Jump to content

Radio_Occitania

Podcaster
  • Posts

    1,802
  • Joined

  • Last visited

1 Subscriber

About Radio_Occitania

Recent Profile Visitors

4,572 profile views
  1. EMISSION AUTOUR DU JAZZ Au programme le saxophoniste français Jérôme Sabbagh pour son nouvel album Vinyage enregistré aux Etats Unis avec le superbe pianiste Kenny Barron. Jérôme Sabbagh est né à Paris en 1973. Il étudie la musique avec Philippe Chagne, Éric Barret et Jean-Louis Chautemps avant de partir aux États-Unis en 1993, où il poursuit ses études musicales au Berklee College of Music à Boston pendant deux ans. Il y étudie avec George Garzone, Bill Pierce, Dave Liebman, et s'installe à New York en 19952. Il crée alors le collectif Flipside avec le guitariste Greg Tuohey, le bassiste Matt Penman et le batteur Darren Beckett. Le groupe tourne en Europe et Nouvelle-Zélande durant 5 ans et enregistre un album éponyme chez Naxos Jazz. Dès lors, Jérôme Sabbagh se met à la composition, et joue régulièrement avec le pianste Laurent Coq. Il joue ensuite aux côtés du bassiste Brandon Owens, du batteur Damion Reid, dans le Guillermo Klein's Los Guachos et dans l'octet de Pablo Ablanedo, avec lequel il enregistre From Down There (2000) et Alegria (2002). Il joue au sein de quatre projets : un quartet avec Ben Monder, Joe Martin et Ted Poor ; un trio avec Ben Street et Rodney Green ; un autre trio avec Ben Monder et Daniel Humair, et enfin un quartet avec Jozef Dumoulin, Patrice Blanchard et Rudy Royston. Il enregistre son album Plugged In, sorti en avril 2012 chez Bee Jazz, avec le quartet qu'il forme avec Jozef Dumoulin, Patrice Blanchard et Rudy Royston. L'album est « Choc » de Jazz Magazine, et fait partie de la sélection de Jazz News. Egalement un focus sur le premier album en leader du pianiste Marcus Roberts datant de 1988 avec le batteur Elvin Jones et le saxophoniste ténor Charlie Rouse. Marthaniel " Marcus " Roberts (né le 7 août 1963) est un pianiste, compositeur, arrangeur, chef d'orchestre et professeur de jazz américain. Roberts est né à Jacksonville, en Floride , aux États-Unis. Sa mère était une chanteuse de gospel devenue aveugle à l'adolescence et son père était débardeur. Aveugle depuis l'âge de cinq ans à cause du glaucome et de la cataracte , Roberts a commencé à apprendre le piano à l'âge de cinq ans en choisissant des notes sur l'instrument dans son église jusqu'à ce que ses parents achètent un piano quand il avait huit ans. Il a fréquenté l' école de Floride pour les sourds et les aveugles à St. Augustine, en Floride. Roberts a commencé à apprendre le piano dès son plus jeune âge, prenant sa première leçon à 12 ans, puis étudiant avec Leonidas Lipovetsky tout en fréquentant la Florida State University . Dans les années 1980, Roberts remplace le pianiste Kenny Kirkland dans le groupe de Wynton Marsalis . Comme celle de Marsalis, sa musique est enracinée dans le jazz traditionnel du passé. Son style a été davantage influencé par Jelly Roll Morton et Fats Waller que par McCoy Tyner et Bill Evans , avec un accent sur le ragtime et le piano stride plutôt que sur le bebop . Son album La Nouvelle-Orléans rencontre Harlem, Vol. 1 (2009) reprend la musique de Scott Joplin , Duke Ellington , Morton et Waller. L'Atlanta Symphony Orchestra et le Savannah Music Festival ont commandé le premier concerto pour piano de Roberts, Spirit of the Blues : Piano Concerto in C Minor . Il s'est produit en tant que soliste dans des orchestres symphoniques avec Marin Alsop (1992) et Seiji Ozawa . Il retourne au Japon en septembre 2014 pour partager la scène avec Ozawa et le Saito Kinen Festival Orchestra. En 2012, Roberts a fondé le groupe The Modern Jazz Generation, qui a sorti son premier album en octobre 2014. Il compte 12 musiciens âgés de 20 à 50 ans. Il a été directeur artistique associé du Savannah Music Festival ainsi que directeur du concours annuel d'orchestres du lycée Swing Central. Il fait partie du corps professoral de la Florida State University . En 2014, Roberts a été présenté dans l'émission télévisée 60 Minutes. Roberts a reçu un doctorat honorifique de l'Université Brigham Young (BYU) pour la rentrée 2021 le 22 avril. BYU a conféré à Roberts le diplôme de docteur en engagement civique par la musique, honoris causa , pour sa vie exceptionnelle et ses contributions à la société et au monde. Dans son discours, Roberts a déclaré : « Nous devons prendre le temps de vraiment voir chaque personne, en particulier celles qui ne nous ressemblent pas ou n'agissent pas comme nous, car si nous nous accrochons et construisons sur ce fil qui nous lie ensemble, nos liens deviendront plus forts, nous développerons davantage un sentiment de communion et de confiance les uns avec les autres". Dans le cadre de son discours, Roberts a interprété un arrangement musical spécial pour piano de l'hymne gospel « Just a Closer Walk with Thee ». La remise du diplôme et le discours ont été enregistrés sur vidéo le week-end précédent à Boston avant d'être diffusés au début de BYU. Le Bard College a nommé Roberts professeur invité distingué de musique pour l'année universitaire 2020-2021. Retour sur l'album Quiet Time du pianiste Ahmad Jamal paru en 2009 et pour finir le saxophoniste Canadien Cory Weeds pour son nouvel album en big band Home Cooking.
  2. L'artista aranesa nos presenta son novèl album "Arraïtz" Alidé Sans es de retorn amb un album nòu titolat « Arraïtz ». Coma son nom l’indica, s’agís d’un retorn a la font per la cantaira aranesa amb uèit cançons eissidas de la tradicion orala, tornadas petaçar a la salça electro-pop mercés a l’acompanhament del productor galician Iago Pico. Rencontre amb l’artista que, coma l’acostumat, se donèt d’a fons sus aquel repertòri que trenca amb lo de sos albums precedents. Serà en concèrt en companhiá del grop Raffut lo 3 de mai a La Gesppe (Tarba).
  3. Santé, Ecologie, Humanisme, Cinéma Christian Valade de Vive le Cinéma à Muret Nelly Dargent ostéopathe Hélène Garric pharmacienne praticienne en santé Magali Nicolaï médecin généraliste homéopathe Frédéric Deboult géobiologue
  4. L'édition de Vinilando fino de ce mois-ci comprend, un peu par hasard, une promenade dans divers coins sonores peu fréquentés et des artistes un peu à l'écart des sentiers battus des années 1980, en particulier le côté sombre de la darkwave, le post-punk. Nous terminons par un hommage sincère à Damo Suzuki, récemment décédé.
  5. L'édition de Vinilando fino de ce mois-ci comprend, un peu par hasard, une promenade dans divers coins sonores peu fréquentés et des artistes un peu à l'écart des sentiers battus des années 1980, en particulier le côté sombre de la darkwave, le post-punk. Nous terminons par un hommage sincère à Damo Suzuki, récemment décédé.
  6. Emissao 16/03/2024 08h00-09h00 Os dias da Historia: RDP Internacional 16/03/1974 Levantamento militar das caldas da Rainha. Do Choupal até à Lapa: Fados de Coimbra Grupo de fados Verdes anos Nao ha 2 sem 3: RDP Internacional Superstiçao: " as flores que anunciam a Primavera" A Cronica do manuel: Radio Occitania Comboios: A linha do Douro do Porto à Barca d'Alva Top Nacional vendas de albuns musicais: associaçao fonografica portuguesa semana de 16 a 22 de fevereiro
  7. Emissao 16/03/2024 07h00-08h00 Palavra do dia: RDP Internacional " Sublime." Vamos ao Fado: Carlos do Carmo. Album: " Oitenta." ( 2019 ) Vamos ao fado: O Novo fado. Joana Amendoeira- Hélder Moutinho- Vitorino e outros. " Antes da Revoluçao": ( 73-74 ) " Isto so vai com um golpe militar". Rock Portugues: Anos 80/90 U.H.F.
  8. Emission autour d'un concert de jazz Au programme un concert du pianiste américain Cyrus Chestnut les 22 et 23/11/2013 au Smoke Jazz Club de New-York avec Curtis Lundy à la contrebasse et Victor Lewis à la batterie. Cyrus Chestnut (né le 17 janvier 1963) est un pianiste, compositeur et producteur de jazz américain . En 2006, Josh Tyrangiel , critique musical pour Time , écrivait : « Ce qui fait de Chestnut le meilleur pianiste de jazz de sa génération, c'est sa volonté d'abandonner les notes et de jouer de l'espace. » Cyrus Chestnut est né à Baltimore, Maryland , en 1963, fils de McDonald (employé de poste à la retraite et pianiste d'église) et de Flossie (travailleur des services sociaux de la ville et directeur de chorale d'église). Chestnut a commencé à apprendre le piano à l'âge de sept ans et, dans son enfance, a joué à l'église baptiste Mount Calvary. À l'âge de neuf ans, il étudiait la musique classique au Peabody Institute . En 1985, Chestnut a obtenu un diplôme en composition et arrangement de jazz du Berklee College of Music de Boston . À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Chestnut a travaillé avec Wynton Marsalis , Terence Blanchard , Donald Harrison et d'autres chefs d'orchestre. Il a rejoint le groupe de la chanteuse de jazz Betty Carter au début des années 1990 et est apparu sur son album de 1992 "It's Not About the Melody". Cette même année, il enregistre ses premiers albums en tant que chef d'orchestre, The Nutman Speaks et Nut . Chesnut a continué à travailler et à enregistrer en tant que chef d'orchestre jusqu'au 21e siècle. En 2006, Telarc sort Genuine Chestnut , son premier album pour le label. Il y est accompagné de son trio régulier composé de Michael Hawkins, basse et Neal Smith, batterie. Les autres artistes présents à cette session incluent Russell Malone , guitare et Steven Kroon, percussions. Il comprend des interprétations jazz de certains numéros pop bien connus du dernier demi-siècle, notamment « If », la ballade soft-rock du début des années 1970 de Bread . "Cette chanson m'accompagne depuis la sixième année", se souvient Chestnut, "je devais la jouer pour le mariage de mon professeur d'anglais. Je l'ai jouée dans des contextes nombreux et variés. Je l'ai en fait jouée dans un groupe du Top 40 quand Je venais juste de sortir de l'école. Beaucoup de temps s'est écoulé, mais récemment, j'ai recommencé à y penser." Le propre "Mason-Dixon Line" de Chestnut est l'un des points forts de l'album, un joyeux numéro bebop.
  9. Emission autour du Blues Au programme le nouvel album de l'harmoniciste Jean-Jacques Milteau "Key To The Highway" paru chez Dixiefrog. Jean-Jacques Milteau, né le 17 avril 1950 à Paris, est un harmoniciste français. Il découvre l'harmonica dans les années 1960 en écoutant des artistes de la mouvance folk et rock (Bob Dylan, les Rolling Stones). Un voyage aux États-Unis lui permet de se confronter au blues américain, et il se lance véritablement dans sa carrière musicale vers la fin des années 1970. Il obtient alors une première reconnaissance comme instrumentiste accompagnateur, jouant pour de nombreux artistes, principalement français : Yves Montand, Eddy Mitchell, Jean-Jacques Goldman, Maxime Le Forestier, Barbara, Charles Aznavour, Bill Deraime, Renaud. Sa curiosité l'incite à aborder des styles différents, allant du blues au jazz comme Stevie Wonder à ses débuts, en passant même par le musette (Albert Raisner), et d'autres formes de musiques populaires. En novembre 1974, il enregistre avec le groupe "New Bluegrass Connection" l'album L'Herbe Bleue1, publié par Le Chant du Monde en 1975 et dont il a composé plusieurs titres. Il y donne, déjà, toute la mesure de son talent d'harmoniciste. Dans la foulée, il enregistre pour le Chant du Monde un "spécial instrumental harmonica" remarquable sur lequel figure une très belle version du standard bluegrass "Orange Blossom Special" ainsi que des compositions personnelles. Il y est accompagné par ses amis de "New Bluegrass Connection" (qui deviendra "Connection" tout court par la suite pour l'album "Correspondance"). En 1989, il sort une compilation de ses premiers albums au Chant du Monde, Blues Harp, et mène depuis une carrière personnelle, enchaînant de nombreuses tournées (accompagné de Manu Galvin à la guitare). Il écrit également des méthodes d'apprentissage de l'harmonica et s'investit en même temps dans la radio, notamment sur TSF Jazz où il anime depuis 2001 l'émission hebdomadaire « Bon temps rouler », consacrée à la musique blues. Cette émission est également diffusée par Jazz Radio. En 1990, lors d’une masterclass au château de Monteton, il rencontre Greg Szlapczynski, qui deviendra Greg Zlap auprès de Johnny Hallyday. Ils fonderont ensemble le Marine Band Club, hébergé au légendaire club Utopia. Suivent d'autres albums comme Explorer (1re Victoire de la musique), Routes ou Bastille Blues qui font valoir sa virtuosité et son éclectisme. C'est en 1992 qu'il rejoint la troupe des Enfoirés qui, chaque année, réalise un spectacle afin de venir en aide aux plus démunis en soutenant l'action de l'association des Restaurants du cœur, fondée par Coluche. Jean Jacques Milteau aura l'occasion de participer plusieurs fois à ce spectacle, notamment aux côtés de Patricia Kaas et de Fredericks, Goldman, Jones en 1992, pour Regarde les riches, sur la scène de l'Opéra Garnier, et de Paul Personne, Eddy Mitchell et Renaud en 1994, pour La route de Memphis au Grand Rex. Le 11 avril 2000, dans "Surpris par la nuit", France-Culture lui consacre une émission produite par Catherine Soullard. Un virage s'amorce en 2001 : l'album Memphis, enregistré avec de grands musiciens de blues américain sous la direction du producteur Sébastian Danchin, lui permet d'obtenir une récompense aux Victoires de la musique (meilleur album blues). Cet album et les suivants sont marqués par plusieurs points communs : dominante blues/soul désormais quasi-exclusive, mélange de compositions originales et de reprises de standards, enregistrements et productions aux États-Unis, intégration voire mise en avant, ponctuelle ou récurrente, de musiciens et chanteurs blues américains, connus ou moins connus: Mighty Sam McLain et Little Milton dans Memphis, Terry Callier, N'Dambi ainsi que Gil Scott-Heron dans Blue 3rd, Michelle Shocked et Demi Evans dans Fragile ainsi que Live, hot n'blues pour cette dernière, rôle important pris par le pianiste/organiste Benoit Sourisse dans la direction musicale et les arrangements, complétant le noyau dur harmonica-guitare de Jean-Jacques Milteau et Manu Galvin, équilibre dans la part donnée aux différents instruments (guitare, clavier, cuivres) En 2003, il reçoit le Grand Prix du Jazz de la Sacem et les Victoires du jazz dans la catégorie Album blues de l'année pour Blue 3rd. Il tourne avec Mighty Mo Rodgers et abondamment avec Demi Evans (Festival de la Côte d'Opale en novembre 2006, Marciac, Vienne à plusieurs reprises ...). Avec Manu Galvin, ils joueront dans plus de soixante pays , que ce soit simplement en duo, en trio ou en plus grande formation. Depuis 2008 ils se produisent fréquemment avec deux chanteurs noirs américains : Michael Robinson et Ron Smyth. À cette occasion J.-J. Milteau cosigne certains titres de leurs deux albums communs : Soul Conversation (2008) et Consideration (2011)2. En 2011, il adapte avec le comédien Xavier Simonin, le roman l'Or de Blaise Cendrars pour le théâtre. La pièce se jouera plus de 200 fois dont deux programmations au Festival d'Avignon en 2013 et 2015. De 2010 à 2013, il assure la présidence des Victoires du Jazz. En 2012, il réalise l'album Distance pour l'artiste germano-nîmois Mathis Haug. En janvier 2013, il est élu Président du Conseil d'Administration de l'ADAMI (Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes). Au début de la même année, il tourne en compagnie du bluesman Joe Louis Walker. En 2013 également, il participe au projet pédagogique en ligne imusic-school, en proposant un cours d'harmonica blues débutant3. À partir de 2013, il partage la scène avec le pianiste de jazz Édouard Bineau, en alternance avec le groupe de blues londonien 24 Pesos. Il est également l'invité du chanteur/guitariste Eric Bibb sur plusieurs spectacles et enregistrements, notamment Leadbelly's Gold en hommage au fameux songster. En juillet 2014, il est nommé Officier des Arts et Lettres. En 2017, il se joint à Eric Bibb et à Michael Jerome Brown pour produire l'album Migration Blues, nommé aux Grammy 2018. Il joue en mai 2017 au Musée du Quai Branly4, en compagnie du violoncelliste Vincent Ségal et du chanteur Harrison Kennedy (en), dans une nouvelle formule intitulée « Crossborder Blues ». Un album de la même formation et portant ce titre sort en septembre 2018 chez Naïve le-blues-est-il-multicolore [archive]. Le 7 juillet 20185, il monte sur scène lors de la performance de Éric Séva au festival du Jazz de Paris pour accompagner Harrison Kennedy En 2020 il collabore de nouveau avec Xavier Simonin pour adapter au théâtre le roman de John Steinbeck « Les Raisins de la colère ». La pièce ne peut se jouer avant l’été 2021 mais commence une carrière prometteuse au Festival d’Avignon. En avril 2021 J.J. Milteau sort un album intitulé Lost Highway dédié à Hank Williams sur lequel se côtoient le chanteur Carlton Moody et J.Y.Lozac’h à la pedal steel guitar. La formule est depuis en tournée. En décembre 2022 : J.J.Milteau est l’invité d’honneur de la grande soirée TSF « You And The Night And The Music » à la salle Pleyel. Puis un petit hommage à Patrick Verbeke. Depuis trop d’années, de graves problèmes de santé avaient éloigné Patrick Verbeke des salles de concert et des festivals, mais même s’il s’était fait plus rare, sa notoriété restait intacte et tous les amateurs connaissaient sa place et son importance dans l’émergence d’une scène blues française. Àl’affiche de Blues en Loire, il avait dû se décommander au dernier moment, suivant l’avis de son médecin. C’est alors qu’il devait se produire sur la scène de La Charité-sur-Loire qu’il s’est éteint le 22 août. Patrick Verbeke a été un compagnon de route de la revue Soul Bag, nous avons suivi sa carrière, chroniquant les albums qui l’ont jalonnée, nous avons aussi écrit sur lui et lui a écrit pour nous, tenant durant deux ans la rubrique De quoi j’vais m’plaindre. Son nom apparait dans la revue au début de 1979 (SB 71), quand Pierre Poidevin dresse un portrait, synthétique mais fort complet. On y apprend notamment que Verbeke est né le 13 avril 1949 à Caen, qu’il devient vite fan de rock ‘n’ roll avec une prédilection pour Gene Vincent, qu’il s’initie à la guitare à 15 ans et fait partie de différents groupes blues rock, les Tombstones, branchés Stones & Co, ou l’Indescriptible Chaos Rampant (sic) où il côtoie le pianiste Guillaume Petite. C’est ensuite l’expérience d’une autre communauté musicale emblématique, Alan Jack Civilization où il fait la connaissance d’un harmoniciste féru lui aussi de blues, Benoit Blue Boy ! Ils jouent un temps en duo genre Sonny Terry-Brownie McGhee. Patrick a raconté cette époque à Stéphane Koechlin : « Nous jouions dans des bars infâmes. Nous étions proches du cliché blues, du mec seul, sa guitare dans le dos. » (SB 131) Mais leurs routes se séparent quand Benoit part en Amérique. Verbeke poursuit son chemin, prêtant sa guitare à une scène rock effervescente. On l’entend avec Tribu, puis il s’associe au bassiste Jacky Chalard au sein de Magnum (qui fera quelques dates avec Hallyday) puis de Bistroc. Ils jouent souvent avec Vince Taylor et les tournées du label Big Beat, rock ‘n’ roll à fond ! Patrick Verbeke ne néglige pas totalement ses études pour autant et il obtient en 1975 sa licence d’anglais, de quoi l’aider à mieux comprendre ces blues dont il découvre de nouveaux aspects grâce à Benoit : « Je rapportais des disques de blues à Patrick. Je lui ai apporté le premier album de Roy Buchanan. Je lui racontais tout ce que je voyais. » (SB 131). Lorsqu’en 1981 parait le premier album de Patrick, “Blues In My Soul”, on y découvre un artiste qui a opté pour le blues, tout en revendiquant l’influence du rock et de la chanson. L’escalier de ma môme, zébré de traits de slide, connaît un certain succès qui incite Underdog à produire encore deux albums dans la même veine : “Tais-toi et Rame” qui contient J’marche doucement de l’ami Benoit (1982) et “Bec Vert” (1984). L’album « Blues & Ladies » de 1992 sur Miss You marque sa carrière : on y entend pour la première fois Claude Langlois à la pedal steel guitar et Pascal “Bako” Mikaelian à l’harmonica, qui seront pendant des années ses fidèles compagnons de scène. Et surtout, l’album contient un titre qui va marquer bien au-delà du cénacle blues. De quoi j’vais m’plaindre, avec ses paroles marrantes et son atmosphère laid back, est programmé sur toutes les radios et notamment sur Europe 1. La radio qui avait compris le potentiel du blues proposa à Patrick d’animer sa propre émission, bien sûr intitulée De quoi j’vais m’plaindre. Première du genre sur une radio généraliste, l’émission innovait aussi dans la forme. Patrick s’y investissait totalement, ne se contentant pas de passer des disques ou d’interviewer des musiciens, il s’accompagnait de sa guitare pour illustrer ses propos, interroger ses hôtes, eux-mêmes invités à joindre la musique à la parole. À lire les commentaires postés sur Facebook après son décès, on mesure l’impact qu’a pu avoir l’émission sur de nombreux auditeurs, venus durablement au blues grâce à elle. Lorsque Soul Bag a proposé à Patrick une rubrique en prolongement à l’émission, il a immédiatement accepté et expliqué son projet : « Ce que je vous propose dans ces lignes, c’est de vous faire pénétrer dans les coulisses de l’émission, de vous donner mes impressions, vous livrer des anecdotes sur les invités que j’ai reçus durant le trimestre. » Ce qu’il a fait très consciencieusement de 1996 à la fin de l’émission en 1998. Pédagogue dans l’âme, Verbeke pensa à sensibiliser le jeune public au blues, à travers l’histoire de ses créateurs. Avec son conte “bluesical” Willie et Louise, il sut porter la bonne parole dans des centaines d’écoles. On imagine le plaisir qu’il trouva dans cette expérience, lui, l’homme de rencontres, d’échanges, ce passeur généreux toujours prêt à offrir de son temps pour la bonne cause. Parmi les témoignages postés sur les réseaux, j’ai relevé celui, particulièrement éloquent, de Frédéric Adrian : « À l’époque, je faisais un stage dans une maison de retraite d’Ile-de-France et j’en profitais pour animer un atelier pour les résidents autour de l’écoute musicale et en particulier du jazz. J’ai croisé par hasard Patrick Verbeke à l’occasion d’un mini-concert et j’ai trouvé le courage de lui demander s’il pourrait venir faire une intervention (bénévole) dans ce cadre-là… Il est venu à l’occasion de la dernière séance à la fin de mon stage, a joué une petite demi-heure pour cinq ou six mamies, répondu aux questions pendant au moins aussi longtemps. Je ne le connaissais pas du tout et ne lui avais jamais parlé avant, il a accepté sans hésiter. La vie n’a pas toujours été juste avec lui, mais c’était un grand monsieur et la preuve vivante que les bluesmen peuvent aussi être Français. » Patrick Verbeke a aussi connu des périodes sombres. Il n’était pas l’homme des demi-mesures, mais il a toujours su remonter la pente, à force de volonté. Même diminué physiquement, il ne s’avouait pas vaincu. Jouant assis ces derniers temps, il retrouvait au fil des morceaux un peu de sa dextérité pour soutenir le feeling énorme de sa voix corrodée. Son dernier album, “La P’tite Ceinture” (Frémeaux & Associés, 2010), était signé Verbeke & Fils, un touchant passage de relais entre le père et le fils, Steve.
  10. Lo sansonhista originari de Nevers nos parla del duò "Face à Phasmes" amb lo qual se produsirà lo 16 de març a 20h30 al COMDT. Lo 16 de març a 20h30, lo COMDT de Tolosa aculhís lo duo trad « Face à Phasmes ». Aquò va cercar luènh, amb a la basa los collectatges de musicas tradicionalas del centre de França e tanben d’incursions de la techno minimala atal coma del hip hop. Lo parelh es compausat de Joanny Nioulou a las cornamusas e de Lucien Pillot, a la sansònha altò. Avèm volgut saber a de qué s’esperar se passam la pòrta del COMDT dissabte de ser.
  11. Lo conselhièr regional UDB e cap redactor del "Peuple Breton" torna amb nosautres suls seissanta ans de son partit e de son jornal. L’Union Democratica Bretona, partit autonomista breton, festeja sos seissanta ans d’existéncia. Aquel aniversari serà marcat per una fèsta lo 27 d’abril a Pontivy (Mor Bihan) amb a la clau : de taulas redondas, un salon del libre e (solide) un fest noz. Per l’existéncia, los militants festejaràn tanben los seissanta ans del jornal de l’UDB, « Le Peuple Breton », n’avèm parlat amb lo conselhièr regional e cap redactor Gaël Briand.
  12. Rencontre amb lo cap redactor del segond numèro del Mook "ABC del Saber" (edicions Reclams) consacrat a l'energia. Mesclar lo subjècte d’actualitat bruta al supòrt nòble del libre, es lo quite principi de çò que dison los « mooks », un tèrme mesclant los mots « magazine » e « book ». Fa un an, sus una idèa d’Eric Fraj, las edicions Reclams se lancèron dins aquel format particular amb la colleccion « los ABC del saber » e un primièr numèro consacrat a la tematica de la guèrra. Aqueste còp, lo novèl numèro dels ABC del saber se consacra el a la tematica de l’energia jos la direccion de l’universitari paulin Jaume Jaussaud.
  13. EMISSION AUTOUR DU JAZZ Yes ! Trio Ali Jackson - Omer Avital - Aaron Goldberg Du swing, du feeling, des compositions ! Devant un tel programme on crie forcément YES! Surtout lorsqu’il nous est servi par trois pointures de la scène internationale: Ali Jackson a la batterie Aaron Goldberg au piano et Omer Avital à la contrebasse. On les connait chacun sous leurs propres formations, mais régulièrement depuis une vingtaine d’années, au milieu de tous leurs projets ils se rassemblent sous la bannière du YES! Trio. Ensemble, ils viennent de sortir l’un des grands disques de l'année SPRING SINGS. Au début des années 1990, ces trois musiciens dans la vingtaine se sont connus à New York, où ils partageaient la même soif de jouer le jazz dans la vitalité du swing, de s’imprégner de son esprit et d’en apprendre la lettre. Par la suite, chacun s’est affirmé sous son propre nom, en menant individuellement de brillantes carrières : le batteur Ali Jackson, originaire de Detroit, pendant plus d’une décennie au sein du Jazz at Lincoln Center Orchestra dirigé par Wynton Marsalis ; le contrebassiste Omer Avital à la tête de groupes puisant une part de leur inspiration dans ses racines juives, yéménites et marocaines ; et le pianiste Aaron Goldberg aussi brillant en soliste qu’en accompagnateur, rompu à l’esprit du jazz le plus vif auprès de Joshua Redman. Soudés par une amitié de vingt-cinq ans, ces trois maitres contemporains du jazz réactivent avec bonheur la tradition du genre, au sein d’un trio qui magnifie l’esprit du swing et dit oui au plaisir et à l’excitation de jouer ensemble. Avec le Yes! Trio, le jazz est loin d’avoir dit son dernier mot ! Egalement au programme le saxophoniste américain Jerry Bergonzi. Jerry Bergonzi commence la clarinette à l'âge de huit ans à Boston, en écoutant Duke Ellington, Count Basie et Lester Young. A 12 ans, on lui achète son premier saxophone. Très vite, le jeune musicien fait des concerts avec son groupe : The Stardusters. Au collège, il change son alto pour un ténor et prend des cours chaque semaine au Berklee College of Music. Au début des années 70, il vit à New York City et gagne une popularité internationale qui lui permet de jouer dans le monde entier. A la fin des années 70, il retourne à Boston où il joue cinq soirs par semaine dans les clubs dont le « Michael's Pub ». Au début des années 80, Jerry fait des concerts dans le monde entier au sein du Dave Brubeck Quartet, puis il commence ses activités pédagogiques au New England Conservatory et donne de plus en plus de Master Classes. En 1997, il reçoit un Grammy Award au Danemark en récompense du "meilleur disque jazz de l'année". Aujourd'hui Jerry continue à jouer et à enseigner dans le monde entier. Puis le saxophoniste américain Ricky Ford. Ricky Ford est un saxophoniste américain de jazz. Il est notamment connu pour ses collaborations avec Charles Mingus et Abdullah Ibrahim. Imprégné par des influences et des collaborations variées, son style intègre souvent des composantes du jazz modal ou du bebop. Ricky Ford s'initie dans un premier temps à la musique en apprenant à jouer de la batterie. Influencé par le jeu du musicien Roland Kirk, il adopte définitivement le saxophone ténor en 1969. Alors qu'il se produit dans un club de Boston, le pianiste Ran Blake le remarque et le convainc d'approfondir ses connaissances musicales au New England Conservatory, une école privée de musique de Boston où il enseigne. En plus de la théorie musicale, Ricky Ford y apprend à jouer de la clarinette et du saxophone. Parmi ses enseignants figurent notamment Gunther Schuller et Jaki Byard qui lui offrent la possibilité d'effectuer ses premiers enregistrements en 1974. En 1974, le trompettiste Mercer Ellington l'engage pour intégrer l'orchestre de son père le Duke Ellington Orchestra. Après environ deux ans dans cet orchestre il remplace George Adams en rejoignant le groupe du contrebassiste Charles Mingus. Il quitte Mingus l'année suivante mais a effectué au cours de cette période quelques enregistrements avec le groupe en particulier les albums Three or Four Shades of Blue et Me Myself an Eye. En 1977, il se produit en tant que leader et enregistre son premier album intitulé Loxodonta Africana qui paraît cette année-là sur le jeune label new-yorkais New World. En 1979, Ford rejoint le quintet du batteur Dannie Richmond, un disciple de Mingus, avec lequel il collabore jusque 1981. Bien qu'il dirige principalement ses propres formations dans les années 1980, Ford se fait cependant remarquer par des collaborations notables : il est musicien et arrangeur dans l'orchestre de Lionel Hampton en 1981, l'année suivante au sein du groupe Mingus Dynasty avec en particulier deux tournées européennes puis surtout avec le groupe Ekaya du pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim pour lequel il participera aux séances d'enregistrement de plusieurs albums et toujours sous la direction du pianiste à la bande son du film Chocolat. Ricky Ford collabore également avec le batteur Beaver Harris et au cours des années 1990 avec le batteur Pete La Roca. Il enregistre aussi avec le pianiste McCoy Tyner en 1988, Steve Lacy en 1993. Depuis 1977 il enregistre régulièrement en tant que leader, notamment pour les labels Muse et Candid. De 1985 à 1996, il est artiste en résidence, donnant des cours à l'Université Brandeis à Waltham dans le Massachusetts. Bien que résident en France depuis 1996, Ricky Ford donne aussi des cours en Turquie de 2001 à 2006 à l'Université Bilgi d'Istanbul6. Il organise également depuis 2009 un festival estival en France sur deux jours, le Toucy Jazz Festival situé dans l'Yonnen . Depuis 2009, Ricky Ford collabore activement au sein de l'orchestre français Ze Big Band avec lequel il a sorti deux albums.
  14. Lo capolièr de las edicions Letras d'òc nos presenta son ofèrta en libres audio. Las edicions Letras d'òc acaban de publicar d’enregistraments de contes populars mas tanben de tèxtes literaris en occitan lengadocian coma en occitan gascon, realisats per legedors que mestrejan cap e tot l’occitan. Joan Eigun, capolièr de las edicions Letras d’Òc ne nos a faita la presentacion amb de vertadièrs tròces de paraula d’òc al dintre.
  15. Ecologie, agriculture, culture, cinéma, poèsie Eva Morsch Kihn pour Cinélatino Fanny Rhoné apicultrice bio de la confédération Paysanne Amélie Poinssot journaliste pour son livre "Qui va nous nourrir" Claude Dujardin de l'Association Nature Pibrac Myriam Oh poète, artiste qui sera au Théâtre de Poche
×

Important Information

By using this website, you accept the use of cookies in accordance with our Privacy Policy.