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En Terre Indigene

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  1. Un probleme sociétal Au sein de l’association APAJ (association Polyvalente d’aide judiciaire), Tumata Helme après des études de droit et de criminologie a intégré le pôle judiciaire en tant que déléguée du procureur. Aujourd’hui, elle observe une augmentation inquiétante des violences conjugales et en particulier au sein de la jeunesse dû en particulier à la reproduction du schéma de la violence. Seule l’éducation et la prévention pourront endiguer le phénomène.
  2. des mesures alternatives à la prison Au sein de l’association APAJ (association Polyvalente d’aide judiciaire), Tumata Helme après des études de droit et de criminologie a intégré le pôle judiciaire en tant que déléguée du procureur. Aujourd’hui, elle observe une augmentation inquiétante des violences conjugales et en particulier au sein de la jeunesse dû en particulier à la reproduction du schéma de la violence. Seule l’éducation et la prévention pourront endiguer le phénomène.
  3. un reportage en immersion Dans la banlieue de Papeete, loin des plages et des cocotiers, le foyer « Pu o te hau » (« Havre de paix » en tahitien) existe depuis 1993. Les femmes et les enfants peuvent y séjourner 3 mois, le temps de se reconstruire. Les barreaux devant les fenêtres les protègent et elles reprennent confiance à travers des activités comme le jardinage, la couture et la cuisine, puis, peu à peu, se met en place un projet de vie personnel. En toute humilité, les professionnelles les accompagnent dans leurs démarches de travail, de formation et de recherche de logement. Leur victoires sont silencieuses, à l’image de ce bâtiment aux murs roses, où il règne un parfum de sérénité. Aujourd'hui, un projet d’extension est en cours avec la création d’une unité pour les femmes retraitées et un lieu de vente de leur artisanat. Un foyer géré par le Conseil des Femmes de Polynésie
  4. Un cri du coeur contre les violences "C’est un morceau qui va impacter toute la société tahitienne "selon le musicien David Cairol, qui en 2023, a animé un atelier d'écriture et de composition avec les élèves de 4e C du collège Henri Hiro de Faa'a. Le résultat est une chanson « Du love » où se font entendre les voix des collégiens. Un morceau qui s’adresse aux adultes où les jeunes leur font part de leurs désirs d’une société sans violences avec de « l’amour, de la tolérance et du respect pour le fenua. Un projet par l'association MantaLink de Tahiti. En savoir plus sur les projets de David Cairol: Website: www.davidcairol.com Voir le clip sur You Tube. Un projet par l'association MantaLink de Tahiti. En savoir plus sur les projets de David Cairol: Website: www.davidcairol.com
  5. La reconstruction par le documentaire « La femme en détresse existe dans le monde. Il faut que nous soyons toutes solidaires pour aller de l’avant. Alors tenons nous toutes la main et marchons ensemble vers un avenir meilleur » selon Maeva. Dans le cadre d'un atelier radiophonique au foyer Pu O Te Hau de Papeete, huit femmes ont souhaité réaliser un documentaire qui leur ressemble. Chacune a choisi un sujet qui lui est chèr. Micro en main, la voix bien placée, chaque question est nourrie de sincérité et de générosité. A travers leurs reportages, se dessinent la puissance, la beauté mais aussi la sagesse de ces femmes résilientes qui se reconstruisent jour après jour. Maeva, Michelle, Viviane, Terei, Jenny, Athena, Lesline et Thérèse témoignent de leurs rêves et de leur bonheur retrouvé. « Le bonheur retrouvé c’est être comme le rayon de soleil » Viviane Oh Bonheur retrouvé ; c’est ce que nous les femmes du foyer ressentons après des années de souffrance. Ensemble nous nous relevons, nous nous reconstruisons ici dans ce havre de paix. Certaines sont ici depuis un mois, d’autres depuis bientôt deux ans et que nous soyons des îles ou de Tahiti, nous avançons ensemble main dans la main vers un avenir meilleur. Aujourd’hui nous souhaitons vous faire partager nos petits bonheurs et vous montrer que nous aussi nous sommes capables. « Nous les femmes avons une grande valeur et personne ne doit dire le contraire» Et comme notre culture est si riche, nous avons choisi de la partager avec vous. C’est elle qui nous permet de bien nous sentir et de reprendre confiance en nous. Voici nos petits bonheurs.
  6. Entre mythe et réalité Née en 1942 à Tautira, dans la presqu’île de Tahiti, de parents métayers, Flora Aurima Devatine a été professeur d’espagnol et de tahitien en lycée et collège, enseignant aussi, à l’université française du Pacifique, la langue et la poésie tahitiennes. Elle a dirigé Littérama’ohi, la première revue littéraire polynésienne, fondée en 2002. Son engagement en faveur de la langue rejoint le combat qu’elle mène en direction de la condition féminine et de la culture ma’ohi. Figure majeure de la littérature polynésienne, elle a souhaité confier la publication de sa poésie aux Éditions Bruno Doucey. Son recueil Au vent de la piroguière – Tifaifai, paru en septembre 2016, fait d'elle la lauréate du Prix Heredia de l'Académie française 2017. Elle nous propose ici sa vision de la femme Polynésienne entre mythe et réalité.
  7. Des mots pour le dire Esméralda Paquet, originaire de Faa'a Tahiti, est une éducatrice spécialisée en protection de l’enfance. Confrontée régulièrement à la violence et à la détresse dont souffrent les familles, l’écriture est pour elle un exutoire. Elle utilise sa plume pour libérer la parole et redonner de l’espoir, grâce aux mots. J’ai compris récemment que mon grand-père qui m’a transmis cette fibre sociale. Pour moi, écrire ces textes, c'est comme une libération de ma propre parole. On a besoin d’un espace pour pouvoir mettre des mots sur les personnes que nous rencontrons et sur ce que nous vivons. J'aimerai beaucoup que ces mots puissent être lus et répandus, parce que ça arrive à n’importe qui de lire un texte et de se dire “tiens, c’est ma vie c’est ma situation, c’est mon mari, c’est mon enfant, c’est moi, c’est de ma soeur dont on parle”. Donc oui, j’aimerai beaucoup les répandre. Je pense que c’est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité. Alors s'ils pouvaient être lus, je pense qu’ils pourraient faire du bien, j’en suis convaincue. “Petit seigneur en son domaine”. Ce poème vient de la colère et d’une rencontre avec ce couple fonctionne de façon si déséquilibrée. J’ai eu beaucoup de peine pour la femme, pour les enfants et un peu pour lui aussi.
  8. Des mots pour le dire Esméralda Paquet, originaire de Faa'a Tahiti, est une éducatrice spécialisée en protection de l’enfance. Confrontée régulièrement à la violence et à la détresse dont souffrent les familles, l’écriture est pour elle un exutoire. Elle utilise sa plume pour libérer la parole et redonner de l’espoir, grâce aux mots. J’ai compris récemment que mon grand-père qui m’a transmis cette fibre sociale. Pour moi, écrire ces textes, c'est comme une libération de ma propre parole. On a besoin d’un espace pour pouvoir mettre des mots sur les personnes que nous rencontrons et sur ce que nous vivons. J'aimerai beaucoup que ces mots puissent être lus et répandus, parce que ça arrive à n’importe qui de lire un texte et de se dire “tiens, c’est ma vie c’est ma situation, c’est mon mari, c’est mon enfant, c’est moi, c’est de ma soeur dont on parle”. Donc oui, j’aimerai beaucoup les répandre. Je pense que c’est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité. Alors s'ils pouvaient être lus, je pense qu’ils pourraient faire du bien, j’en suis convaincue. “Les cartons pleins d’une vie enfermée”, ce poème est inspiré par une dame qui approche les 70 ans et qui vivait depuis de longues années sous l'empirisme et la violence de son conjoint. Elle a réussi à sortir de là et elle a voulu qu’on l'aide à récupérer des affaires.
  9. Des mots pour le dire Esméralda Paquet, originaire de Faa Tahiti, est une éducatrice spécialisée en protection de l’enfance. Confrontée régulièrement à la violence et à la détresse dont souffrent les familles, l’écriture est pour elle un exutoire. Elle utilise sa plume pour libérer la parole et redonner de l’espoir, grâce aux mots. J’ai compris récemment que mon grand-père qui m’a transmis cette fibre sociale. Pour moi, écrire ces textes, c'est comme une libération de ma propre parole. On a besoin d’un espace pour pouvoir mettre des mots sur les personnes que nous rencontrons et sur ce que nous vivons. J'aimerai beaucoup que ces mots puissent être lus et répandus, parce que ça arrive à n’importe qui de lire un texte et de se dire “tiens, c’est ma vie c’est ma situation, c’est mon mari, c’est mon enfant, c’est moi, c’est de ma soeur dont on parle”. Donc oui, j’aimerai beaucoup les répandre. Je pense que c’est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité. Alors s'ils pouvaient être lus, je pense qu’ils pourraient faire du bien, j’en suis convaincue. Ce poème s’appelle “coups”. Je l’ai écrit en pensant à une mère particulièrement violente et très habile pour le dissimuler aux institutions que nous sommes, justice, social et santé. Sauf que, ceux qui sont sur le terrain, ont perçu sa violence.
  10. Des mots pour le dire Esméralda Paquet, originaire de Faa'a Tahiti, est une éducatrice spécialisée en protection de l’enfance. Confrontée régulièrement à la violence et à la détresse dont souffrent les familles, l’écriture est pour elle un exutoire. Elle utilise sa plume pour libérer la parole et redonner de l’espoir, grâce aux mots. J’ai compris récemment que mon grand-père qui m’a transmis cette fibre sociale. Pour moi, écrire ces textes, c'est comme une libération de ma propre parole. On a besoin d’un espace pour pouvoir mettre des mots sur les personnes que nous rencontrons et sur ce que nous vivons. J'aimerai beaucoup que ces mots puissent être lus et répandus, parce que ça arrive à n’importe qui de lire un texte et de se dire “tiens, c’est ma vie c’est ma situation, c’est mon mari, c’est mon enfant, c’est moi, c’est de ma soeur dont on parle”. Donc oui, j’aimerai beaucoup les répandre. Je pense que c’est comme le début d'un lien social, tu te sens moins seul dans ton humanité. Alors s'ils pouvaient être lus, je pense qu’ils pourraient faire du bien, j’en suis convaincue. Le titre de ce poème est “emprisonnée” et il m’a été inspiré par les rencontres multiples de femmes que j’ai pu faire dans mon métier d’éducatrice spécialisée. Au travers de ce texte, ce sont souvent leur mot qu'on va retrouver ici.
  11. Le rôle de l'assistante sociale Tania Bonno : assistante sociale à Hiva Oa et son rôle auprès des enfants. Depuis 23 ans, elle exerce le métier d’assistante sociale. Elle est basée à Hiva Oa et part en mission tous les deux mois dans les îles éloignées des Marquises sud. Elle reste alors quelques jours sur place pour mener à bien des missions d’information, de médiation auprès des familles ou de prévention auprès des jeunes. Petit à petit, elle a su tisser des liens de confiance. Son surnom “Tania Social”. "Nos enfants sont des victimes de tout ce qui se passe dans la famille. Les parents cachent beaucoup de choses, et n’osent pas en parler, mais les enfants en souffrent. C'est pour ça qu’après ils ont des troubles du comportement".
  12. Le dialogue et la mediation Tania Bonno : assistante sociale aux Marquises et son rôle auprès des familles Depuis 23 ans, elle exerce le métier d’assistante sociale. Elle est basée à Atuona sur Hiva Oa et part en mission tous les deux mois dans les îles éloignées des Marquises sud. Elle reste alors quelques jours sur place pour mener à bien des missions d’information, de médiation auprès des familles. Petit à petit, elle a su tisser des liens de confiance. Son surnom “Tania Social”. "C’était mon projet de revenir aider mon peuple aux Marquises et en particulier les femmes dont la place est très difficile".
  13. Une mission d'éducation Adams Lovaina est gendarme à Papeete. En charge des auditions des mineurs victimes d’agressions sexuelles, elle fait régulièrement de la prévention dans les établissements scolaires, aussi bien à Tahiti que dans les îles. Présente au sein de la Maison de protection des familles, elle ne cesse d’inciter les femmes, victimes de violences conjugales, à porter plainte. "Il y a beaucoup de viols et d’inceste ici en Polynésie, malheureusement. On fait beaucoup d’interventions dans les établissements scolaires pour apprendre aux enfants qu’il y a des parties qu’on n’a pas le droit de toucher et que si on les touche, il faut tout de suite avertir un adulte de confiance".
  14. La voie de la justice Déposer plainte pour ne plus vivre dans la violence Adams Lovaina est gendarme à Papeete. En charge des auditions des mineurs victimes d’agressions sexuelles, elle fait régulièrement de la prévention dans les établissements scolaires, aussi bien à Tahiti que dans les îles. Présente au sein de la Maison de protection des familles, elle ne cesse d’inciter les femmes victimes de violences conjugales à porter plainte.
  15. Des violences poursuivies automatiquement : tolerance zéro Hélène Geiger est vice-procureure au tribunal de Papeete depuis 5 ans. Elle travaille particulièrement sur les violences au sein de la famille et se bat actuellement pour créer des solutions d'hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales dans les îles éloignées. "Souvent ce que je dis c’est que la violence conjugale, et sortir de la violence conjugale répétée, ce sont des marches qu’il faut gravir. Il y a plusieurs marches possibles mais au bout de cette marche et au bout de ces escaliers, il y a une porte et là on sort de ça. La première marche, c’est de révéler les faits en déposant plainte et un jour, on arrivera à atteindre la porte et à sortir de la violence conjugale".
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