligné que la jeunesse africaine n’avait pas connu les années de Guerre froide et qu’elle était désormais "totalement décomplexée" et souhaitait "prendre son destin en main". * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
  18. 2023 10 06 De Jabotinki (« sionisme révisionniste » : « les murailles d’acier d’Israël », « le Grand-Israël du Nil à l’Euphrate ») à Netanhyu (Likud, fils du secrétaire de Jabotinski) : pourquoi la radicalisation du gouvernemt israélien ? Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications et la chronologie du dossier. L’ÉGLISE ANGLICANE D’AFRIQUE DU SUD DESIGNE ISRAËL COMME REGIME D’APARTHEID Ce lundi 2 octobre, l’Église anglicane d’Afrique du Sud affirme que la décision de déclarer Israël un État d’apartheid revêt une signification historique pour sa propre lutte contre de telles lois discriminatoires. L’Afrique du Sud a connu des efforts intensifiés pour isoler Israël, le gouvernement ayant déjà réduit ses relations diplomatiques. Hassen Seria rapporte. RASSEMBLEMENT A SANAA: LES YEMENITES DISENT QU’EN PALESTINE «LA VICTOIRE EST PROCHE» Ce 8 occtobre, Le peuple yéménite a organisé un rassemblement à Sanaa pour exprimer son soutien à l’opération militaire des combattants de la Résistance palestinienne contre Israël. « Avec notre sang et nos vies, nous te soutenons, Al-Aqsa. » C’est le slogan qui a résonné dans les rues de la capitale yéménite, où des dizaines de milliers de Yéménites sont venus exprimer leur solidarité avec la dernière offensive palestinienne contre Israël. Les responsables d’Ansarallah présents au rassemblement ont félicité ce qu’ils ont appelé une « attaque palestinienne sans précédent » qui a révélé à quel point le régime israélien est faible. Les manifestants ont condamné également les régimes arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël. Ils ont dit que ceux qui s’engageaient dans de tels efforts politiques trahissent l’islam. À la suite de l’offensive surprise contre Israël, le haut commandant militaire du Hamas a appelé tous les mouvements de résistance islamique de la région, y compris le Hezbollah au Liban et le mouvement Ansarallah au Yémen, à unir leurs efforts pour libérer la Palestine aujourd’hui et non demain. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  19. 2023 10 01 Le commissaire aux affaires politiques et de sécurité de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a déclaré que les dirigeants de l’Organisation envisagent une éventuelle intervention militaire au Niger où un coup d’État a eu lieu contre le président Mohamed Bazoum, rapporte Reuters. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications et la chronologie du dossier. L'ORGANISATION DE L'EVENTUELLE INTERVENTION DE LA CEDEAO AU NIGER BAT-ELLE DE L'AILE? (RFI) Concernant le Niger, le soufflet semble être retombé après la réunion des chefs d’état-major le 17 août dernier à Accra.Ils avaient aussi annoncé avoir choisi une date, mais depuis plus d’un mois et demi, la force d’attente de la Cédéao n’a pas bougé. Même évoquée comme dernière option, l’intervention bat de l’aile et plusieurs pays semblent trainer les pieds À Accra en aout, le commissaire des affaires politiques de la Cédéao avait lancé une espèce de compte à rebours, en annonçant que la date de l’intervention était retenue. Selon nos informations, la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont effectué des missions de reconnaissances au Bénin, identifié pour jouer un rôle dans la coordination en raison de sa position géographique. Mais depuis cette reconnaissance, aucune troupe de ces deux pays n’est arrivée à Cotonou pour être déployée. RFI apprend aussi que le Bénin maintient son état-major de l’opération mais avec un effectif réduit. Reste le grand Nigeria, nation cadre. Selon des indiscrétions, le poids lourd de la région devait assurer les moyens aériens. On attendait beaucoup le feu vert de son président, patron de la Cédéao qui s’est affiché comme premier défenseur de l’ordre constitutionnel. Quelques officiers disent toujours attendre l’ordre des politiques. Tout semble trainer avec une forte impression d’immobilisme. Mais un diplomate de la sous région avertit : pas de conclusions hâtives, la junte est toujours sous pression. ÉVENTUELLE INTERVENTION AU NIGER : LA CEDEAO CONNAIT UN MANQUE DE PERSONNEL ET D’ARMES (PRESS TV) En cas d’intervention militaire au Niger, la CEDEAO pourrait faire face à un manque de personnel et d’armes, a indiqué à Sputnik un professeur de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou. La grande distance séparant les villes du pays serait un autre défi pour les unités qui risquent d’avoir leurs moyens de communication coupés. Le manque de troupes et d'équipements militaires pourrait être un obstacle sérieux pour les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui interviendraient au Niger, a estimé auprès de Sputnik un professeur agrégé de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou. « Les militaires sont bien conscients qu'une telle intervention nécessitera un groupe solide d'infanterie, d'aviation et de véhicules blindés qui se déplaceront entre les localités [du Niger, ndlr]. La CEDEAO a de graves problèmes là; ces forces n'existent pas », a déclaré Ivan Lochkarev. importante manifestation anti-France la veille, s En plus de cela, les déplacements des unités de la CEDEAO risquent d’être entravés par le fait que les localités nigériennes sont situées à une distance assez grande les unes des autres. « Pendant l'intervention au Niger, les participants à l'opération devront non seulement s'emparer de la capitale, mais également prendre le contrôle de villes situées à une distance de 500 à 600 kilomètres les unes des autres. Lorsque vous prenez d’assaut de telles villes, vous risquez de tomber dans un piège, car les communications peuvent être coupées », a-t-il précisé. Malgré la disposition de la communauté ouest-africaine à s’engager dans une action militaire, le président nigérian Bola Tinubu, qui dirige aussi la CEDEAO en ce moment, a déclaré plus tôt qu'une guerre à grande échelle sur le continent africain n'était pas dans l'intérêt de son pays ni dans celui de la région tout entière. Il a également noté que la CEDEAO cherchait à résoudre la situation actuelle de manière pacifique, en s'appuyant sur la diplomatie. Fin juillet, l'armée nigérienne a annoncé la destitution du président Mohamed Bazoum. Les dirigeants de la plupart des pays occidentaux et la CEDEAO ont condamné le coup d'État en exigeant le retour à l’ordre constitutionnel. Début août, les participants à la réunion d'urgence des chefs d'état-major des forces armées des pays de la CEDEAO, qui s’est tenue à Abuja (Nigeria), ont adopté un plan en cas d'intervention militaire si les militaires nigériens parvenus au pouvoir restaient récalcitrants. Par ailleurs, le Mali et le Burkina Faso ont refusé le recours à la force sous l’égide de la communauté ouest-africaine et ont exprimé leur disponibilité à combattre aux côtés de l’armée nigérienne, si nécessaire. * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL
  20. 2023 10 02 Nous nous concentrons sur la façon dont le terrorisme a dévasté la région du Sahel en Afrique subsaharienne, alors que des rapports indiquent que les puissances occidentales sont impliquées dans la fomentation de l'insécurité dans cette région riche en minerais. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications et la chronologie du dossier. SAHEL : LA FRANCE ACCUSEE DE SOUTENIR LE TERRORISME (PRESS TV) « Loin de lutter contre le terrorisme, les soldats français se mettent d’intelligence avec les terroristes. Ils les entraînent, les forment, les équipent pour que ce phénomène terroriste perdure et que Paris puisse continuer à exercer son influence et à jouer au pompier qui vient éteindre le feu, alors qu’eux-mêmes attisent ce feu ». Cette déclaration est de Namaiwa, membre du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable au Niger. Le militant estime que les différentes opérations militaires de la France au Sahel ont été de véritables échecs. Il indique également que la France a plutôt attisé le feu terroriste sur le continent. Notons que cette accusation est l’une des raisons qui ont poussé le Burkina et le Mali à mettre à la porte les forces armées françaises. Le Colonel Assimi Goita avait d’ailleurs affirmé ce 21 septembre : « Après dix ans de présence des forces étrangères sur notre sol, nous avons compris que la logique était plutôt d’entretenir l’insécurité et de nous maintenir dans la dépendance. C’est la raison fondamentale pour laquelle le peuple malien a décidé de prendre en main sa sécurité. » Ce 24 septembre, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retrait de ses troupes au Niger et le rappel de son ambassadeur, maintenu en place contre la volonté des autorités nigériennes. Niamey de son côté avait salué un moment historique indiquant que les forces impérialistes et néo-colonialistes n’étaient plus les bienvenues sur son sol. « LES AUTORITES AMERICAINES ET FRANÇAISES SONT A LA BASE DU FINANCEMENT DU TERRORISME » Pendant que la Russie et la Chine optent pour un monde équitable, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, d’autres veulent imposer leur hégémonie en finançant des guerres et le terrorisme, a assuré un analyste malien. De plus, l’organe onusien doit subir une réforme pour permettre une représentation du continent africain. Soutenant le terrorisme international, les États-Unis et la France sapent le travail du Conseil de sécurité de l’ONU, a estimé Adboul Diallo, analyste et chroniqueur malien, chef de la Radio Couleurs Média. « Les autorités américaines et les autorités françaises sont à la base du financement du terrorisme parce que le terrorisme est devenu aujourd’hui pour eux un business, donc le Conseil de sécurité n’a pas joué son rôle dans le cadre de la lutte contre ce fléau », a-t-il déclaré, revenant sur les propos du président algérien selon lequel cette instance onusienne manque d’efficacité. Sinon, « nous n’en serions pas là aujourd’hui », poursuit l’expert malien. « Au lieu de cette lutte contre le terrorisme, les autres membres du Conseil de sécurité ne font que de la concurrence au sein même du Conseil de sécurité contre la Chine et la Russie ». Selon Diallo, tandis que les uns souhaitent le meilleur, d’autres voudraient imposer leur suprématie au monde entier : « On voit que la Chine et la Russie sont des pays qui voudraient donner un autre modèle enviable au monde entier vis-à-vis du Conseil de sécurité des Nations unies. Mais les autres, les trois autres membres permanents, ne veulent pas cela, ils veulent imposer leur suprématie ». De l’autre côté, l’instance souffre du manque de représentation de la communauté internationale dans son entièreté, c’est pourquoi elle nécessite d’être réformée. Par exemple, « l’Afrique même n’a pas sa place là-dedans », alors qu’elle « a son mot à dire ». Adboul Diallo attire l’attention sur le fait que les pays touchés par le terrorisme sont ceux qui souhaitent être souverains, tels le Burkina Faso, le Mali et le Niger. « Aujourd’hui, il faut le reconnaître, le Burkina Faso vit le même problème, les mêmes maux que le Mali. Le Mali vit les mêmes maux que le Niger. Le Burkina Faso, le Niger et le Mali s’étaient engagés ensemble jusqu’à présent dans la lutte contre le terrorisme ». À part ces pays du Sahel, c’est aussi l’Algérie qui s’oppose à une intervention militaire au Niger, comme beaucoup d’autres nations qui aspirent à une démocratie qui « n’a jamais existé », note l’analyste. « Donc, si la CEDEAO veut intervenir militairement au Niger, la CEDEAO trouvera devant elle les forces armées du Mali et également du Burkina Faso. Donc cela n’est pas possible. Selon lui, il n’y aura que des déclarations, des communiqués médiatisés. Mais je doute fort qu’il y ait une confrontation entre également la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel (AES) », a-t-il indiqué. Dans ce contexte, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a bien fait également de rappeler en marge de l’Assemblée générale de l’ONU ce jeu hypocrite de certaines nations qui voudraient financer des guerres au lieu de financer la paix, les programmes de lutte contre la pauvreté ou des actions positives humanitaires, fait remarquer Adboul Diallo. L’expert prend pour exemple l’Ukraine, qui n’a aucun moyen logistique d’affronter la Russie, mais qui est appuyée par les États-Unis, la France et d’autres pays d’Europe. Pourtant, si réellement l’Occident voulait que cette guerre finisse, il devrait ne plus financer l’Ukraine, c’est-à-dire ne plus doter Kiev d’armes de guerre. « Donc les Occidentaux sont intéressés à financer le conflit parce que ça les arrange, parce que les grandes industries de fabrication d’armes sont aux États-Unis. Et la France sert de télégraphiste pour les États-Unis pour pouvoir créer des guerres et des conflits partout à travers le monde ». Commentant les propos du président du Nigéria Bola Ahmed Tinubu, selon lequel « l’Afrique n’est rien de moins que la clé de l’avenir du monde », l’analyste a mis en valeur les richesses dont le continent dispose. « D’autant plus que beaucoup de matières premières viennent d’Afrique pour l’émergence de beaucoup de pays à travers le monde, de beaucoup de grandes puissances à travers le monde ». Pourtant, c’est pour voler l’Afrique que les conflits et les guerres sont créés et sponsorisés par l’Occident, estime M.Diallo. « Au Niger, imaginez-vous qu’il y a de l’uranium qui est exploité là-bas et que le Niger même n’arrive pas à en bénéficier […]. Mais imaginez que cet uranium est utilisé en France dans les centrales alors que le Niger même n’a même pas d’électricité ». Pour le géopoliticien, les conflits sont créés en Afrique afin que les Africains fassent appel aux Occidentaux comme à des sapeurs-pompiers. « Et ensuite, par hypocrisie, ils vont faire semblant de nous aider. Mais leur propre but c’est de nous appauvrir », a-t-il conclu. * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
  21. 2023 10 01 Après les incidents enn 2021 aux parlements grec et israélien, voici le scandale au Canada ! Les presstitutes de la BBC et les barbouzes de ‘LOGYCALLY’ nous reprochent de qualifier de « nazi » le régime de kiev. Mais nous avons raison ! Et Poutine doit dénazifier l’Ukraine … Qui diffuse des fake news ? Le président de la Chambre des communes du Canada, Anthony Rota, s'est excusé d'avoir salué Yaroslav Hunka comme un « héros ukrainien ». Vendredi, un événement avait été organisé au Parlement canadien pour rendre hommage à Hunka, un vétéran nazi ukrainien de 98 ans qui a combattu dans les rangs de la 14e division de grenadiers Waffen des SS nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, sous une ovation debout du Parlement canadien et de l'ensemble de l'Assemblée législative canadienne, en présence du Premier ministre Justin Trudeau et du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Luc Michel, géopoliticien, révèle des détails sur ce sujet. * Lire aussi : Le vrai visage du régime Zélenski (II) : les nazis de Kiev https://www.palestine-solidarite.fr/le-vrai-visage-du-regime-zelenski-ii-les-nazis-de-kiev/ POUTINE COMBAT LES NEO-NAZIS UKRAINIENS Le président russe Vladimir Poutine a invoqué la Seconde Guerre mondiale pour justifier l'invasion de l'Ukraine par la Russie, affirmant dans un discours télévisé la semaine dernière que son offensive visait à « dénazifier » le pays. "Le but de cette opération est de protéger les personnes qui subissent depuis huit ans l'humiliation et le génocide perpétrés par le régime de Kiev", a-t-il déclaré, selon une traduction anglaise de la mission russe à Genève. "À cette fin, nous chercherons à démilitariser et dénazifier l'Ukraine, ainsi qu'à traduire en justice ceux qui ont perpétré de nombreux crimes sanglants contre des civils, notamment contre des citoyens de la Fédération de Russie." Le ministère russe des Affaires étrangères a accusé la semaine dernière les pays occidentaux d'ignorer ce qu'il appelle des crimes de guerre en Ukraine, affirmant que leur silence "encourageait l'apparition du néonazisme et de la russophobie". L'envoyé russe auprès des Nations Unies a réitéré ce week-end qu'il menait "une opération militaire spéciale contre les nationalistes pour protéger la population du Donbass, assurer la dénazification et la démilitarisation". Et Poutine a accusé les « banderites et néo-nazis » d’avoir déployé des armes lourdes et utilisé des boucliers humains dans les villes ukrainiennes. Banderites est un terme utilisé pour décrire les partisans du controversé leader nationaliste ukrainien Stepan Bandera, héros de Kiev, et les nationalistes ukrainiens en général. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv * PCN-TV https://vk.com/pcnwebtv * PCN-TV YouTube (Archives 2009-2016) : https://www.youtube.com/user/PCNTVnetwork
  22. 2023 09 28 Les séparatistes arméniens ont commencé à déposer les armes dans le cadre d’un accord négocié par la Russie alors que le premier convoi d’aide humanitaire est entré dans le Haut-Karabakh, ont annoncé des responsables azerbaïdjanais. Luc Michel, géopoliticien, s'exprime sur ce sujet. LES OBJECTIFS DE POUTINE : LE DEPART DE PACHINIAN ET LA LIQUIDATION DE LA REVOLUTION DE COULEUR PRO-AMERICAINE DE 2018 Des propagandistes phares du Kremlin tels que Margarita Simonyan et Vladimir Soloviev ont appelé les Arméniens à se joindre aux rassemblements de l'opposition sur la Place de la République dans le centre d’Erevan, la capitale du pays. La Russie affiche ainsi clairement son ambition de remplacer le régime de Pachinian par le clan pro-russe que l’actuel premier ministre avait fait tomber après une révolution de velours en 2018. La stratégie russe est d’exploiter les tensions héritées de la fin de l’URSS dans le Caucase du Sud pour maintenir l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans sa zone d’influence. Les soutiens pro russes en Arménie et en Russie tentent de remplacer le régime de Pachinian par un gouvernement pro russe. Quelques heures après le début de l’offensive azerbaïdjanaise, le vice-président du Conseil de sécurité et ancien président russe, Dmitri Medvedev, menaçait ouvertement le Premier ministre arménien après les récentes tentatives de rapprochement de ce dernier avec l’Occident. La Russie affiche ainsi clairement son ambition de remplacer le régime de Pachinian par les pro-russes que l’actuel premier ministre avait fait tomber après une « révolution de velours » en 2018. « Début septembre, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov confirmait que la Russie jouait un rôle important dans cette région et qu’elle entendait poursuivre cette voie. La région du Sud Caucase est depuis longtemps un carrefour géographique charnière et une zone de collision entre les visions géopolitiques antagonistes de grandes puissances. Stratégiquement, l’objectif à long terme de Moscou est donc de maintenir son empreinte sur ces territoires et d’endiguer les aspirations de puissances rivales dans la région. » COMMENT L’UE ET URSULA VON DER LEYEN ONT VENDU LES ARMENIENS POUR UN CONTRAT GAZIER AZERI ? « les Européens ont une (grosse) épine dans le pied. Pour remplacer les importations de gaz russe, les Vingt-Sept ont signé un accord gazier avec l’Azerbaïdjan en février 2023. Résultat, l’UE, qui avait déjà augmenté de 30 % ses livraisons de gaz azerbaïdjanais entre 2021 et 2022, est devenue la première cliente de cette dictature. A Bruxelles, il sera difficile d’aller plus loin que des incantations. » Énergie. Le gaz d’Azerbaïdjan, une nouvelle ressource pour l’Europe : Le 29 mai 2018, Ilham Aliev, président de l’Azerbaïdjan, a officiellement inauguré le corridor gazier sud-européen – Southern Gas Corridor – au terminal de Sangacal, à cinquante kilomètres de la capitale, Bakou. “Le gaz azéri est une nouvelle source d’approvisionnement pour l’Europe : le Southern Gas Corridor redessine la carte énergétique du continent”, a déclaré Ilham Aliev à la télévision nationale. Le projet – fruit de la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne – implique plus d’une douzaine de grandes entreprises énergétiques, dont British Petroleum, pour un investissement total de 40 milliards de dollars. Le Southern Gas Corridor est un complexe de trois gazoducs : le South Caucasus, déjà existant, le Trans-Anatolian, presque terminé, et le Trans-Adriatic”, en cours de construction. sur un parcours de 3 500 kilomètres, au départ de l’Azerbaïdjan et à destination de la Grèce, de la Bulgarie, de l’Albanie et de l’Italie, via la Géorgie et la Turquie, un volume de 16 gigamètres cubes (Gm³) de gaz par an. Dans le détail, il fournira 6 Gm³ à la Turquie et 10 Gm³ à l’Europe. Aux alentours de 2026, la capacité du gazoduc pourrait atteindre 31 Gm³. Le gaz proviendra de Shah-Deniz, gisement offshore azéri situé en mer Caspienne (...) la question est de savoir qui est le véritable fournisseur de gaz à l’Europe … « LES OCCIDENTAUX SACRIFIERONT-ILS L’ARMENIE? » (LE FIGARO) « Les Arméniens du Haut-Karabakh n’avaient pour eux que le vieux principe wilsonien du «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes», principe à géométrie variable invoqué par les Occidentaux en fonction seule de leurs intérêts du moment. Après avoir coupé de tout ravitaillement pendant neuf mois l’enclave arménienne du Haut-Karabakh (120.000 habitants), les forces azerbaïdjanaises sont passées à l’attaque le 18 septembre 2023. Après avoir fait plus de 200 morts, l’Azerbaïdjan a obtenu la reddition de la petite armée arménienne locale. Ce recours à la force constitue une violation des accords de cessez-le-feu tripartites du 10 novembre 2020, signés par les leaders de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie et de la Russie. Mais ni l’Arménie (dont l’armée fut battue par l’Azerbaïdjan à l’automne 2020), ni la Russie (protectrice historique des Arméniens dans le Caucase) ne sont intervenues militairement pour sauver le Haut-Karabakh. Le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a estimé que pour sauver l’Arménie il n’avait pas d’autre choix que de sacrifier l’enclave sœur. » LE BUT DES AMERICAINS : COMMENT LE CONFLIT ENTRE L’ARMENIE ET L’AZERBAÏDJAN DESTABILISE LA REGION La dernière lutte autour du Haut-Karabakh, une enclave à majorité arménienne en Azerbaïdjan, se répercutera sur toute la région. Un conflit qui dure depuis plusieurs décennies dans le Caucase a éclaté la semaine dernière, lorsque l'Azerbaïdjan a lancé une frappe « antiterroriste » visant le Haut-Karabakh – la région semi-autonome à majorité arménienne située à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Aujourd’hui, bon nombre de ces Arméniens de souche fuient le territoire. Les dirigeants de la région séparatiste ont déclaré à Reuters que jusqu’à 120 000 personnes – essentiellement la totalité de la population du Haut-Karabakh – partiraient, par crainte d’un nettoyage ethnique de la part du gouvernement azerbaïdjanais après la capitulation du gouvernement de facto de la région face à l’Azerbaïdjan la semaine dernière. Pour la deuxième fois en trois ans, le gouvernement azerbaïdjanais a réalisé des progrès décisifs dans le conflit avec le Haut-Karabakh ; cette fois, la frappe « anti-terroriste » menée la semaine dernière semble pouvoir dissoudre complètement le territoire. C’est un résultat qui pourrait avoir des répercussions bien au-delà des frontières de l’Azerbaïdjan, car il a aggravé une crise humanitaire déjà difficile et bouleversé la politique arménienne. Les troubles au Haut-Karabakh n’ont pas commencé la semaine dernière. La région est le théâtre d'un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan depuis l'effondrement de l'Union soviétique, mais l'animosité entre les deux pays remonte au début du XXe siècle. Après l’absorption de la région par l’URSS, l’Union soviétique a désigné en 1923 une région autonome à majorité arménienne au sein de l’Azerbaïdjan – aujourd’hui connue sous le nom de Haut-Karabakh. Le conflit entre le Haut-Karabakh et l’Azerbaïdjan a véritablement commencé en 1988, lorsque la région a commencé à lutter pour son indépendance. Entre 1988 et 1990, l’Azerbaïdjan a mené de multiples pogroms contre les Arméniens à l’intérieur de ses frontières, et les conflits interethniques étaient monnaie courante. Moscou est intervenue en 1990 et, au lendemain de la dissolution de l'URSS, le Haut-Karabakh a revendiqué son indépendance – bien que la communauté internationale n'ait jamais reconnu cette république séparatiste. Cette déclaration a attisé les tensions entre l'Azerbaïdjan et les Arméniens du Haut-Karabakh. Soutenus par les troupes arméniennes, les Arméniens du Karabakh ont pris le contrôle non seulement de leur région historique, mais également d’une grande partie du territoire azerbaïdjanais jusqu’à la frontière avec l’Arménie. Bien que l’Arménie ne reconnaisse pas officiellement le Haut-Karabakh, le résultat de ce premier conflit a été une immense victoire morale pour l’Arménie, a déclaré à Vox Benyamin Poghosyan, chercheur principal en politique étrangère à l’Institut de recherche en politiques appliquées d’Arménie, un groupe de réflexion indépendant à Erevan. Ce gain territorial était « l’un des principaux piliers de l’identité arménienne indépendante », après des siècles d’oppression. Mais il s’agissait également d’une perte insoutenable pour l’Azerbaïdjan : environ 20 % de son territoire échappait désormais au contrôle du pays. Et la guerre a eu des conséquences dévastatrices ; environ 30 000 personnes ont été tuées dans le conflit et des centaines de milliers d’Azéris ont fui l’Arménie et le Karabakh. L’Azerbaïdjan, aligné sur la Turquie, a reconquis un territoire important lors d’une guerre de 2020. Au cours de ce conflit, la Russie, qui est depuis longtemps le partenaire militaire de l’Arménie, n’a pas soutenu l’Arménie et les Arméniens du Karabakh. Ce conflit s’est terminé par un cessez-le-feu négocié par la Russie, qu’environ 2 000 soldats de maintien de la paix russes ont contribué à garantir. POURQUOI L'AZERBAÏDJAN POURRAIT NE PAS S'ARRETER AU HAUT-KARABAKH ? Au-delà de l’enclave, le président Aliev n’a jamais caché son intention d’annexer le sud de l’Arménie, pour aménager un continuum de la Turquie à la mer Caspienne correspondant au très ancien projet panturc, soutenu par Erdogan. Est-ce la fin du Haut-Karabakh ? Après 24 heures de tirs azéris intensifs faisant plus de 200 morts, les autorités de la région autonome peuplée d’Arméniens ont annoncé le 20 septembre rendre les armes. Elles se prêtent à des pourparlers avec l'ennemi, sous l'égide des Russes, où doit être discutée l’intégration de la région à l'Azerbaïdjan. La reddition est donc actée, mais le président azéri Ilham Aliev a toujours été clair : les ambitions territoriales de l'Azerbaïdjan ne s'arrêtent pas à l'Artsakh (nom arménien du Haut-Karabakh). «Aujourd'hui l'Arménie est notre territoire», déclarait le président en décembre dernier lors d’un conseil des ministres. «Quand je le répète, ils objectent que j'ai des revendications territoriales. Mais je le dis en tant que réalité historique», ajoutait le chef d’État. Et d'inviter son gouvernement à se pencher sur la possibilité d'un «retour en Azerbaïdjan occidental», comprendre l'Arménie. «Maintenant que le conflit du Karabakh est résolu… L’IRAN SOUTIENT L’ARMENIE En visite à Erevan, le ministre iranien des Affaires étrangères rencontrera son homologue arménien pour discuter de l’expansion de la coopération bilatérale. « Nous souhaitons une coopération à long terme entre les deux pays et un document sera établi lors de cette visite », a déclaré le plus haut diplomate iranien à son arrivée à Erevan. « Nous sommes contre la présence étrangère dans cette région, tant en Azerbaïdjan qu’en Arménie », a-t-il souligné. Exprimant sa satisfaction quant au volume des échanges commerciaux entre l’Iran et l’Arménie qui a augmenté de plus de 43 % par rapport à l’année dernière, Amir-Abdollahian a déclaré : « Nous espérons voir un niveau d’échanges plus élevé entre les deux pays. » Ailleurs dans ses remarques le chef de la diplomatie iranienne a noté que l’Iran ne tolérerait aucun « changement dans la géopolitique de la région » constituant la ligne rouge de la RII qui prendrait toutes les mesures nécessaires pour l’empêcher. Il a également évoqué les progrès acquis dans le projet de corridor golfe Persique-mer Noire en tant que sujets faisant partie de l’ordre du jour de sa visite en Arménie. A cet égard, il a également fait part de l’idée d’adopter un format de coopération tripartite Iran-Inde-Arménie-compte tenu de l'importance du rôle que l'Inde peut y jouer pour accélérer la réalisation des objectifs de ce corridor de transport. Au cours des pourparlers diplomatiques entre l’Azerbaïdjan et l’Iran, le président azerbaïdjanais a déclaré que son pays n’envisageait pas de modifier la géopolitique de la région, a déclaré Amir-Abdollahian, avertissant que l’Iran mettrait en œuvre toutes ses capacités pour empêcher de telle décision [par n’importe quel pays, NDLR]. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv * EODE http://www.eode.org/ * EODE-TV sur YouTube https://www.youtube.com/user/EODEtv
  23. 2023 09 22 Dédollarisation : qu’est-ce que c’est et est-ce en train de se produire ? La dédollarisation décrit un processus visant à abandonner la dépendance mondiale à l’égard du dollar américain (USD) comme principale monnaie de réserve. Le dollar est resté la principale monnaie de réserve et le canal du commerce international depuis que les États-Unis sont devenus la première puissance économique mondiale après la Seconde Guerre mondiale. Mais des questions se posent souvent quant à savoir si le dollar peut maintenir son leadership. Même s’il est peu probable que le billet vert perde de sa pertinence à court terme, il vaut la peine d’examiner la tendance potentielle à la dédollarisation et de réfléchir aux conséquences d’un déclin de la domination du dollar pour le système financier mondial. Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LA DEDOLLARISATION FAIT REFERENCE A LA REDUCTION DE L’INFLUENCE DU DOLLAR AMERICAIN SUR LES ECONOMIES DES AUTRES PAYS. Même si les pays cherchent à réduire leur dépendance, le dollar reste de loin la monnaie de réserve la plus largement détenue et reste essentiel pour la conduite des affaires internationales. Les réactions négatives contre le dollar se sont intensifiées à mesure que les États-Unis déploient leurs forces économiques en réponse à la guerre en Ukraine. Qu’est-ce que la dédollarisation ? Pendant près d’un siècle, le dollar américain a bénéficié d’un avantage en tant que première monnaie de réserve mondiale, détenue par les banques centrales du monde entier pour stocker de la valeur et mener des affaires internationales. Selon les données du Fonds monétaire international (FMI), le dollar représentait 59 % des réserves de change allouées au premier trimestre 2023, bien devant l'euro avec un peu moins de 20 % et le yen japonais avec environ 5 %. Même s’il ne fait aucun doute qu’il reste en tête, la part du dollar dans les réserves de change allouées a diminué au cours des dernières décennies, par rapport à plus de 70 % en 2001. Cette diminution a amené certains experts à se demander si nous pourrions être confrontés à une dédollarisation, c’est-à-dire une réduction de la dépendance mondiale à l’égard du dollar comme principale monnaie de réserve. Comment fonctionne la dédollarisation Les pays qui souhaitent réduire l’influence du dollar sur leur économie peuvent adopter diverses approches. Pour échapper à l’ombre du dollar, les banques centrales ont besoin d’une monnaie de réserve alternative qui leur permette de consolider leur système financier local et de participer au commerce international. La question clé devient alors : quelles autres monnaies, le cas échéant, les banques centrales peuvent-elles détenir comme réserves officielles ? Les alternatives traditionnelles au dollar comprennent l’euro, le yen et la livre sterling britannique. Cependant, comme le souligne le FMI, ces monnaies n’ont pas augmenté leur part des allocations de réserves proportionnellement à la baisse du dollar. La Chine est intervenue en tant que moteur de la dédollarisation, dans le but de positionner son renminbi comme monnaie de réserve. Bien que les banques centrales aient augmenté leurs avoirs en renminbi, la part de cette monnaie dans les réserves mondiales reste juste en dessous de 2,5 %. L’augmentation des réserves en renminbi explique environ un quart de la baisse de l’allocation au dollar, et la Russie détient actuellement environ un tiers de toutes les réserves en monnaie chinoise. Au milieu des doutes quant à la viabilité du renminbi en tant que monnaie de réserve – y compris les comptes de capitaux fermés de la Chine et le contrôle des taux de change – les pays ont alloué des réserves aux monnaies des économies plus petites. Environ les trois quarts de la diminution des réserves du dollar américain ont été dirigées vers des monnaies de réserve non traditionnelles, notamment le dollar australien, le dollar canadien, la couronne suédoise et le won sud-coréen. Une autre alternative consiste pour les banques centrales à détenir leurs réserves en or, et c’est exactement ce que font les pays du monde entier. Selon le World Gold Council, la demande d’or des banques centrales en 2022 a grimpé à 1 136 tonnes métriques, soit une hausse de 152 % sur un an et atteignant le niveau le plus élevé depuis 1950. Les effets de la dédollarisation Malgré la baisse de sa part dans les avoirs globaux des banques centrales, le dollar américain reste la principale monnaie de réserve. Il est difficile de quantifier ce que pourrait signifier un abandon plus soutenu du dollar pour le système financier mondial. Si le dollar devait perdre son statut de tête de liste des devises, les effets sur l’économie américaine seraient probablement dramatiques. Les coûts d’emprunt aux États-Unis pourraient augmenter, rendant plus difficile l’accès au capital et plus coûteux pour faire des affaires dans le pays. Dans une situation où le dollar n’est plus roi, le marché boursier américain pourrait également connaître une baisse de valeur. Peut-être plus important encore, les États-Unis dépendent depuis longtemps du rôle du dollar en tant que monnaie de réserve pour soutenir d’importants déficits en matière de dépenses publiques et de commerce international. Si les banques centrales du monde entier ne ressentaient plus le besoin de remplir leurs coffres de dollars, les États-Unis perdraient leur hégémonie. La dédollarisation est-elle en cours actuellement ? Au moins pour l’instant, le dollar américain conserve son rôle central dans le système financier mondial, mais la tendance à la dédollarisation semble prendre de l’ampleur. Les discussions sur la dédollarisation se sont intensifiées en raison de la guerre en Ukraine. Alors que les États-Unis cherchent à infliger des souffrances financières à la Russie en imposant des sanctions et en gelant les réserves de change de la Russie, le pouvoir punitif du dollar est manifeste. Cela pourrait motiver d’autres pays à chercher des moyens de contourner la monnaie américaine. Au-delà du déplacement de leurs réserves vers l’or ou d’autres devises, les pays réduisent leur dépendance au dollar en évitant la monnaie américaine dans leurs transactions internationales. Par exemple, la Chine a payé ses achats massifs de matières premières à la Russie en utilisant le renminbi plutôt qu’avec le dollar, et elle a également signé des accords pour utiliser sa propre monnaie dans ses échanges commerciaux avec l’Arabie saoudite et le Brésil. Des spéculations ont émergé selon lesquelles les pays BRICS pourraient même créer une monnaie qui pourrait rivaliser avec le dollar pour la domination mondiale, même s'il semble que le groupe n'ait pas de projets immédiats pour une monnaie commune. Néanmoins, le spectre d’une dédollarisation pourrait s’accentuer à mesure que de plus en plus de pays remettent en question leur dépendance à l’égard de la monnaie américaine. Qu’est-ce qu’un exemple de dédollarisation ? La dédollarisation implique de s’éloigner du dollar américain comme monnaie de réserve ou de chercher des moyens de contourner le dollar dans les affaires internationales. Les exemples incluent une banque centrale transférant ses réserves vers d’autres devises ou des pays menant des échanges internationaux dans leur propre monnaie plutôt que de compter sur le dollar comme intermédiaire. Comment fonctionne la dédollarisation ? Les pays peuvent chercher à réduire leur dépendance à l’égard du dollar de plusieurs manières. Les banques centrales peuvent détenir des réserves en or ou dans d’autres devises plutôt qu’en dollars, tandis que les pays peuvent également conclure des accords pour éviter d’utiliser le dollar lors du règlement des transactions internationales. Quelles sont les conséquences de la dédollarisation ? Malgré les réactions négatives, le dollar reste la monnaie de réserve la plus largement détenue au monde. Il est donc difficile de spéculer sur les conséquences potentielles d’une économie mondiale plus largement dédollarisée. D’une part, les États-Unis perdraient les avantages liés au dollar comme monnaie de réserve mondiale. Quels sont les avantages de la dédollarisation ? La dédollarisation pourrait contribuer à uniformiser les règles du jeu pour les économies en dehors des États-Unis. Cependant, les pays dépendent également de la stabilité de leur monnaie pour les conserver en réserve et mener leurs affaires internationales. Au moins à court terme, il ne semble pas y avoir de substitut viable au dollar au cœur du système financier mondial. Quelles sont les causes de la dédollarisation ? La dédollarisation pourrait être considérée comme une réaction contre l’hégémonie de la monnaie américaine. Les États-Unis ont utilisé la domination du dollar comme un outil pour promouvoir et faire valoir leurs intérêts économiques dans le monde entier, poussant d’autres pays à chercher des moyens de contourner la monnaie. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  24. 2023 09 20 Analyse de la visite du ministre russe de la Défense à Téhéran : Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que les relations avec l’Iran « atteignent de nouveaux sommets », au mépris de la campagne de pression menée par l’Occident contre les deux pays. S'exprimant lors d'une rencontre avec son homologue iranien, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani mercredi à Téhéran, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que la Russie et l'Iran étaient déterminés à entreprendre les activités prévues malgré l'opposition des États-Unis et de leurs alliés occidentaux. Comment analyser l'importance de cette visite et le renforcement des liens militaires entre Téhéran et Moscou? Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d'explications. LE MINISTRE RUSSE DE LA DEFENSE EVALUE LES RELATIONS TEHERAN-MOSCOU A UN NIVEAU STRATEGIQUE ELEVE Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que les relations avec l’Iran « atteignent de nouveaux sommets », au mépris de la campagne de pression menée par l’Occident contre les deux pays. S'exprimant lors d'une rencontre avec son homologue iranien, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani mercredi à Téhéran, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que la Russie et l'Iran étaient déterminés à entreprendre les activités prévues malgré l'opposition des États-Unis et de leurs alliés occidentaux. « Le recours à des sanctions contre la Russie et l'Iran s'avère vain, alors que la coopération russo-iranienne atteint de nouveaux sommets », a-t-il ajouté. Soulignant l'amélioration du niveau de coopération stratégique entre les deux pays, Choïgou a évoqué les interactions constructives entre l'Iran et la Russie pour créer la stabilité et la sécurité dans la région, mettant l’accent sur la poursuite de la coopération et l'évolution vers le système multipolaire. Concernant les développements régionaux, il a ajouté : « La Russie est active dans les questions régionales et la coopération avec un grand pays comme l'Iran peut aider à la sécurité et à la stabilité de la région. » Choïgou a également annoncé la volonté de la Russie « de prendre de nouvelles mesures conjointes [avec l’Iran] pour renforcer la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient ». Le général Ashtiani, pour sa part, a déclaré que la coopération Iran-Russie sur les scènes régionale et internationale peut garantir les intérêts et la sécurité des deux États. LE MINISTRE RUSSE DE LA DEFENSE A TEHERAN POUR RENFORCER LES LIENS MILITAIRES « La coopération en matière de défense et militaire des deux pays s'est toujours poursuivie avec le soutien de dirigeants de haut rang dans le but de renforcer et de consolider la stabilité et la sécurité dans la région et dans le système international », a déclaré le ministre de la Défense de la RII. « Relever les défis communs, y compris l'unilatéralisme américain, est l'une des questions importantes et stratégiques de la coopération commune », dit le ministre iranien. Le général Ashtiani a qualifié de fructueuse la coopération bilatérale dans la lutte antiterroriste en Asie de l’Ouest, affirmant que les liens militaires et de défense se poursuivraient certainement dans le cadre de la paix et de la sécurité internationales. Le ministre iranien de la Défense a également exprimé son opposition à la présence de forces extra-régionales en Asie de l’Ouest. « La préservation de l'intégrité territoriale des pays de la région et des frontières internationales fait partie des lignes rouges de la République islamique », a indiqué le général Ashtiani. « À cet égard, nous considérons le format 3+3 proposé comme une stratégie pour la résolution pacifique des problèmes dans la région du Caucase », a-t-il déclaré, faisant référence au mécanisme de coopération qui réunit les trois pays du Caucase du Sud, l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan, ainsi que Russie, Turquie et Iran. Le général Choïgou a à son égard salué le format 3+3 pour résoudre les problèmes de la région du Caucase et a souligné la participation dynamique des pays de la région dans ledit plan, en particulier l'Iran. Ce mercredi matin, le ministre russe de la Défense a par ailleurs rencontré le représentant du Leader de la Révolution islamique, Ali Akbar Ahmadian, qui est également secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d'Iran. Les deux parties ont discuté des moyens d'élargir la coopération bilatérale et de faire face aux menaces communes. Lors de cette réunion, les deux responsables se sont entretenus d’un large éventail de sujets d'intérêt pour les deux pays sur les plans bilatéral, régional et international. Au demeurant, les développements dans la région du Caucase, ont été évalués lors de cette rencontre. Les deux parties ont souligné le développement des relations globales entre Téhéran et Moscou et la lutte décisive contre le terrorisme organisé. Elles ont considéré l'implication de pays extra-régionaux comme la principale cause de l'insécurité et de l'instabilité dans la région, et l'expansion du terrorisme. À la tête d'une délégation militaire de haut rang, Choïgou s'est rendu mardi à Téhéran à l'invitation officielle du chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri. La visite de Choïgou en Iran intervient un mois après la visite à Moscou d’une délégation dirigée par le général de brigade Kioumars Heydari, commandant des forces terrestres de l’armée iranienne. * RADIO.LUCMICHEL https://www.podcastics.com/profile/12075-radiolucmichel/ * LUCMICHEL-TV https://vk.com/lucmicheltv
  25. 2023 09 19 Sahel: la France face à une alliance militaire souveraine (Débat) Le Mali, le Burkina Faso et le Niger signent une alliance défensive. Les juntes militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois pays d'Afrique de l'Ouest, ont signé un accord de sécurité commun appelé « Alliance des États du Sahel », s'engageant à s'entraider en cas d'agression étrangère contre l'un des trois pays. Jean Maxime Corneille, analyste politique spécialiste des sujets stratégiques français et le Belge Luc Michel géopoliticien, spécialiste de l'Afrique partagent leurs points de vue dans le débat de ce lundi 18 septembre 2023. LA FRANCE POURRAIT ETRE « EFFACEE DE L'AFRIQUE GRACE A LA POLITIQUE RATEE DE MACRON » Dans son édition du 12 août, le journal britannique The Telegraph a évoqué le coup d’État au Niger et la situation de la France qui risque d’être « effacée de l’Afrique » à cause de l’échec de la politique africaine du président Emmanuel Macron. L’évaluation flétrie de la politique africaine de Macron fait suite à une escarmouche inhabituellement publique entre le président français et le chef de service de renseignement (DGSE), au sujet de l’identification du responsable qui n’a pas pu prévoir le coup d’État au Niger, après ceux au Mali et au Burkina Faso au cours des trois dernières années. Selon le journal, après le coup d’État, Macron a réprimandé Bernard Emie, le chef de la DGSE, lui disant qu’il aurait dû prévoir la destitution de Mohamed Bazoum à la présidence du Niger. « On voit que le mode de fonctionnement de la DGSE n’est pas satisfaisant. Quand tu ne vois rien venir, il y a un problème », a reproché Macron au chef de la DGSE selon diverses sources. AFRIQUE : TOTAL ECHEC DE LA POLITIQUE FRANÇAISE La France suspend son aide au développement et son appui budgétaire au Burkina Faso. Pour sa part, Emie a insisté sur le fait qu’il avait lancé un avertissement sur la possibilité d’un coup d’État cette année, mais qu’il avait été ignoré par le gouvernement. À en croire les médias français, le chef de la DGSE a en effet informé Macron du coup d’État imminent au Niger, mais le président français a exclu l’envoi de forces spéciales pour protéger Bazoum arguant que cette décision serait interprétée comme du colonialisme. « C’est trop facile de blâmer la DGSE. En réalité, c’est toute la stratégie africaine de Macron qui a échoué », a déclaré au journal The Telegraph Antoine Glaser, spécialiste de l’Afrique et co-auteur du livre Macron’s African Trap. Le rapport poursuit en évoquant les avertissements des hauts responsables politiques français à la suite du coup d’État au Niger selon lesquels la France risque d’être effacée de l’Afrique à cause de l’échec de la politique d’Emmanuel Macron sur le continent. Les dirigeants du coup d’État au Niger ont annoncé vendredi matin que toute intervention militaire dans ce pays serait immédiatement répondue. Cette semaine, trois sénateurs de droite, soutenus par 96 députés de différents partis, ont pris pour cible la politique du président français, se demandant si la France était vouée à être “effacée” du continent africain. Des sénateurs ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour dénoncer l’échec de l’opération Barkhane, appelant à revoir la politique de la France sur le continent africain. “Aujourd’hui le Niger, hier le Mali, la République centrafricaine et le Burkina Faso ont rejeté la France, les forces françaises, les entreprises françaises”, a écrit Le Figaro citant la lettre ouverte de 96 sénateurs. Les sénateurs ont écrit que le sentiment anti-français s’était même répandu dans “des pays réputés être proches de la France, comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal”. “N’est-il pas temps de remettre à zéro notre vision de l’Afrique et de ses relations avec la France ?”, ont-ils demandé à Macron. Le journal The Telegraph, citant des sources diplomatiques, a averti que si les coups d’État du Niger continuent de régner, des incidents similaires pourraient se produire dans d’autres pays africains. QUAND LE SAHEL CHANGE TOUTES LES EQUATIONS DE L'OCCIDENT Il est vrai que depuis la prise du pouvoir par Traoré au Burkina Faso, plus le temps passe, plus l’axe Occident se rend compte du fait qu’après le Mali, le Burkina est le centre d’une lutte anti-Occident acharnée, une lutte multidimensionnelle qui en surprend plus d’un. Après une année de reprise de souveraineté au Burkina Faso, comment peut-on analyser la situation dans ce pays ? LES JUNTES MILITAIRES DU NIGER, DU BURKINA FASO ET DU MALI ONT SIGNE UN PACTE DE SECURITE COMMUN Le Niger, le Mali et la Burkina Faso signent un pacte de sécurité tripartite, le 16 septembre. (Echomagazine) Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont signé un pacte de défense trilatéral engageant les trois pays du Sahel à s'entraider en cas d'attaque militaire contre l'un d'entre eux. Les juntes militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois pays d'Afrique de l'Ouest, ont signé un accord de sécurité commun appelé "Alliance des États du Sahel", s'engageant à s'entraider en cas d'agression étrangère contre l'un des trois pays. Les trois pays se démènent pour contenir les terroristes liés à Al-Qaïda et à Daech, et ont également vu leurs relations avec leurs voisins et leurs partenaires internationaux mises à mal par des coups d'État militaires. Le dernier coup d'État au Niger a creusé un fossé supplémentaire entre les trois pays et le bloc régional, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui a menacé de recourir à la force pour rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays. Suite à cette menace, les dirigeants du Mali et du Burkina Faso se sont engagés à venir en aide au Niger si la CEDEAO mettait sa menace à exécution. LE NIGER LAISSE LE BURKINA FASO ET LE MALI INTERVENIR EN CAS D’AGRESSION Le Niger a autorisé les forces armées du Mali et du Burkina Faso à intervenir sur son territoire en cas d Selon la charte du pacte signé par les trois pays, "toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres pays signataires de l'accord". Toujours sur la même page, "les autres États seraient prêts à fournir une assistance individuelle ou collective, voire à recourir à la force armée si cela s'avérait nécessaire". "J’ai signé ce jour avec les Chefs d’Etat du Burkina Faso et du Niger la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES) ayant pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au bénéfice de nos populations", a déclaré le chef de la junte malienne, Assimi Goita, sur son compte X (ex-Twitter). Les trois pays étaient auparavant membres de la force conjointe "Alliance G5 Sahel" soutenue par la France, avec le Tchad et la Mauritanie, lancée en 2017 sous le prétexte de lutter contre les groupes terroristes d'Al-Qaïda dans la région. Le Mali a quitté l'alliance inerte après un coup d'État militaire, tandis que le président déchu du Niger, Mohamed Bazoum, a déclaré en mai 2022 que la force était désormais "morte" après le départ du Mali. Les relations entre la France et les trois États se sont détériorées depuis les coups d'État dans le trio Niger-Mali-Burkina Faso. DES MILLIERS DE NIGERIENS ONT ORGANISE UNE NOUVELLE MANIFESTATION CONTRE LA FRANCE A NIAMEY Samedi 16 septembre, des milliers de personnes ont manifesté devant une base militaire abritant des soldats français à Niamey, la capitale du Niger, pour exiger leur départ de leur pays. "Trop c'est trop... Ils doivent tous retourner dans leur soi-disant pays, la France", a déclaré l'un des manifestants à l'AFP. Les manifestants ont brandi des drapeaux du Niger lors de leur marche pour demander le départ des soldats français. "Nous ne voulons pas de la France aujourd'hui, nous ne voulons pas de la France demain. Qu'ils laissent notre pays tranquille", a déclaré un autre manifestant cité par l'AFP. La manifestation de samedi s'est déroulée devant une base aérienne, qui abrite une partie du contingent français au Niger, près de l'aéroport de Niamey. Les manifestations anti-françaises ont commencé il y a quinze jours lorsque des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés devant la base pour exiger le départ des troupes françaises et de l'ambassadeur. Depuis, des centaines de personnes sont restées sur la base, promettant de poursuivre leurs marches de protestation jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites. La nouvelle manifestation a eu lieu après que le président français, Emmanuel Macron, a accusé les nouveaux dirigeants du Niger d'avoir pris en otage l'ambassadeur de France après que celui-ci ait refusé de quitter le Niger au mépris de l’ ordre de la junte militaire au pouvoir. Les chefs militaires du Niger ont donné 48 heures à l'ambassadeur de France, Sylvain Itté, pour quitter le pays après avoir pris le pouvoir lors d'un coup d'État le 26 juillet, renversant le président Mohamed Bazoum, qui bénéficiait du soutien de la France. Macron a cependant refusé d’obtempérer ou de reconnaître la légitimité des dirigeants militaires. Fin août, le gouvernement militaire a levé l'immunité diplomatique de l'ambassadeur de France et ordonné à la police de l'expulser du pays. Les nouveaux dirigeants du Niger ont également annulé les accords de coopération militaire avec la France et demandé aux troupes militaires françaises de partir rapidement. La France était une puissance coloniale en Afrique de l’Ouest jusqu’en 1960. Elle maintient environ 1 500 soldats au Niger et a jusqu’à présent refusé de les en retirer. * RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL https://www.podcastics.com/podcast/radioafriquemedia-international/ * WebTV AFRIQUE MEDIA http://www.afriquemedia-webtv.org/
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