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Fondation Thalie

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  1. La Fondation Thalie propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #7 — Anthropocène-art 2, Écopoésie, écocinéma, écoBD, écomusique, écothéâtre, écodanse L’art anthropocène est, fondamentalement, une création que porte l’idée de renouement. Qu’est-ce que « renouer » ? C’est refaire les liens, parce qu’ils sont distendus ou rompus. C’est « relier », ce terme renvoyant à celui de « religion » (du latin religare), une disposition que porte une foi en quelque chose. La foi, pour l’occasion, en un nouveau contrat, le Contrat social du XXIe siècle, le Contrat socio-écologique. Il faut, à toutes fins d’établir ce contrat et outre la foi, plusieurs autres ingrédients : le volontarisme, l’énergie, un optimisme avéré pour l’idée qu’un futur est possible et qu’il ne sera plus celui du monde contaminé, des récits enfin, une fabula, un « storytelling », dirait-on aujourd’hui – une somme de « narratifs » qui soutiennent avec persuasion, style et sensibilité l’idée d’un monde à venir qui sera rédimé, réparé et réinscrit dans une trajectoire vertueuse Cette conférence, de façon synthétique, s’applique à cerner la nature du « récit » propre à la culture anthropocène que l’on va dire positive, celle qui quête le renouement, dans des domaines de création tels que la danse, le théâtre, la musique, le cinéma ou encore la BD. On y parle de contact rapproché, de sensualité douce, de ralentissement du geste, de restitution à la nature de sa propre musique, de rapports humains-non humains rééquilibrés… Ceci, dans le cadre d’une écoculture en quête de pacification où il s’agit, pour parler après le militant vert et documentariste Cyril Dion, « de remplacer le récit dominant actuel, matérialiste et consumériste ». Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.
  2. Biosphère et fluides corporels Dans le cadre de la 4ème saison du programme "Créateurs Urgence Climat", la Fondation Thalie s’associe à l’École des Arts Décoratifs de Paris (de octobre 2023 à mai 2024) et invite l'artiste Anaïs Tondeur à échanger avec la chercheuse en anthropologie environnementale Marine Legrand. À cette occasion, elles interrogent la relation entre biosphère et fluides corporels – tels le lait, le sang et les larmes – à partir d’une perspective écoféministe qui se situe à la croisée entre art, anthropologie et écologie. Tonder et Legrand nous invitent à penser la relation entre ces fluides qui circulent entre les vivants et leur milieu, et à reconfigurer notre compréhension des interrelations qui traversent le vivant. À travers une pratique artistique et d’écriture, elles abordent l’invention de rituels autour de ces fluides comme articulation entre pratique poétique et politique au sein de laquelle vient s’ouvrir la possibilité d’une nouvelle éthique. Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps. Invitées : Anaïs Tondeur, artiste, et Marine Legrand, chercheuse en anthropologie environnementale. Modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme. La pratique artistique de Anaïs Tondeur est ancrée dans une démarche écologique. Composant une forme de laboratoire des attentions, elle développe ainsi un travail par l’enquête et la fiction, présentées sous forme de marches, d’installations, de photographies ou de protocoles associés à l’alchimie. Elle interroge, à travers les mondes qui implosent, les interdépendances profondes qui relient nos existences humaines à la trame du vivant, par un travail de l’image développé dans un mode de production le plus en lien et en respect possible avec les milieux de vies, et cela, au moyen de protocoles photographiques, d’expériences sensibles ou de récits spéculatifs, présentés sous forme d’installations ou d’arpentages collectifs. Elle est diplômée de la Central Saint Martin (2008) et du Royal College of Arts (2010) à Londres, lauréate du Prix Art of Change 21 et récipiendaire de la Mention d’honneur Cyber Arts, Ars Electronica (2019), elle a présenté et exposé son travail dans des institutions internationales telles que le Centre Pompidou (Paris - FR), Serpentines Galleries (London - UK), Bozar (Bruxelles - BE), Pavillon français “Lieux Infinis* Biennale Di Venezia (Venezia - IT). Marine Legrand est chercheure en anthropologie environnementale, chargée de recherche & animation à l'École des Ponts Paris Tech / Laboratoire Eau, Environnement, Systèmes Urbains.
Ses recherches concernent l’écologisation des pratiques d’aménagement du territoire en contexte post-industriel. Elle s’intéresse aux savoirs et imaginaires associés à l’émergence de pratiques alternatives, à la remise en discussion des infrastructures existantes, au dialogue entre usages informels et approches institutionnelles. Un sujet lui sert de fil conducteur, celui des liens nourriciers entre humains et autres vivants : de l’intime au planétaire, des fluides corporels jusqu’aux cycles biogéochimiques et rythmes de la biosphère. À l’École des Ponts, elle travaille principalement sur l'assainissement écologique et le retour au sol des excrétas humains comme fertilisants, au croisement entre enjeux agricoles et de protection des milieux aquatiques. Elle a consacré une dizaine d'années au sujet de la gestion de la biodiversité, au Muséum national d'Histoire Naturelle. Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Décoratifs est programmée par Chiara Vecchiarelli, philosophe et curatrice du cycle “Créateurs Urgence Climat”, en co-construction avec Patrick Laffont-DeLojo, enseignant en scénographie à l’École des Arts Décoratifs. En partenariat avec l'École des Arts Décoratifs de Paris.
  3. Pas de transition sans transe La Fondation Thalie s'associe à l'École des Arts Décoratifs de Paris pour la 4ème saison du cycle de conférences "Créateurs Urgence Climat" (octobre 2023 - mai 2024). En mars, la cinéaste et plasticienne Laura Huertas Millán est invitée à échanger avec l'anthropologue Jean-Louis Tornatore. La transition appelle la transe, nous dit Jean-Louis Tornatore. Comment composer alors « un art de transe pour le XXIème siècle » ? En nous tournant, peut-être, vers ces manières d’êtres au monde – et ces pratiques artistiques – qui proposent une écologie politique des savoirs et des différences pour affirmer la réalité d’un monde à plusieurs mondes ; vers ces manières d’êtres au monde qu’explore Laura Huertas Millán dans sa pratique de cinéaste et à travers un regard à la fois féministe, écologique et décolonial. Sous son regard, une plante psychotrope cesse d’être un objet, un simple produit, pour se faire personne et venir ouvrir la possibilité rituelle d’une conversation collective susceptible de porter sur le néocolonialisme, l’écologie, l’activisme autant que sur des sujets plus intimes. Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps. Invité.es : Laura Huertas Millán, cinéaste et plasticienne franco-colombienne et Jean-Louis Tornatore, anthropologue, professeur émérite à l’université de Bourgogne. Co-modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme et Stéphane Degoutin, enseignant à l'École des Arts Décoratifs de Paris, écrivain, chercheur. Laura Huertas Millán est une cinéaste et plasticienne franco-colombienne dont la pratique se situe à l'intersection entre le cinéma, l'art contemporain et la recherche. Elle co-dirige la chaire Film/Video au Bard College de NY. Dans le domaine de l'art, ses dernières expositions personnelles ont eu lieu au MASP Sao Paulo, à la Maison des Arts de Malakoff et au Musée d'Art Moderne de Medellin. Ses films ont également été exposés et projetés dans des institutions artistiques (Centre Pompidou Paris, Jeu de Paume, Guggenheim Museum NY). Ils font partie de collections privées et publiques (Kadist, CNAP, Banco de la República de Colombia, CIFO, FRAC Lorraine, etc.). Huertas Millan est titulaire d'un doctorat pratique sur les « Fictions ethnographiques » développé entre l'Université PSL (programme SACRe) et le Sensory Ethnography Lab (Université de Harvard). Depuis 2019, elle fait partie du collectif de commissariat et de recherche Counter Encounters, qui a développé des projets au Centre Pompidou et à la Tate Modern. Jean-Louis Tornatore est anthropologue, professeur émérite à l’université de Bourgogne. Il est l’auteur de Pas de transition sans transe. Essai d’écologie politique des savoirs, Bellevaux, Éditions Dehors, octobre 2023. Il travaille à déconstruire la catégorie de patrimoine «devant» l’Anthropocène. Il a co-initié en 2017 un atelier d’écologie politique engagé dans une approche critique et spéculative des transitions. Il a été membre du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (IIac/Lahic, Cnrs-Ehess-Ministère de la culture, Paris) et membre associé du Shadyc (Sociologie, histoire et anthropologie des dynamiques culturelles, Cnrs-Ehess, Marseille). Ses investigations empiriques portent sur la patrimonialisation des restes industriels, via leur traitement en monument ou leur conversion en « friches culturelles » et sur les formes d’engagement patrimonial en situation de perte. Il a récemment créé avec Perrine Alranq, comédienne, clowne et chercheuse (La Fabrique Sauvage), une forme spectaculaire, L'Occident désorienté, dans laquelle la rencontre d'un anthropologue et d'un clown vient interroger la possibilité de faire "transer" l'Occident. Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Décoratifs est programmée par Chiara Vecchiarelli, philosophe et curatrice du cycle “Créateurs Urgence Climat”, en co-construction avec Patrick Laffont-DeLojo, enseignant en scénographie à l’École des Arts Décoratifs. En partenariat avec l'École des Arts Décoratifs de Paris.
  4. La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ? Peinture, sculpture, installation, vidéo entre déploration, célébration, activisme et décroissance. L’objet de cette rencontre est de définir ce que devient la création à l’ère de l’anthropocène. Comment le champ des arts visuels réagit-il à l’accentuation de la pollution, à l’effondrement de la biodiversité, au réchauffement climatique, à l’épuisement des ressources qui font chaque jour à présent la une de l’actualité ? Comment l’univers plasticien s’inscrit-il dans le défi de la décarbonation, avec quels discours, quels moyens et quelle crédibilité ? L’éthique, plus que jamais, est à l’ordre du jour, contre la furie destructrice de l’économie globale. Parallèlement au changement des mentalités en cours, il convient d’évaluer le potentiel artistique de l’engagement écologique que mettent en œuvre les artistes « visuels », entre esthétique, éthique, combat environnemental, en usant d’une création conventionnelle ou d’un art contextuel décrété « utile ». Le temps semble venu d’une mutation radicale du « faire », de la méthode. Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE. Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.
  5. La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #5 – Le mouvement intellectuel et la conception d’un nouveau langage pro-Terre : l’âme verte, un engagement culturel. L’« âme verte » (comprendre : la disposition à un rapport harmonieux avec le vivant) ne peut émerger en nous qu’au terme d’un processus de reconstruction de soi. Il s’agit, rien moins, de réélaborer un rapport perdu avec le vivant, le biotope, la biosphère, le cosmique, en se débarrassant autant que faire se peut de notre dépendance moderne au monde artificialisé – ceci, avec un maximum de sincérité. Vivre dans l’artificialisation constitue, dans cette lumière, une corruption, quand se défaire de l’artificialisation nous rapproche en revanche de l’essentiel, en un contact peau à peau avec la substance du monde physique naturel ou avec ce qu’il en reste. De ce mouvement seul de réapprentissage du moi peut naître une authentique culture écologique Cette conférence s’attache à une donnée essentielle dans la construction de la culture anthropocène, versant positif : l’élaboration d’un rapport corporel étroit, jusqu’à l’intime, avec le vivant. L’écologie, autant qu’une bonne entente entre l’humain et son environnement, est affaire d’incorporation. Il s’agit pour l’humain d’incarner le corps du « redux », de celui qui est « revenu ». Objectifs, la connexion, la fusion, le corps-monde. Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE. Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.
  6. Feral thought and the queering of nature As part of the 4th season of the "Creators facing Climate Emergency" series hosted at the École des Arts Décoratifs de Paris, the Fondation Thalie invites visual artist Daniel Steegmann Mangrané to discuss with art historian Teresa Castro. Daniel Steegmann Mangrané's recent work focuses on the notion of "feral thinking" proposed by Juliana Fausto — ferality being, in the Brazilian writer’s own words "a transformation of what was once tamed into something that is no longer so, suggesting that maybe survival in the Anthropocene has something to do with becoming feral." The artist meets Teresa Castro, a lecturer at Paris 3, who's worked on the relationship between weeds and cinema, animism, as well as notions of nature and queer botany. Created in 2020 by the Fondation Thalie, this series of conversations between artists, designers and scientists committed to a post-carbon society aims to pass on new thinking and knowledge to inspire a whole new generation of creators, to invent imaginaries of transition, and to design and implement new ways of producing in the light of depleting natural resources. The great ecological challenge of our time. Guests: Daniel Steegmann Mangrané, visual artist, and Teresa Castro, art historian, Lecturer in film and audiovisual studies at the Université Sorbonne Nouvelle. Co-moderated by Chiara Vecchiarelli, curator of the program and Myriam Lefkowitz, artist choreographer. Born and trained in Barcelona, Daniel Steegmann Mangrané lives and works in Rio de Janeiro. Both in his sculptures and installations, which are extremely fragile and incorporate altered organic materials, and in his film work, the artist experiments with the correspondences between organic and geometric forms, as well as the complex web of dependencies between the natural order and the order created by human beings. He is about to open in Paris "La pensée férale", a two-part solo exhibition at Esther-Schipper and Mendes Wood (2/04 - 26/05/2024) and has exhibited as part of various solo exhibitions, among at MACBA, Barcelona (2023-2024); Kiasma, Helsinki (2023) ; Institut d'Art Contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes (2022) ; Pirelli Hangar Bicocca, Milan (2019); Fundació Tàpies, Barcelona (2018); Museo Serralves, Porto (2017); MAMM, Medellín (2016). His work has been included in group exhibitions including, MoMA, New York (2023); Bourse de Commerce, Paris (2023); Gare de Hambourg, Berlin (2022); Liverpool Biennale (2021); Taipei Biennale (2020); Centre Pompidou, Metz (2017);14th Lyon Biennale (2017); Berlin Biennale, Berlin (2016); New Museum Triennial, New York (2015); Thyssen-Bornemisza Museum, Madrid (2014). Teresa Castro is a lecturer in film studies at the Université Sorbonne Nouvelle. A significant part of her recent research focuses on the links between cinema and animism, plant life forms in visual culture and environmental histories of photography and cinema. In this context, she has published 'The Mediated Plant' (E-flux, 2019) and co-edited with Perig Pitrou and Marie Rebecchi the collective work Puissance du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Presses du réel, 2020). With Brenda Edgar and Estelle Sohier, she co-ordinated the "Histoires écologiques de la photographie" dossier in the journal Transbordeur (2024). Based on a curatorial proposal by the Fondation Thalie, this fourth season hosted at the École des Arts Décoratifs is organised by Chiara Vecchiarelli, coordinator of the programme Creators facing Climate Emergency, in co-construction with Patrick Laffont-DeLojo, teacher in stage design at the École des Arts Décoratifs. In partnership with the École des Arts Décoratifs de Paris
  7. Algægraphies et puissance du végétal : pour une écologie des images Dans le cadre de la 4ème saison du programme "Créateurs Urgence Climat" (octobre 2023- mai 2024) initiée par la Fondation Thalie, l'artiste Lia Giraud et l'auteure Marie Rebecchi se rencontrent et échangent autour de la thématique « Algægraphies et puissance du végétal : pour une écologie des images ». « Un nouveau type d’image vivante » a vu le jour dans la pratique artistique de Lia Giraud. Ses algægraphies sont fabriqués par des organismes vivants photosensibles qui participent à la formation de l’image : des « micro-algues, habituellement utilisées comme marqueur de pollution, se substituent ici au grain d’argent photographique pour dévoiler une image devenue vivante ». Car si l’écologie a besoin d'images, il existe, au niveau de leur production, des techniques capables de révéler à la fois la vitalité du monde et ses hétérochronies porteuses de solutions. Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps. Invitées : Lia Giraud, artiste, docteure en arts visuels (SACRe/PSL) et Marie Rebecchi, auteure, Maîtresse de conférences en Esthétique et Histoire du cinéma à l'Université de Aix-Marseille. Co-modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme et enseignante à Paris-Saclay, et Camille Baudelaire, Fondatrice d'Atelier Baudelaire et enseignante à l'ENSAD. Initialement formée à l’image documentaire, Lia Giraud est artiste et docteure en arts visuels (SACRe/PSL), professeure de photographie aux Beaux-Arts de Marseille. Depuis plus de dix ans, ses installations explorent l’évolution de nos conceptions et relations au vivant, dans un contexte marqué par les sciences et techniques. Mêlant phénomènes biologiques, gestes techniques et systèmes d’imagerie, ses œuvres processuelles interrogent par un dialogue sensible et opératoire notre expérience du milieu, en cherchant à proposer de nouvelles écologies. Engagée dans la création d’écosystèmes de recherche interdisciplinaire à la frontière des sciences et de la société, ses projets impliquent des chercheurs en sciences de la nature, des penseurs, des artistes, des communautés citoyennes. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions (Centre Pompidou, Le 104, Le Cube, Le Bel Ordinaire, Festival Images de Vevey, Naturpark Our, Dutch Design Week), diffusions (Artpress, Tracks, Wired, Vice) et interventions pédagogiques auprès du grand public. Marie Rebecchi est maîtresse de conférences en Esthétique et Histoire du cinéma à l’Université de Aix-Marseille et membre du LESA. Elle est l’auteur de Paris 1929. Eisenstein, Bataille, Buñuel (Mimésis, Images médiums, 2018) et a co-dirigé le livre Puissances du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Les presses du réel, 2020). En 2020 elle co-organise l'exposition Time Machine. Cinematic Temporalities (Parme, 2020) et en co-dirige la publication (Skira, 2020). En février 2021 elle a organisé le marathon de clôture du Festival Hors Pistes (L'écologie des images - Le vivant révélé par la technique) au Centre Pompidou (Paris). Pour l'année 2020-2021 elle a été chercheuse invitée à l'Université de Lausanne (Section cinéma) et travaille sur le projet “The kaleidoscope. Optics, Abstraction, Psychedelia”. En 2023 elle est Visiting Fellow à l'Université de YALE, Film and Media Studies Program (fall 2023) Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Décoratifs est programmée par Chiara Vecchiarelli, philosophe et curatrice du cycle “Créateurs Urgence Climat”, en co-construction avec Patrick Laffont-DeLojo, enseignant en scénographie à l’École des Arts Décoratifs. En partenariat avec l'École des Arts Décoratifs de Paris.
  8. La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #4 – Du désastre anthropocène à la création prodigue. La destruction environnementale du monde et sa riche traduction esthétique. La culture de l’anthropocène se nourrit d’un ensemble de perceptions de la situation environnementale qui trouve sa traduction dans la manière même de « représenter », de donner sa figure à la réalité écologique. Il en résulte une création intellectuelle et artistique profuse, aussi prodigue de richesse culturelle que l’anthropocène est riche de destructions en tous genres. Abîmer la Planète, est-ce un paradoxe ? Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE. Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.
  9. La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #3 - L’imaginaire de la fin du monde. Post-apocalypse, dystopie, téléologie écologique. Cette troisième rencontre interroge la théorique de la fin du monde vue et imaginée par l’homme. Certains proclament qu’en matière écologique « un autre monde est possible », d’autres considèrent que le monde, pour l’homme, est perdu – à plus ou moins long terme. Un imaginaire selon lequel celui-ci serait parvenu à son développement ultime, qui exclut l’humain ou le renvoie à des formes de vie régressives, marquées par le primitivisme. L’imaginaire anthropocène est caractérisé par toute une culture à la fois apocalyptique et dystopique à laquelle Paul Ardenne se confrontera à cette occasion. Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville, 2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…) Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE. Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.
  10. Les océans, clé de l'avenir entre art et science Pour 4ème saison de « Créateurs Urgence Climat » (octobre 2023 – mai 2024), la Fondation Thalie invite l’artiste et cinéaste Ariane Michel et l'océanographe Sabrina Speich. Ariane Michel vit et travaille dans le Finistère et développe une pratique qui se situe entre performances, installations vidéos et expériences sensorielles. Elle a notamment été invitée en résidence à bord de la Goélette de la fondation Tara, destinée à la recherche scientifique et à la défense de l’environnement ; Au cinéma, son long-métrage Les Hommes, a reçu le Grand Prix de la Compétition Française au FID Marseille en 2006. Ces travaux s’inscrivent dans une même recherche : offrir un nouvel espace sensible à notre perception. Elle échange avec Sabrina Speich dont la recherche porte sur la dynamique non linéaire des océans et son impact sur la biogéochimie, en particulier le biome, les écosystèmes marins et l’atmosphère. Cette conversation les fait se rencontrer autour de ces eaux communes afin d’élever notre sensibilité à ces phénomènes naturels car en effet, « l’océan est la clé de l’avenir de l’humanité et il est confronté à un changement climatique sans précédent, entrainant des conséquences irréversibles sur la biodiversité marine ». Créée en 2020 par la Fondation Thalie, ce cycle de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps. Invités : Ariane Michel, artiste vidéaste et Sabrina Speich, océanographe et Professeur de Géosciences et membre du Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) de l’École Normale Supérieure. Modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme Ariane Michel vit et travaille entre Paris et le Finistère. Elle réalise des films, des installations et des performances qui mettent en jeu nos manières de percevoir. Bêtes, plantes, minéraux, éléments. elle investit des territoires non-humains avec les outils du cinéma et en portant une grande attention au son. Manipulant notre manière d’être au monde, elle cherche à bousculer l’échelle et la hiérarchie des êtres et à impliquer le spectateur dans de nouvelles géographies mentales qui incluent le reste du vivant. Elle tente ainsi de découdre le rapport authropocentré au monde que nos civilisations européennes ont construit. Elle a présenté ses œuvres dans des musées, des centres d’art et des salles de cinéma, mais aussi dans des rues, des forêts, des couloirs de métro, des lieux de culte ou sur des rivages océaniques. Sabrina Speich est Professeur de Géosciences et membre du Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) de l’École Normale Supérieure. Elle a étudié la physique à l’université de Trieste (Italie), au CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire) de Genève (Suisse) et à l’université Pierre et Marie Curie-Paris 6. Dans le cadre de ses recherches au CNRS, elle travaille sur la découverte et la compréhension de la dynamique des océans et de son rôle sur les changements climatiques. Elle est un expert reconnu mondialement dans le domaine de la modélisation des océans et de l’organisation d’observations in situ de grande ampleur. Récemment, elle a concentré ses recherches sur l’échelle d’interaction de la dynamique des océans et son impact sur la circulation des océans à l’échelle terrestre, les échanges air-mer et les écosystèmes. Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Décoratifs est programmée par Chiara Vecchiarelli, philosophe et curatrice du cycle “Créateurs Urgence Climat”, en co-construction avec Patrick Laffont-DeLojo, enseignant en scénographie à l’École des Arts Décoratifs. En partenariat avec l’École des Arts Décoratifs de Paris.
  11. Art Genève 2024 Invited to take part in the 12th edition of the Salon Art Genève 2024 to present its art collection, Fondation Thalie organized an off-site "Créateurs Urgence Climat" event as part of the ArtTalks conference program of the fair. Linking art, science and ecology, this conversation between the artist Claudia Comte, a major figure on the Swiss and international scene based in the Basel region, and the Spanish curator Mónica Bello, Head of the Arts at CERN programme – the European Organization for Nuclear Research in Geneva – is an invitation to explore biomorphic universes and symbiotic forms, techno-scientific knowledge and cosmic phenomena. Claudia Comte (b. 1983, Grancy) is a Swiss artist based in Basel, Switzerland. Her practice is guided by a longstanding interest in teasing out the history and memory of biomorphic forms through traditional hand processes, industrial and machine technologies. Comte’s site-specific installations bring together monumental wall paintings and sculptures playfully inspired by organic patterns and morphology, paying testament to the intelligence and transformative capacities of the ecological world. Her work has been widely presented, including Solo Houses, Matarranña (2023), Globus Public Art Project in collaboration with Fondation Beyeler, Basel (2023), Casa Wabi, Mexico 2023, König Galerie im KHK Wien (2022), Belgrade Biennale (2021), Museo Nacional Thyssen- Bornemisza, Madrid (2021), Castello di Rivoli, Rome (2019), among others. Mónica Bello is art Historian and Curator. Since 2015, she is Head of Arts at CERN at the European Organization for Nuclear Research in Geneva, where she leads and supervises the laboratory’s art strategy and the artistic programs (residencies, art commissions, exhibitions). Curator of Exploring the Unknown, the inaugural art exhibition for the CERN Science Gateway, the new visitor centre of the Laboratory designed by Renzo Piano, her most recent curated exhibition is Dark Matters for the Science Gallery Melbourne, and the Icelandic Pavilion at the 59th Venice Biennale with the artist Sigurður Guðjónsson. Bello works internationally participating in selection committees, advisory boards, and mentorship programs. She is a regular speaker at conferences and active in several programmes in Europe and globally, where art and cultural innovation are the focus. This conversation has been organized in partnership with Art Genève. Created in 2020 by Fondation Thalie, the "Créateurs Urgence Climat" programme of conversations invites artists, designers, thinkers and scientists to the École des Arts Décoratifs in Paris each month to share new knowledge in the light of the climate transition and to think about reasoned artistic production in the era of a post-carbon society. Further info online.
  12. Paul Ardenne La Fondation propose un nouveau cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ». #2 – Prémices de la pensée écologique. Quand et comment naît la conscience verte ? Quand et comment naît la « conscience verte » ? Comment s’annonce la pensée écologique ? Comment vient-elle à nos esprits, à nos corps ? La « conscience verte », née du champ de la réflexion théorique, est aussi une conscience incorporée, vécue intimement, forgée au contact direct du réel, dès le contact avec nos intérieurs domestiques et dans le paysage immédiat, devenu anthropocène. La meilleure des consciences vertes, la plus efficiente, la plus combative, est moins intellectuelle qu’organique, elle est moins chose de l’esprit que charnelle, chose de la chair. Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont récemment Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (Édition Le Bord de l'eau, 2018), et L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (Édition La Muette, 2023). Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE. Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle est conçue comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D'innovation Sociale.
  13. Pour la 4ème saison de « Créateurs Urgence Climat » (octobre 2023 – mai 2024), la Fondation invite l’expert en biomatériaux et designer Maurizio Montalti et le chef cuisinier étoilé Christian Sinicropi pour une conversation sur le thème “Agir et penser comme un champignon : « avec la nature, pour la nature et en tant que nature »”. Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps. Invités : Maurizio Montalti, expert en biomatériaux et co-fondateur du studio de design Officina Corpuscoli, et Christian Sinicropi, chef cuisinier étoilé. Modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme, et Patrick Laffont-DeLojo, enseignant en scénographie à l'École des Arts Décoratifs de Paris. Un humaniste qui part du terroir, s’enracine par la cuisine et mène avec elle une recherche autour du vivant, Christian Sinicropi accompagne désormais la start-up Mycophyto dans le développement d’une technologie qui vise à réduire l’empreinte environnementale des cultures grâce à la synergie naturelle entre les racines des plantes et des microchampignons capables de créer de véritables systèmes d’irrigation naturels sous terre. À travers un travail pionnier dans la recherche et le développement de technologies basées sur le mycélium et la production de biomatériaux, Maurizio Montalti nous invite, quant à lui, à concevoir la relation entre humains et non humains comme un écosystème dynamique qui traverse le vivant. Chez les deux, le rapport au champignon se fait porteur d’un message de cohérence relationnelle au cœur d’une pensée du vivant qui nous apprend, avant tout, à concevoir le lien comme geste écologique. Ambassadeur de la gastronomie française et provençale, Christian Sinicropi a fait une grande partie de sa carrière à l’Hôtel Martinez qu’il rejoint en 1989 en tant que commis. Il part ensuite pour Biarritz à l’Hôtel du Palais puis à Strasbourg au Buerehiesel. Très vite son talent est reconnu auprès des grands Chefs, il rejoint Alain Ducasse au restaurant Louis XV à l’Hôtel de Paris à Monaco. En 2001, il retourne au restaurant La Palme d’Or à Cannes à l’Hôtel Martinez où il devient Chef de cuisine. Qualifié de « véritable artiste » par le critique gastronome Jean-Luc Petitrenaud, son travail imaginatif et inspiré est récompensé par 2 étoiles au Guide Michelin et une note de 17/20 au Gault-Millau. Maurizio Montalti est l’un des pionniers à étudier et à développer une gamme très large de technologies basées sur le mycélium pour la production de biomatériaux et de produits naturels. En tant que créateur, il contribue à la croissance de matières dans son atelier Officina Corpuscoli tout en y ayant une activité de conseil, toujours à la croisée du design et de la biotechnologie, puis il cofonde Mogu, en Italie, une entreprise axée sur l’innovation et la prise en compte de l’environnement, consacrée au design, à la standardisation et à la commercialisation de la déclinaison de produits très performants liés à la biomatière et de produits finis dérivés de moisissures. Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Décoratifs est programmée par Chiara Vecchiarelli, philosophe et curatrice du cycle “Créateurs Urgence climat”, en co-construction avec Patrick Laffont-DeLojo, enseignant en scénographie à l'École des Arts Décoratifs de Paris. . En partenariat avec l’École des Arts Décoratifs de Paris
  14. For the 4th season of “Créateurs Urgence Climat” (October 2023 – May 2024), the Foundation is inviting curator and art historian Chus Martínez and scientist Alex Jordan to discuss animal behaviour and non-human aesthetics in the face of the ecological challenge. Created in 2020 by the Fondation Thalie, this series of conversations between artists, designers and scientists committed to a post-carbon society aims to pass on new thinking and knowledge to inspire a whole new generation of creators, to invent imaginaries of transition, and to design and implement new ways of producing in the light of depleting natural resources. The great ecological challenge of our time. Guests: Chus Martínez, curator and art historian and Alex Jordan, scientist. Co-moderated by Chiara Vecchiarelli, curator of the program and Flora Bouteille, teacher at the École des Arts Décoratifs de Paris. How can we rethink our aesthetic categories in the light of non-human aesthetic and architectural criteria? What can animals and plants teach us about the way we see, learn and produce? How can we take into account, and translate, the need of the ecosystems of which we are a part, so as to envision the future as a co-creation that takes place in the encounter between the human and the non-human? Our guests discuss how aesthetic criteria of the non-human world (plants, animals) can help us think about a changing world in the age of ecological challenges. Chus Martínez, who has a background in philosophy and art history, is head of the Institute Art Gender Nature FHNW Academy of Arts and Design in Basel and curator at der TANK. She was the expedition leader of The Current, a project initiated by TBA21–Academy (2018–2020) and between 2020-2022 she has been the artistic director of the Ocean Space, Venice, a space initiated by TBA21–Academy. The Current is also the inspiration behind Art is Ocean, a series of seminars and conferences held at the Institute Art Gender Nature which examines the role of artists in the conception of a new experience of nature. She previously worked as chief curator at El Museo Del Barrio, New York. For dOCUMENTA(13) (2012) she was head of department, and a member of the Core Agent Group. Other past positions include chief curator at MACBA, Barcelona (2008–2011), director of the Frankfurter Kunstverein (2005–2008) and artistic director of Sala Rekalde, Bilbao (2002–2005). She curated the National Pavilion of Cataloniaat the 56th Biennale di Venezia (2015) as well as the National Pavilion of Cyprus in 2005. She recently co-edited together with Sabine Himmelsbach the publication Coding Care—Towards a Technology for Nature, she edited and wrote Like This! Natural Intelligence As Seen by Art (2021). Alex Jordan is a permanent Group Leader at the Max Planck Institute, specialising in animal behaviour and heading the Comparative Behavioural Evolution research group. He works on oceans, lakes and forests, where animals live and have evolved. He has held editorial positions at The American Naturalist and Movement Ecology and his practice lies at the interface between science, art, and community engagement, collaborating with artists such as Tabita Rezaire, SUPERFLEX, TBA-21 and Tomás Saraceno. As a scientist, Jordan takes computational approaches developed for model laboratory systems such as Drosophila and zebrafish, and uses them in environments where animal and plant behaviour has evolved – Lake Tanganyika, the Mediterranean Sea, coral reefs and tropical rainforests. Using techniques such as automated behavioural tracking and 3D reconstruction of natural environments, and working on our perception of the animal world, Alex Jordan challenges our preconceptions and gives us a real insight into the non-human experience. Based on a curatorial proposal by Fondation Thalie, this fourth season hosted at the École des Arts Décoratifs is organised by Chiara Vecchiarelli, coordinator of the programme Creators facing the climate emergency, in co-construction with Patrick Laffont-DeLojo, teacher in stage design at the École des Arts Décoratifs. In partnership with the École des Arts Décoratifs de Paris
  15. Paul Ardenne En écho aux engagements de la Fondation Thalie pour promouvoir des pratiques artistiques engagées dans la transition écologique, l'historien de l'art et commissaire d'exposition Paul Ardenne propose un cycle de 8 conférences autour du thème de la création à l'ère de l'anthropocène. L’âge écologique dans lequel nous sommes entrés suscite de multiples réactions : du désespoir à la prospective, de l’exaspération au combat activiste. Pas d’unité de réactions à cette situation négative mais plutôt, une diversité d’engagements : on oscille à la fois entre éco-anxiété et aspiration d'un nouveau modèle écosophique. Quel que soit le choix adopté, l’heure est à l’invention de nouveaux liens avec le vivant ainsi qu’entre les humains, sur un mode d’égalité, de partage et de solidarité. Le champ culturel et intellectuel résonne de cette inflexion, qu’il a parfois anticipée, il s’en fait l’écho et l’accompagnateur. C’est de son approche, renouvelant ses fondements et ses manières, qu’il sera question dans ces conférences. Car une révolution mentale, avec l’anthropocène, se fait jour. Cette nouvelle ère culturelle et intellectuelle, gage de modes de réflexion refondus, repose sur une nouvelle dynamique conceptuelle : il faut apprendre à penser autrement. C'est la naissance de l’« âme verte », de la Green Soul, une nouvelle résonance dans notre rapport au « monde ». L’homme « maître et possesseur de la nature » (Descartes) laisse place au compagnon non écocidaire, à l’individu commensal, au technicien soucieux d’en finir avec le régime de la productivité, au créateur culturel épris de justice environnementale, praticien de l’éco-art, de l’éco-poésie et producteur de discours d’alliances. L’heure est à la déhiérarchisation, au soin et à la générosité et, s’agit-il de donner figure à ce réel repensé, à l’« anthropocén’art » – une création devenue spécifique d’une époque et d’une mentalité réellement inédites, propre à cette surchauffe climatique que nous traversons. Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle est conçue comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul. En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D'innovation Sociale.
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