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C’est un privilège rare et sans doute presque inédit dans l’histoire du cinéma de pouvoir rendre compte de la projection en première mondiale d’une version d’un film tourné en 1927. La Cinémathèque française et ses partenaires, au premier rang desquels figurent le CNC, Netflix, Radio France, France Télévisions, la Fondation Napoléon ou encore la Golden Globes Foundation, se sont proposés de nous offrir cette opportunité les 4 et 5 juillet 2024 à la Seine musicale en diffusant la Grande Version du Napoléon d’Abel Gance. Durant sept heures, oui nous parlons bien de sept heures, les spectateurs ont pu découvrir cette œuvre retraçant la jeunesse de Napoléon Bonaparte dans une version inédite se voulant au plus proche de ce que son auteur avait imaginé, accompagnés de l’orchestre de Radio France, de l’Orchestre National de France et du Chœur de Radio France, sous la direction de Frank Strobel. Coupe-File Art a eu la chance de participer à cet évènement et de s’en faire aujourd’hui l’écho. Introduction & réalisation : Nicolas Bousser Ecriture et voix : Aurélien Delahaie Musique et arrangements : Julien Bousser
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Vita Sackville-West, un poème au jardin
Coupe-File Art | Web-magazine culturel posted an episode in Brève d'art
"Au Ritz, c'est l'heure du thé (…) Seule, sans bagages, immédiatement détachée de ce qui l'entoure, j'aperçois de dos une longue silhouette mince sous un grand chapeau de feutre : The Honourable Victoria Sackville-West est, pour un jour, l'hôte de Paris." C'est en ces termes que la journaliste Yvette Jeandet croque le portrait de Vita, aristocrate anglaise, poétesse, romancière, journaliste critique et gardener de génie dans Les Nouvelles Littéraires du 4 février 1939. Arrivée quelques jours auparavant en France, Vita avait accordé un entretien au sortir de la dernière réunion du Rapprochement Intellectuel. Ce cercle est alors présidé par le Duc d'Harcourt, qui l'invite à faire la promotion de son dernier ouvrage : Pépita, dangereuse gitane, une biographie de sa grand-mère. Alors que la rénovation du domaine de Sissinghurst bat son plein, elle tient à jour le Journal de mon jardin : ce même jardin qui, de nos jours, compte parmi les plus visités d'Angleterre. Dans ce traité publié à titre posthume se mêlent avec beaucoup de saveur des considérations d'horticulture, des descriptions poétiques et des portraits de fleurs qui ressemblent à s'y méprendre à des portraits de mœurs, d'une grande littérarité... Réalisation : Nicolas Bousser Ecriture et voix : Joséphine Journel Musique et arrangements : Julien Bousser -
Est-ce que vous connaissez la différence entre le SUSPENSE et la SURPRISE ? Alfred Hitchcock : " La différence entre le suspense et la surprise est très simple, et j'en parle très souvent. [...] Nous sommes en train de parler, il y a peut-être une bombe sous cette table et notre conversation est très ordinaire, il ne se passe rien de spécial, et tout d'un coup : boum, explosion. Le public est surpris, mais, avant qu'il ne l'ait été, on lui a montré une scène absolument ordinaire, dénuée d'intérêt. Maintenant, examinons le suspense. La bombe est sous la table et le public le sait, probablement parce qu'il a vu l'anarchiste la déposer. Le public sait que la bombe explosera à une heure et il sait qu'il est une heure moins le quart — il y a une horloge dans le décor ; la même conversation anodine devient tout à coup très intéressante parce que le public participe à la scène. Il a envie de dire aux personnages qui sont sur l'écran : « Vous ne devriez pas raconter des choses si banales, il y a une bombe sous la table et elle va bientôt exploser. » Dans le premier cas, on a offert au public quinze secondes de surprise au moment de l'explosion. Dans le deuxième cas, nous lui offrons quinze minutes de suspense. La conclusion de cela est qu'il faut informer le public chaque fois qu'on le peut, sauf quand la surprise est un twist, c'est-à-dire lorsque l'inattendu de la conclusion constitue le sel de l'anecdote." Par Célia De Saint Riquier, Alexis Consigny et Nicolas Bousser Réalisation : Nicolas Bousser Générique et pistes sonores : Julien Bousser
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Archidex, c'est une Encyclopédie d'Architecture. Le but du joueur est de compléter l'archidex en capturant l'ensemble des bâtiments dans une ville, et dans le monde. Rencontre avec Thomas Lhomme, fondateur de cette ambitieuse application. Réalisation : Nicolas Bousser et Julien Bousser Entretien : Antoine Bouchet et Nicolas Bousser Invité : Thomas Lhomme
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Un après-midi d’août 2023, dans le 16e arrondissement de Paris. Au sortir de la station Jasmin, nous avançons dans la rue du Docteur Blanche. Bientôt, nous quittons la grande rue pour pénétrer dans une calme voie privée (impasse du Docteur Blanche) : verdoyante et peuplée de voitures rutilantes, la rue demeure habitée, témoignage d’une intense période de construction de luxueux logements fonctionnels. Au bout de l’impasse apparaissent bientôt les lignes géométriques blanches (enduit Cimentaline c’est-à-dire ocre jaune clair) d’une maison, ou plutôt, de deux maisons fusionnées : elles semblent nues, étant dénuées de la végétation qui se déploie sur toutes les autres habitations. Un panneau sur la porte prolonge cette ambiance intimiste : « Sonnez avant d’entrer » est-il écrit, comme si le propriétaire allait nous recevoir. Nous nous apprêtons à pénétrer dans l’une des premières réalisations de Pierre Jeanneret et Charles-Édouard Jeanneret-Gris, que nous connaissons mieux sous le nom de Le Corbusier : la maison La Roche ! Réalisation : Nicolas Bousser Ecriture et voix : Juliette Gicquel-Molard et Nicolas Bousser Musique et arrangements : Julien Bousser
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Retour à l’âge hyborien pour ce nouvel épisode, dédié au héros musculeux interprété par Arnold Schwarzenegger. De quoi en apprendre un peu plus sur le contexte de création puis de réception de ce film devenu immédiatement un classique un peu à part du cinéma américain. Par Célia De Saint Riquier, Alexis Consigny et Nicolas Bousser Avec la participation de Pauline Ameye Réalisation : Nicolas Bousser Générique et pistes sonores : Julien Bousser
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Témoignage | Une vie à Lyon
Coupe-File Art | Web-magazine culturel posted an episode in Parole d'art
En août 2023, Parole d'Art vous avait proposé le premier épisode d'un nouveau format, le format témoignage, différent du contenu diffusé habituellement. À travers le récit de Denise Bousser, une nancéienne de 90 ans, nous vous invitions à vous immerger dans l'Histoire de l'ancienne capitale du duché de Lorraine. Cette fois, c'est Denyse Fauvet, l'arrière grande-tante d'un membre de l'équipe, qui évoque ses souvenirs. Bien qu'elle vive à Lyon depuis plus de huit décennies, cette dame de 95 ans se considère encore comme Normande, puisqu'elle est née et a vécu ses premières années dans cette région. Au cours de l'entretien, Denyse évoque l'évolution de Lyon et plus particulièrement du 6e arrondissement qu'elle connait si bien, depuis la fin des années 1930 jusqu'à notre ère contemporaine. Le parc de la Tête d'Or, la presqu'île, le quartier de la Part-Dieu mais aussi la fête des Lumières : autant de repères pour les lyonnais d'aujourd'hui, que Denyse a vu changer au cours du temps. Plus qu'une balade dans les rues de la capitale des Gaules, cet enregistrement relate la privation et les déplacements engendrés par la Seconde Guerre mondiale, et que notre intervenante a bien connus. À l'instar du premier volet, ce témoignage se distingue parfois davantage par son authenticité que son acuité historique. Au vu de l'attachement de Denyse pour ses terres natales, c'est en Normandie que s'ouvrira et se terminera cet épisode. Réalisation : Antoine Bouchet et Nicolas Bousser Musique et pistes sonores : Julien Bousser Photo de couverture : Vue du pont Morand détruit à la dynamite par les Allemands en 1944, lorsqu'ils ont fuit la ville de Lyon. Don de Pierre Jolivet en 2014 aux Archives municipales de Lyon -
Chaque année, le mois de mars est très attendu par les acteurs du marché de l’art. À Paris, il y a notamment le Salon du Dessin au milieu du mois, ou encore le Salon de l’Estampe. Mais l’un des rendez-vous majeur pour le marché mondial se trouve à Maastricht, aux Pays Bas. Pour ce nouveau numéro de Parole d’art, nous nous rendons au MECC, le Maastricht Exhibition & Conference Centre, à la TEFAF. Écriture, entretiens et voix : Nicolas Bousser Réalisation : Nicolas Bousser & Julien Bousser Musique et pistes sonores : Julien Bousser Avec la participation de Philippe Henricot (Associate Specialist chez Colnaghi), Xavier Peters (Directeur du département Haute Époque chez Giquello & Associés), Matteo d'Alessandro (Assistant, Galerie Sarti) et Sandra Hindman (Directrice de la galerie Les Enluminures.)
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Walter Sickert alias Jack l'Eventreur ?
Coupe-File Art | Web-magazine culturel posted an episode in Brève d'art
Sept millions de dollars. C’est le prix à payer, selon la romancière américaine Patricia Cornwell, pour prouver la culpabilité d’un peintre. Durant de nombreuses années, l’auteur de polars à succès entreprend d’acquérir toiles et lettres exécutées de la main de l’artiste britannique Walter Sickert dans un seul et unique but : dévoiler la seconde identité du peintre impressionniste qui ne serait autre que Jack l’Eventreur. D’analyses ADN maladroites en conjectures alambiquées, les conclusions de son enquête parue en 2002 ne laissent selon elle pas de doutes, Walter Sickert n’est autre que le terrible tueur du quartier londonien de Whitechapel recherché depuis bientôt cent quarante ans… Soumis à de nombreux spécialistes de cette affaire criminelle et de biographes de l’artiste, l’exposé de Patricia Cornwell en laissa plus d’un sur leur faim. Alors, Walter Sickert alias Jack l’Eventreur ? C’est ce que nous allons voir… Réalisation : Nicolas Bousser Ecriture et voix : Aurélien Delahaie et Nicolas Bousser Musique et arrangements : Julien Bousser -
9h du matin, un dimanche d’hiver dans le quartier du Montparnasse. Quelques badauds arpentent les rues autour du carrefour Edgar Quinet pendant que d’autres boivent leur café matinal à la Coupole, au Sélect et à la Rotonde. La ville semble encore endormie et l’agitation n’est pas revenue sur le carrefour Vavin. Au 221 du boulevard Raspail, non loin de la rue Campagne-Première, une épaisse porte s’ouvre. Des bruits feutrés de pas se font entendre au fond de la cour. Ce sont ceux d'un peintre de 90 ans, Jean-Pierre Burgart, fils de l'actrice Orane Demazis et de Marcel Pagnol. Il expose quelques-unes de ses œuvres dans l'atelier de la sculptrice Claude de Soria. Un lieu à découvrir ! Ecriture et voix : Nicolas Bousser Réalisation : Nicolas Bousser et Julien Bousser Musiques : Julien Bousser Avec la participation de Jean-Pierre Burgart et Alexis Consigny Pour visiter l'atelier de Claude de Soria : https://www.claudedesoria.com/
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Ville d’art et d’histoire, Troyes possède un riche et important patrimoine. Des verrières et sculptures de Saint-Pantaléon aux grands tableaux de Jacques de Létin à Saint-Rémy en passant par le jubé de la Madeleine, ses églises regorgent de trésors. Mais ses musées aussi ! Nous rencontrons, pour ce nouveau numéro de Parole d’art, Thomas Morel, conservateur des collections d'art ancien des musées de Troyes. Nous évoquons avec lui quelques aspects de son métier, les collections des musées troyens, mais aussi et surtout le grande restauration d’un triptyque attribué à l’entourage du Maître de Dinteville. L’occasion d’échanger autour de peintres déjà évoqués à de nombreuses reprises sur Coupe-File Art, comme Grégoire Guérard, actif dans la première moitié du XVIe siècle entre Troyes et la Bourgogne. Entretien : Nicolas Bousser & Juliette Gicquel-Molard Invité : Thomas Morel Réalisation : Nicolas Bousser & Julien Bousser Musique et pistes sonores : Julien Bousser Note : Nous évoquons, à la 38e minute, le portrait de l'évêque Jean de Langeac (Metropolitan Museum, 91.26.3), et non Jacques comme cela est dit.
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Pour le premier épisode de Coupez!, évocation d'un grand classique de l'animation. Connaissez-vous l’histoire de la belle bergère et du jeune ramoneur qu’un roi dictatorial cherchait à séparer ? Suivez-nous pour une plongée dans l’histoire de la création de ce film d’animation devenu aujourd’hui un classique : le Roi et l’Oiseau. L'occasion de revenir sur les débuts difficiles de l’animation française et sa postérité… Par Célia De Saint Riquier, Alexis Consigny et Nicolas Bousser Réalisation : Nicolas Bousser Générique et pistes sonores : Julien Bousser
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Le podcast cinéma du magazine Coupe-File Art Une passion pour le cinéma et son histoire. Entre découvertes récentes ou classiques de toujours, on parle de films muets, de films parlants, de films chantants, de réalisateurs et de réalisatrices, de courants et de genres cinématographiques, sans limite ni hiérarchie ! Par Célia De Saint Riquier, Alexis Consigny et Nicolas Bousser Produit par Nicolas Bousser
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Sur les hauteurs de Caluire-et-Cuire, aux portes de Lyon, est nichée une curieuse propriété, semblant lutter contre une urbanisation toujours plus vorace. La Sablière, tel est le nom de cet ensemble appartenant à la même famille depuis les premières décennies du XIXe siècle. Son vaste jardin, plus ancien que le Parc de la Tête d’Or, offre une vue imprenable sur Lyon. Pour ce nouveau numéro de Parole d’art, nous rencontrons Maxime Dehan, descendant de ceux qui firent de cette propriété un lieu prisé des artistes et qui milite pour son classement au titre des Monuments historiques. Nous le suivons dans une visite du lieu, à la rencontre de ses ancêtres, d’artistes lyonnais que nous affectionnons particulièrement et de tout un pan de l’histoire de la région. Réalisation et entretien : Nicolas Bousser Musiques et pistes sonores : Julien Bousser Avec la participation de Vincent Milaneschi
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L'histoire d'une célèbre impasse disparue du 15e arrondissement 31 mai 1908. Le jour est à peine levé, c’est l’ébullition dans une allée de 15e arrondissement. Au 6 bis, les corps sans vie du peintre Adolphe Steinheil et de sa belle mère, Madame Japy, viennent d’être retrouvés tandis que sa femme, Marguerite, est ligotée sur son lit. Les pendules de la maison se sont arrêtées à minuit douze. L’alerte a été donnée par Rémy Couillard, le domestique, à son réveil. L’homme n’a étrangement rien entendu durant la nuit, agitée par de très fortes pluies. L'impasse Ronsin connait l’une des heures les plus sombres de son histoire. Mais avant de faire la une des journaux nationaux dans un contexte bien macabre, l’impasse Ronsin est une calme voie nichée non loin de Montparnasse, en perpendiculaire des rues de Vaugirard et de Sèvres. D’abord assez résidentielle, les artistes vont rapidement s’y intéresser sous l’impulsion d’Alfred Boucher… Réalisation : Nicolas Bousser Écriture et voix : Nicolas Bousser et Aurélien Delahaie Musiques et pistes sonores : Julien Bousser Couverture : L’atelier Del Debbio dans l'impasse Ronsin, 1970. Bâle, Musée Tinguely.