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YANNICK DEBAIN

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  1. A voix haute Enregistrement audio de textes classiques et modernes. Poèmes, contes, romans, nouvelles. Littérature. une citation chaque matin un texte court chaque jour un conte ou une nouvelle chaque semaine, parfois en épisode.. un texte plus long chaque mois en episode Conteur : Yannick Debain
  2. A VOIX MYSTERIEUSE Chaque mois deux affaires policieres, mysterieuses, menées par Mat le privé solitaire. Auteur : Jerome Fouquet https://www.facebook.com/search/top/?q=Jerome%20Fouquet (https://www.facebook.com/search/top/?q=Jerome%20Fouquet) A VOIX MYSTERIEUSE Chaque mois deux affaires policieres, mysterieuses, menées par Mat le privé solitaire. Auteur : Jerome Fouquet https://www.facebook.com/search/top/?q=Jerome%20Fouquet
  3. Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 18111 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français. Fils de Jean-Pierre Gautier et d'Adélaïde Cocard2, Théophile Gautier né dans les Hautes-Py... Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 18111 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français. Fils de Jean-Pierre Gautier et d'Adélaïde Cocard2, Théophile Gautier né dans les Hautes-Pyrénées, est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. Habitant place des Vosges, il fait la connaissance du futur Nerval au collège Charlemagne et s'intéresse très jeune à la poésie. En 1829, il rencontre Victor Hugo qu'il reconnaît pour son maître et participe activement au mouvement romantique comme lors de la fameuse bataille d'Hernani, le 25 février 1830. Il évoquera avec humour cette période en 1833 dans Les Jeunes-France. Il publie en 1831-1832 ses premières poésies qui passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Avatar en 1856, Le Roman de la momie en 1858). En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d'art au journal La Chronique de Paris. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Émile de Girardin : certains de ces textes seront regroupés plus tard en volumes (Les Grotesques, Souvenirs littéraires…). Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839). Entre mai et octobre 1840, il accomplit avec le photographe Eugène Piot, un grand voyage au-delà des Pyrénées. Il envoie ses impressions au journal La Presse. Gautier rapporte un carnet d'impressions (Voyage en Espagne) et de nouveaux poèmes (España, 1845). En 1846, il retourne en Espagne, invité par Louis-Philippe pour le mariage du Duc de Montpensier avec l'Infante. La nouvelle romantique Militona voit le jour en 1847. Elle se déroule à Madrid. D'autres voyages en Algérie, en Italie, en Grèce, en Égypte, nourriront aussi diverses publications. En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école : Baudelaire dédie ses Fleurs du mal au « poète impeccable »3 et Théodore de Banville salue le défenseur de « l'art pour l'art », précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (« Sculpte, lime, cisèle » écrit Gautier dans son poème L’Art, dernière pièce de Émaux et Camées, édition de 1872). En 1855, Gautier quitte la Rédaction du journal La Presse et entre au Moniteur Universel. Critique d'art et de spectacles, l'auteur fournit chaque mois de nombreux articles sur la peinture et la vie culturelle, ainsi que ses œuvres en avant-première. L’égyptologie est à la mode depuis que Champollion a découvert les secrets de l'écriture hiéroglyphique. Théophile Gautier passionne ses lecteurs, dès le 11 mars 1857, avec Le Roman de la Momie, une histoire d'amour qui se déroule au temps des pharaons. Paru en 1848 dans La Presse sous le titre Les Deux Étoiles, un roman où des aventuriers anglais tentent de délivrer Napoléon Ier de l'île de Sainte-Hélène est publié à partir du 24 juin 1865 dans L’Univers Illustré. Il s’intitulera alors La Belle Jenny. Il continue à publier des articles ou des poèmes, mais aussi une biographie d'Honoré de Balzac ou des œuvres de fiction comme son roman de cape et d'épée Le Capitaine Fracasse (1863). Il est nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde et fréquente les salons littéraires du Second Empire mais aussi le milieu de l'art, s’intéressant aux musiciens (il écrit sur Berlioz, Gounod, Wagner… et élabore le livret du ballet Giselle) comme aux peintres (Eugène Delacroix, Édouard Manet, Gustave Doré, Théodore Chassériau…). Il meurt en 1872 laissant l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue.
  4. Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, né le 7 ventôse an X (26 février 1802) à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue français... Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, né le 7 ventôse an X (26 février 1802) à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a eu un rôle idéologique majeur et occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au xixe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété. Au théâtre, Victor Hugo se manifeste comme un des chefs de file du romantisme français lorsqu'il expose sa théorie du drame romantique dans les préfaces qui introduisent Cromwell en 18276, puis Hernani en 1830 qui sont de véritables manifestes, puis par ses autres œuvres dramatiques : Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse. Victor Hugo est aussi un poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). Ses romans rencontrent également un grand succès populaire, avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), une correspondance abondante, ainsi que de nombreux croquis et dessins à la plume et au lavis. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs modernes7. Il a permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, choisissant de s'exiler pour vivre à Guernesey pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques8, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris le 1er juin 1885, dix jours après sa mort. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Dans ce poème en alexandrins, Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque.
  5. Antoine de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 au large de Marseille, est un écrivain, poète, aviateur et reporter français. Né dans une famille issue de la noblesse française, il passe une enfance heureuse ma... Antoine de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 au large de Marseille, est un écrivain, poète, aviateur et reporter français. Né dans une famille issue de la noblesse française, il passe une enfance heureuse malgré les morts prématurées de son père et d'un frère. Élève rêveur, il obtient cependant son baccalauréat en 1917. Après son échec au concours de l'École navale, il s'oriente vers les beaux-arts et l'architecture. Devenu pilote durant son service militaire en 1922, il est engagé en 1926 par la compagnie Latécoère (future Aéropostale). Il transporte le courrier de Toulouse au Sénégal puis rejoint l'Amérique du Sud en 1929. Parallèlement, il devient écrivain. Il publie, en s'inspirant de ses expériences d'aviateur, ses premiers romans : Courrier sud en 1929 et surtout Vol de nuit en 1931, qui rencontre un grand succès et reçoit le prix Femina. À partir de 1932 Saint-Exupéry se consacre au journalisme et aux raids aériens. Il entreprend de grands reportages au Viêt Nam en 1934, à Moscou en 1935, en Espagne en 1936, qui nourriront sa réflexion sur les valeurs humanistes. Terre des hommes, publié en 1939, reçoit le grand prix du roman de l'Académie française. En 1939, il sert dans l'armée de l'air, affecté à une escadrille de reconnaissance aérienne. À l'armistice de juin 1940, il quitte la France pour New York avec l'objectif de faire entrer les États-Unis dans la guerre et devient l'une des voix de la Résistance. Rêvant d'action, il rejoint enfin, au printemps 1944, en Sardaigne puis en Corse, une unité chargée de reconnaissances photographiques en vue du débarquement de Provence. Il disparaît en mer avec son avion, un Lockheed P-38 Lightning lors de sa mission du 31 juillet 1944. Son avion a été retrouvé et formellement identifié le 3 septembre 2003 au large de Marseille. Il est déclaré « mort pour la France ». Le Petit Prince, écrit à New York pendant la guerre, et illustré avec ses propres aquarelles, est publié en 1943 à New York, puis en France chez Gallimard en 1946, à titre posthume. Ce conte philosophique, empreint à la fois de légèreté et de pessimisme vis-à-vis de la nature humaine, devient très vite un immense succès mondial.
  6. Antoine de Saint Exupéry - Le petit Prince CITATIONS Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. (Dédicace) S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! (Chap. II) Quand le mystère est trop impressio... Antoine de Saint Exupéry - Le petit Prince CITATIONS Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. (Dédicace) S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! (Chap. II) Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. (Chap. II) Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… (Chap. III) Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. (Chap. IV) C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. (Chap. VII) Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. (Chap. X) J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables. (Chap. X) Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner. (Chap. X) Quand on veut faire de l’esprit, il arrive qu’on mente un peu. (Chap. XVII) Qu’est-ce-qui signifie « apprivoiser » ? (Chap. XXI) Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… (Chap. XXI) On ne connaît que les choses que l’on apprivoise. (Chap. XXI) Le langage est source de malentendus. (Chap. XXI) C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens… » (Chap. XXI) Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. (Chap. XXI) C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. (Chap. XXI) Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. (Chap. XXI) Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. (Chap. XXI) On n’est jamais content là où on est. (Chap. XXII) Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent. (Chap. XXII) Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part… (Chap. XXIV) J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… (Chap. XXIV) On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser… (Chap. XXV) Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur. (Chap. XXV) J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai… (Chap. XXVI)
  7. Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négocian... Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère. Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène cependant une joyeuse vie de bohème. Mais la fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter une affection syphilitique extrêmement grave, avec des complications dont il souffrira toute sa vie, en particulier une ataxie locomotrice qui l'oblige à marcher avec des béquilles. Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle aux mœurs faciles. Elle devient sa maîtresse officielle et elle lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre l'année suivante l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881), caricatures du tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Mais les premiers symptômes de la syphilis apparaissent9 et son médecin lui conseille de partir pour un climat plus clément. Il voyage ainsi en Algérie, en Corse, et en Provence. Puis le duc meurt subitement en 1865. Cela provoque le tournant décisif de la carrière d'Alphonse qui décide de se consacrer entièrement à l'écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel (pseudonyme d'Ernest Lépine). Alphonse Daudet dans son cabinet de travail avec Julia Allard, son épouse (détail) — Louis Montegut (c. 1880), musée Carnavalet. Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute avec Paul Arène (considéré comme son nègre) l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant., que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1874 Alphonse décide d'écrire des romans de mœurs comme Fromont jeune et Risler aîné, Jack (1876), Le Nabab (1877) — dont François Bravay est le « modèle » —, Les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881), L'Immortel (1888), etc. Consacrant l'essentiel de son œuvre au roman et au théâtre (il est l'auteur de dix-sept pièces), il ne délaisse pas pour autant son travail de conteur. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870, témoigne aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Puis Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, une complication neurologique de la syphilis. Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, au 41 rue de l'Université à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
  8. Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Dante d’une époque déchue selon le mot de Barbey d’Aurevilly, tourné vers le classicisme, nourri de romantisme, à la croisée entre le Pa... Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Dante d’une époque déchue selon le mot de Barbey d’Aurevilly, tourné vers le classicisme, nourri de romantisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s’ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité3. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible (À une Passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère) et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l’horreur (Une charogne) et l’envie d’ailleurs (L’Invitation au voyage) à travers l’exotisme.
  9. Jean de La Bruyère, né à Paris le 16 août 16451 et mort à Versailles le 11 mai 16962, est un moraliste français. La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Cet ouvrage, constitué d’un ensemble de brè... Jean de La Bruyère, né à Paris le 16 août 16451 et mort à Versailles le 11 mai 16962, est un moraliste français. La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Cet ouvrage, constitué d’un ensemble de brèves pièces littéraires, compose une chronique essentielle de l’esprit du xviie siècle. La Bruyère fut l’un des premiers écrivains à mettre en avant le style littéraire, en développant un phrasé rythmé dans lequel les effets de rupture sont prépondérants. Ce style incite à la lecture à haute voix, donnant ainsi à cette activité le statut de jugement moral grâce à l’effet rhétorique obtenu par la lecture orale sur les auditeurs. La Bruyère consacre au demeurant toute une section des Caractères aux effets pervers de l’éloquence. Nombre d’écrivains ont suivi le chemin stylistique tracé par La Bruyère : depuis Marivaux jusqu’à Proust et André Gide, en passant par Balzac.
  10. Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Dante d’une époque déchue selon le mot de Barbey d’Aurevilly, tourné vers le classicisme, nourri de romantisme, à la croisée entre le Pa... Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Dante d’une époque déchue selon le mot de Barbey d’Aurevilly, tourné vers le classicisme, nourri de romantisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s’ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible (À une Passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère) et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l’horreur (Une charogne) et l’envie d’ailleurs (L’Invitation au voyage) à travers l’exotisme.
  11. Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Dante d’une époque déchue selon le mot de Barbey d’Aurevilly, tourné vers le classicisme, nourri de romantisme, à la croisée entre le Pa... Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867. Dante d’une époque déchue selon le mot de Barbey d’Aurevilly, tourné vers le classicisme, nourri de romantisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s’ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible (À une Passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère) et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l’horreur (Une charogne) et l’envie d’ailleurs (L’Invitation au voyage) à travers l’exotisme.
  12. Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers,... Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.
  13. Voyelles est un sonnet en alexandrins, écrit en 1871, ou début 1872 et publié seulement le 5 octobre 1883 dans la revue Lutèce. Il s'agit d'un des plus célèbres poèmes de Rimbaud il est sans doute, avec Le coeur supplicié, le plus commenté de tous ceux... Voyelles est un sonnet en alexandrins, écrit en 1871, ou début 1872 et publié seulement le 5 octobre 1883 dans la revue Lutèce. Il s'agit d'un des plus célèbres poèmes de Rimbaud il est sans doute, avec Le coeur supplicié, le plus commenté de tous ceux de Rimbaud. De nombreux chercheurs, enseignants ou autres érudits, tels que Ernest Gaubert, Henri Héraut, Henri de Bouillane de Lacoste , Claude Levi Strauss, Michel Esnault, ont développé des théories diverses sur ses sources et sa signification. Les interprétations suivantes sont notamment avancées : influence des abécedaires enfantins sous forme de cubes de couleur illustrés que Rimbaud a peut-être manipulés dans son enfance ; visions qui s’imposent au « voyant » de l’Alchimie du Verbe et créent un nouveau symbolisme ; lectures ésotériques et occultistes alambiquées fascination pour la science et la synesthesie comme dans ce célèbre poème de Baudelaire intitulé Correspondances
  14. Arthur Rimbaud nait le 20 octobre 1854 à Charleville dans une famille bourgeoise, traditionnelle et conservatrice. Il est le deuxième de cinq enfants. Son père est militaire et sa mère est fille de propriétaires ruraux. Son père quitte la famille en 18... Arthur Rimbaud nait le 20 octobre 1854 à Charleville dans une famille bourgeoise, traditionnelle et conservatrice. Il est le deuxième de cinq enfants. Son père est militaire et sa mère est fille de propriétaires ruraux. Son père quitte la famille en 1861. Sa mère, figure rigide, très dévote et peu affectueuse élève seule, selon des principes éducatifs très stricts, Arthur et ses autres enfants. Le jeune Arthur est un élève modèle durant ses années d’école. Il obtient plusieurs prix d’excellence en littérature. En 1870, il fait une rencontre capitale dans sa vie future de poète. Cette année là, Georges Inzambrard est nommé professeur de rhétorique au Collège de Charleville. C’est grâce à l’influence libératrice de ce jeune professeur que Rimbaud découvre les parnassiens (Leconte de Lisle, Banville, Verlaine) et commence à écrire des vers en français. En août 1870, la France entre en guerre contre la Prusse et Arthur fait ses premières fugues à Paris. Il est attiré par l’esprit révolutionnaire qui empreigne la capitale. A Paris, ayant quitté ses études, il fréquente le café Dutherme où il connait l’homme qui le recommande à Paul Verlaine. Verlaine reçoit avec enthousiasme ses poèmes et il devient son ami. Rimbaud s’installe alors dans le cercle familial de Verlaine. A partir de 1871, la relation entre les deux poètes devient de plus en plus intime. Verlaine abandonne femme et enfants et ils commencent ensemble une vie d’errance et de bohème entre drogue et alcool. Pendant cette période, il écrit « Les Illuminations » et « Une saison enfer ». Leur relation tumultueuse a une issue tragique. Le 10 juillet 1873 Verlaine achète un pistolet et tire sur Rimbaud, le blessant au poignet. Verlaine est emprisonné et leur histoire se termine. Rimbaud décide par la suite d’abandonner la poésie. Il commence à voyager d’abord en Europe en vivant de petits boulots, puis, insatisfait de cette vie, il va en Afrique où il gagne sa vie en faisant du commerce. En mai 1891 son retour en France est précipité par une synovite au genou qui obligera les médecins à lui amputer la jambe droite. Il meurt à Marseille le 10 novembre 1891 à l’âge de 37 ans. Son œuvre poétique est profondément marquée par sa vie surprenante et pleine d’aventures. Ses vers découlent de son expérience de vie. Ils sont imprégnés d’idées anti-bourgeoises et libertaires.
  15. Grâce à Paul Foucher, beau-frère de Victor Hugo, il fréquente dès l'âge de 17 ans le « Cénacle », ainsi que le salon de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il sympathise alors avec Sainte-Beuve et Vigny, et se refuse à aduler le « maître » V... Grâce à Paul Foucher, beau-frère de Victor Hugo, il fréquente dès l'âge de 17 ans le « Cénacle », ainsi que le salon de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il sympathise alors avec Sainte-Beuve et Vigny, et se refuse à aduler le « maître » Victor Hugo. Il moquera notamment les promenades nocturnes du « cénacle » sur les tours de Notre-Dame. Il commence alors à mener une vie de « dandy débauché ». En décembre 1830, il écrit sa première pièce de théâtre (seul ce genre littéraire apporte notoriété et beaucoup d'argent) : sa comédie La Nuit vénitienne est un échec accablant (comédie arrêtée après deux représentations au théâtre de l'Odéon, notamment à cause des sifflets du public et du ridicule subi par la comédienne principale dont la robe est tachée par la peinture des décors pas encore sèche) qui le fait renoncer à la scène pour longtemps. Il choisit dès lors de publier des pièces dans la Revue des deux Mondes, avant de les regrouper en volume sous le titre explicite Un Spectacle dans un fauteuil. Il publie ainsi une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles en 1832, puis Les Caprices de Marianne en 1833. Il écrit ensuite son chef-d'œuvre, un drame romantique, Lorenzaccio en 1834 (la pièce ne sera représentée qu'en 1896) après sa liaison houleuse avec George Sand et donne la même année Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d'août (1836) La Nuit d'octobre (1837), et un roman autobiographique La Confession d'un enfant du siècle en 1836. Il fait preuve d'une grande aisance d'écriture, se comportant comme un virtuose de la jeune poésie. Il publie en 1829 son premier recueil poétique, les Contes d'Espagne et d'Italie12, salués par Pouchkine13. Il est d'ailleurs le seul poète français de son temps que le poète russe apprécie vraiment14. En 1830, à 20 ans, sa notoriété littéraire naissante s'accompagne déjà d'une réputation sulfureuse alimentée par son côté dandy et ses débauches répétées dans la société des demi-mondaines parisiennes. La même année, la révolution et les journées des Trois Glorieuses donnent le trône au duc d'Orléans et son ancien condisciple, le duc de Chartres, devient prince royal. À l'âge de 22 ans, le 8 avril 1832, Musset est anéanti par la mort de son père, dont il était très proche, victime de l'épidémie de choléra. Cet événement va décider de la carrière littéraire que Musset choisit alors d'entamer. Musset tente sa chance au théâtre. Mais après l'échec de La Nuit Vénitienne ou les noces de Laurette, comédie en un acte donnée le 1er décembre 1830 à l'Odéon, l'auteur dit « adieu à la ménagerie, et pour longtemps », comme il l'écrit à Prosper Chalas. Cet éloignement durera dix-sept ans, jusqu'au succès d'Un caprice, comédie en un acte donnée au Théâtre-Français le 27 novembre 1847. À cette époque, devenu alcoolique, il pouvait y revenir plus serein.
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