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pclaude

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  1. Bonjour à toutes et tous, Je rejoins tout à fait Mr. Snoeck sur les qualités d'expert de Mr. Gilbert pendant la crise COVID. Il a vraiment joué un rôle important dans notre foyer et parmi nos proches pour traverser cette crise. C'est une excellente idée de l'avoir inclus dans le panel des interviews. J' ai évidemment aussi apprécié ce rappel de l'importance de communiquer sur l'incertitude. Je crois que malheureusement nos dirigeants politiques n'ont malheureusement toujours pas saisi ce point. On continue de bâtir et voter des politiques publiques sur des hypothèses qui sont considérées comme "le" seul futur possible, sans y inclure les notions d'aléas et de variabilité. Une des conséquences que je vois à ce refus de considérer l'incertitude explicitement est de négliger les options a priori et de consommer les ressources à gérer les problèmes a posteriori. Une question que j'aurais souhaité poser à Monsieur Gilbert à propose de la crise COVID est la suivante: quels mécanismes ont joué dans les pays en voie de développement pour venir à bout de la pandémie? Je n'ai pas eu l'impression que l'aide en terme de vaccination ait été particulièrement efficace. Y-a-t-il eu d'autres facteurs qui ont renforcé l'immunité des populations? Y-a-t-il des leçons à tirer? Merci pour tous ces épisodes.
  2. Encore un épisode très positif pour débuter cette nouvelle année (même s'il a été enregistré l'année passée). Je trouve très utile cette démarche Group-It. C'est tellement vrai qu'il manque des intermédiaires entre les corps de métier et les propriétaires. Tout comme entre les ASBL propriétaires (comme les écoles) et ces corps de métier (Mr Contino si vous lancez une telle initiative, ne les oubliez pas). Quel parcours personnel inspirant Mr. Stéphane Genoud! A partager avec pas mal de jeunes qui se battent avec les difficultés scolaires, mais aussi avec nos éducateurs, pour être sûrs qu'ils ne ferment pas trop vite les portes. Merci pour votre travail et bonne année 2024
  3. Encore un excellent épisode qui m'a ouvert les yeux sur des aspects de ce secteur tellement important. Encore une fois, les solutions sont un mix de technologies (un peu) et de changements comportementaux (beaucoup). Je suis sans doute victime du biais de confirmation, mais j'étais particulièrement heureux du rappel de l'importance de la médecine préventive et de la première ligne. Je partage tout à fait la vision de la médecine du futur. Et en plus quel contribution importante à la cohésion sociale! Dommage que dans le présent les choses soient tout autres. Construire un nouvel hôpital ex-nihilo au lieu de financer des maisons médicales apporte un plus grand return aux décideurs: pour les politiques, l'activité économique générée par un hôpital est plus visible, si pas plus importante, que celles générées par des maisons médicales éparpillées sur le territoire, et pour le staff de direction d'un grand hôpital (ce sont eux qui préparent les décisions), plus l'hôpital est grand, plus leur salaire sera élevé en tous cas beaucoup plus que les responsables de maisons médicales. En plus, les capacités sont calculées sur base de statistiques du passé et non sur base d'un changement de paradigme de l'approche médicale (prévenir plutôt que soigner). Et une fois que les capacités sont créées il faut les utiliser, surtout si les revenus sont fonction du nombre de patients et d'actes médicaux. Je suis très content d'entendre que des personnes qualifiées réfléchissent à tout ça et que la jeune génération a envie de changement. Merci Professeur Contino pour cette excellente série! Bonnes vacances P. Claude
  4. Bonjour et merci pour ces podcasts. C'est toujours aussi intéressant. Dans cet épisode j'ai particulièrement trouvé utile la recommandation de changer de casque vélo tous les 5 ans. Merci pour ce conseil. Concernant les freins à l'utilisation du vélo ou de la marche à pied pour aller travailler ou sortir en ville, je vois aussi les contraintes vestimentaires imposées par la société en générale et/ou les entreprises. Même si je dois le reconnaître que cela est en train de lentement changer. J'ai travaillé toute ma carrière en costume/cravate et c'est très gênant de se retrouver avec une chemise mouillée de transpiration dès le matin après avoir marché ou roulé jusqu'à la gare ou son bureau. Petit à petit, certaines entreprises mettent à disposition des vestiaires et des douches pour leurs collaborateurs, mais ce n'est pas encore généralisé et leur utilisation pas toujours bien vue de la hiérarchie et des collègues. Et cela requiert toute une organisation. Quand on vous donne l'exemple d'une ou un CEO venant travailler à vélo, vous vous rendez vite compte qu'elle ou il dispose d'un dressing permettant d'adapter sa tenue aux codes vestimentaires des différentes activités de sa journée. Notre société est encore bien trop coincée pour socialement accepter les tenues adaptées aux activités physiques dans les espaces de travail et de contacts sociaux (restaurants, cocktails, conférences...). Plutôt que le froid, pour une utilisation quotidienne du vélo, c'est plutôt le chaud combiné aux vêtements de ville culturellement "imposés" par notre société, qui est un obstacle. Tandis que si vous avez l'occasion de prendre votre voiture climatisée pour vous déplacer jusqu'au parking souterrain de votre bureau climatisé, le costume trois-pièces ou le tailleur avec bas et chaussures à haut-talons sont parfaitement supportables. Notre société est encore bien coincée par rapport au corps humain: combien de regards gênés ou réprobateurs quand quelqu'un se change dans l'espace commun et donc il faut aussi pour les entreprises, écoles, administrations... investir dans des vestiaires. Je ne sais pas comment cela se passe dans les pays plus vélo friendly. Je ne sais pas quel serait la couverture médiatique d'une ministre qui répondrait à des interpellations parlementaires à la chambre en tenue de cycliste. Le recours à l'automobile pour les cadres vient aussi du fait que la voiture s'est transformée en une annexe, très confortable, du bureau. Quand vous êtes bloqués dans les bouchons vous disposez d'un espace frais, relativement bien insonorisé, à partir duquel vous pouvez communiquer par mail ou téléphone avec vos contacts. C'est beaucoup plus difficile à pied ou à vélo. Sans compter tous les objets, bien souvent inutiles, que vous pouvez transporter avec vous quand vous circulez en voiture. Merci. P. Claude
  5. Je partage le point de vue de Mr. Snoeck sur l'aspect un peu décousu de tous les points abordés par Mr. Mossay. Les réformes proposées sont typiques ONG (qui se veulent grandes pour agir comme puissants lobbies) et vues de l'extrême Sud du pays, très BW. On a un peu l'impression de marcher dans Louvain-la-Neuve, durant la pause de midi, lors d'une belle journée de printemps. C'est, en quelque sorte, très rafraichissant, mais élitiste. Enfin si certains compatriotes vivent dans un pays riche, tant mieux pour eux, mais, malheureusement, d'autres devront payer leurs dettes actuelles et futures. Vu l'introduction je m'attendais à quelque chose de plus solide au niveau de la proposition économique. Les podcasts proposés par Mr. Contino continuent d'être très intéressants. Ils figurent dans mon hitparade à côté de ceux d'Arnaud Ruyssen, de la Méthode Scientifique de France Culture et la sériE Understand The Economy de la BBC4. Merci à tous ceux qui consacrent du temps à la réalisation et à la diffusion.
  6. Bonjour et merci pour cet échange. Je l'ai écouté avec beaucoup d'intérêt comme tous les autres d’ailleurs. Vos réflexions sur les meilleures façons d’aborder la transformation de la société nécessaire pour permettre la transition énergétique me ramènent à mon activité professionnelle de ces dernières années : renforcer la culture des risques dans l’organisation qui m’employait. Pour cela je n’ai pas trouvé une solution mais de multiples leviers d’actions qui peuvent s’avérer utiles à un moment ou à un autre, dans une zone géographique ou dans une autre. Parmi cette panoplie de mesures certaines sont absolument requises : S’assurer qu’il y a un alignement sur les objectifs à atteindre et sur leur priorisation au sein de l’organisation. S’il n’y a pas de consensus sur les objectifs à atteindre et sur leur importance relative, il y a peu de chances que la perception des risques et des actions pour les gérer soient homogènes et donc efficaces. Tone at(from) the top & Trust in leadership. Si dans une usine on impose une tolérance zéro pour l’alcool sur le lieu de travail et que le restaurant d’entreprise sert du vin à table lors des repas d’affaire alors, malgré l’obligation, le taux d’adhésion sera moindre. (« ils le font bien »). Quand, en même temps que j’écoute votre podcast, pendant lequel vous relayez le message de réduire/supprimer les voyages en avion, je lis sur Twitter : « En Afrique, en Amérique, en Roumanie, les membres de la #Vivaldi sont partout cette semaine, sauf à Bruxelles » vous m’avez déjà perdu pour notre prochain citytrip : ce sera en avion. Quand sur l’autoroute, une voiture avec lampe bleue, dépasse à toute allure, immédiatement la vitesse de croisière des autres véhicules augmentent, même si quelques secondes avant l’événement le prix du carburant encourageait les conducteurs à réduire leur consommation. J’imagine que le citoyen danois, qui croise la reine ou la première ministre à vélo dans les rues de Copenhague, se sent encouragé à utiliser le même mode de transport pour se rendre à son travail. Quant à la confiance dans le leadership, c’est essentiel, vu que c’est de là que partent la formulation des objectifs et des plans d’actions. Pour ce dernier point, je vous suggère de jeter un œil sur le site de l’OCDE (www.oecd.org) , au chapitre "Trust in Government - OECD" , ainsi qu’aux résultats des dernières enquêtes : "General government - Trust in government - OECD Data" où l’on constate que la Belgique est le 3ème plus mauvais pays de tout l’OCDE, après le Chili et la Pologne. Comme quoi, il n’y a pas que dans les études PISA que nous nous distinguons. Comme par hasard on va retrouver les pays scandinaves et la Suisse en tête du classement. Lutter contre le déni est aussi un travail de longue haleine. Le déni peut-être de 2 sortes : 1) refuser d’admettre que le risque puisse se produire : « Non, Poutine ne va pas envahir l’ Ukraine, ce n’est pas rationnel »(la Russie a envahi l’Ukraine en 2014). 2) Refuser d’admettre que les barrières mises en place pour réduire la probabilité d’occurrence d’un risque sont pleines de trous : « j’ai un contrat avec ce fournisseur qui prévoit des pénalités en cas de non livraison et je suis donc protégé » Des retours d’expériences bien analysés et qui sont pris en compte pour comprendre le déroulement des événements et l’efficacité des barrières et pour améliorer les processus existants et nourrir les nouveaux investissements ou changements. Le bon exemple de l’amélioration de la sécurité du transport aérien. Le mauvais exemple des commissions parlementaires belges pendant lesquelles la grande majorité du temps et des efforts sont consacrés au jeu : « ce n’est pas moi, c’est l’autre. Moi j’ai fait ce que je devais et même mieux. » Impliquer les acteurs de terrain dans l’analyse des risques, dans la définition des mesures et dans leur mise en place, en ciblant les jeunes générations. L’exemple de Mr. Snoeck ci-dessus est très parlant. C’est lui qui a convaincu son père de porter la ceinture. Un autre exemple semblable m’a été donné par un consultant néerlandais en risk management : « Mon grand-père roulait sans ceinture, mon père conduisait après un repas arrosé, et je leur ai fais changer de comportement à tous les deux ». Il faut être aussi attentif au contexte culturel : tout le monde ne partage pas la même attitude par rapport au risque : au Moyen-Orient, il n’est pas rare de trouver un bout de plastique enfiché dans le boitier de la ceinture pour réduire l’alarme au silence. Je voudrais encore partager un constat : en Belgique, nous ne sommes généralement pas bons en gestion de risques. Nos leaders, privés et publics, préfèrent gérer les crises. Sans doute parce que cela donne plus de visibilité médiatique et d’importance : on travaille jour et nuit en faisant beaucoup de bruit. A votre avis qui avoir le plus grand bonus : le gestionnaire IT qui gère les conséquences d’une cyber attack qui bloque son organisation pendant 6 semaines ou le CIO qui grâce à sa prévoyance et à son inlassable ténacité a su obtenir les ressources suffisantes pour réduire au minimum les conséquences de ces malveillances, quid à se faire mal aimer par le directeur financier ? Pour étayer ce constat du manque d’intérêt et de préparation à la gestion des risques en Belgique, je vous invite à nouveau à consulter le site de l’OCDE au chapitre : www.oecd.org/gov/risk , le rapport "Assessing Global Progress in the Governance of Critical Risks | READ online (oecd-ilibrary.org)" ne mentionne absolument pas la Belgique. Sans doute car personne n’est en charge. Bien sûr on peut me dire que le changement de la société nécessaire pour faire face au défi climatique diffère de la gestion de risque, car c’est un événement (quasi) certain et aux conséquences exceptionnelles. Mais c’est de l’anticipation et ça on ne peut ou on ne veut pas faire. Merci encore à tous les deux. Quel bonheur pour moi d’ écouter vos analyses.
  7. J' écoute toujours avec beaucoup d'intérêt ces épisodes et encore un tout grand merci au professeur Contino de les proposer au grand public. Si certains auditeurs découvrent cette série par cette conversation avec Mr. Lamberts, j'aimerais leur recommander d'écouter les épisodes précédents, où les propos des invités étaient beaucoup plus enrichissants et inspirants. Ici nous devons évidemment nous farcir les traditionnelles leçons de morale d'un politique et écolo: "c'est pas notre faute, c'est les autres qui n'ont pas fait", "Vivez sobrement, mais moi je voyage pour mon boulot", "les rentiers sont le problème, mais comme député européen j'ai pas besoin de pension complémentaire"... , avec aussi la traditionnelle caricature des économistes. (Personnellement, au cours de ma carrière, je n'ai jamais compris pourquoi les ingénieurs passent autant de temps à calculer des prix de revient et les Net Present Value des projets d'investissement, si ils sont tellement opposés à l'économie et à la finance). J'attends avec impatience le prochain épisode.
  8. Merci messieurs pour ce beau moment. J’ai découvert ce premier épisode par hasard et je me suis immédiatement abonné. Votre ton est très agréable et j’ai retrouvé le même plaisir d’apprendre que lorsque j’étais étudiant. Merci aussi d’avoir partagé les liens
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